Doublement impactés par les changements climatiques et la pandémie de COVID-19, les petits États insulaires en développement (PEID) se sont présentés au cinquième jour du débat général de l’Assemblée générale, en rang serré, pour alerter la communauté internationale de leur vulnérabilité particulière. Ils ont attiré l’attention sur le « fardeau disproportionné » qu’ils portent, comme en attestent l’élévation du niveau de la mer ou la récurrence des cyclones.
En cours au Siège de l'ONU
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Au quatrième jour de son débat général annuel, la tribune de l’Assemblée générale a permis aux chefs d’État de partager plusieurs constats. Avant tout, celui d’une nécessaire collaboration pour affronter les crises climatique et sanitaire. Le Président du Conseil de l’Union européenne (UE), M. Charles Michel, n’a pas mâché ses mots: « en perpétrant des tortures sur notre environnement, en abusant les ressources naturelles, en maltraitant les forêts et les océans, ce sont des actes de guerre que nous avons déclenchés ». Ensuite, les intervenants se sont à divers niveaux inquiétés du retour à des tendances unilatéralistes. Ces « ambitions de domination », selon la formule de M. Michel, entraînent en réaction un réalignement des priorités stratégiques vers la défense chez certains membres.
La pandémie de COVID-19 a changé pour toujours la nature de notre engagement multilatéral, a résumé le Président de la République sud-africaine, M. Cyril Ramaphosa, à l’ouverture du troisième jour du débat annuel de l’Assemblée générale. Cette pandémie a réduit à néant dans certains pays, notamment du continent africain, des années de progrès en matière de développement et creuse les inégalités préexistantes. C’est pourquoi la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) est aujourd’hui plus essentielle que jamais, se sont accordés à dire une majorité d’intervenants.
Au second jour de son débat général annuel, l’Assemblée générale a entendu de vigoureux plaidoyers en faveur de la démocratie, attaquée de toutes parts pendant la pandémie de COVID-19, selon le Président du Ghana; certains États accusant les régimes autoritaires « d’exporter la peur », comme la Présidente de l’Estonie. Cette journée a été aussi marquée par les appels à régler les conflits actuels, à commencer par le plus ancien d’entre eux, le conflit israélo-palestinien. « La situation actuelle n’est tout simplement pas tenable », a déclaré le Roi de Jordanie.
À l’occasion du vingtième anniversaire de l’adoption de la Déclaration et du Programme d’action de Durban, l’Assemblée générale a réaffirmé aujourd’hui, que l’ensemble des documents adoptés dans le cadre de la Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée et de son suivi « offrent aux Nations Unies un dispositif général et détaillé sur lequel fonder solidement la lutte » contre ces fléaux.
Plus que jamais « au bord du précipice », « le monde doit se réveiller », s’est alarmé ce matin le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, dans un réquisitoire prononcé à l’ouverture du débat général de l’Assemblée générale. Notoirement absents l’an dernier, les chefs d’État ont été plusieurs aujourd’hui à se succéder à la tribune après une session 2020 faite de déclarations préenregistrées en raison de la pandémie de COVID-19.
L’Assemblée générale a adopté, ce matin, l’ordre du jour de sa soixante-seizième session qui a pour thème « Miser sur l’espoir pour renforcer la résilience afin de se relever de la COVID-19, reconstruire durablement, répondre aux besoins de la planète, respecter les droits des personnes et revitaliser l’Organisation des Nations Unies ».
En présence du Secrétaire général de l’ONU, M. Antònio Guterres, le Président de l’Assemblée générale, M. Volkan Bozkir, a remis aujourd’hui le marteau à son successeur M. Abdulla Shahid, Ministre des affaires étrangères des Maldives, donnant le coup d’envoi de la soixante-seizième session.
Élu le 7 juin dernier, le Ministre des affaires étrangères des Maldives, M. Abdulla Shahid a pris aujourd’hui les rênes de la soixante-seizième session de l’Assemblée générale sur le thème « Bâtir la résilience par l’espoir ».
L’Assemblée générale a adopté, ce matin, sans vote sa résolution annuelle sur la consolidation des acquis, l’intensification de la lutte contre le paludisme et son élimination dans les pays en développement, particulièrement en Afrique, d’ici à 2030*.