Après avoir adopté, hier, une Déclaration politique dans laquelle ils ont « manifesté leur ferme volonté politique d’agir résolument et de concert pour mettre fin au crime odieux » de la traite des personnes, les délégations ont, aujourd’hui, décrit les différentes facettes de ce fléau, y compris comme l’a dit la Pologne, « l’instrumentalisation de la migration » par le Bélarus.
En cours au Siège de l'ONU
Plénière
« Nous, États Membres de l’ONU, réaffirmons le Plan d’action mondial des Nations Unies pour la lutte contre la traite des personnes et manifestons notre ferme volonté politique d’agir résolument et de concert pour mettre fin à ce crime odieux. » C’est par ces mots que les États Membres commencent leur « Déclaration politique de 2021 sur l’application du Plan » adoptée par consensus à la réunion de haut niveau que l’Assemblée générale a tenue aujourd’hui.
Au lendemain de la vingtième-sixième Conférence des États parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26), le Directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a fait, aujourd’hui, devant l’Assemblée générale, un vibrant plaidoyer en faveur de l’énergie nucléaire.
L’Assemblée générale a poursuivi aujourd’hui le débat qu’elle a entamé hier sur la réforme du Conseil de sécurité, un point inscrit à son ordre du jour en 1979, et dont les « négociations intergouvernementales » entrent dans leur quatorzième année.
Après avoir entamé son débat annuel sur la réforme du Conseil de sécurité, l’Assemblée générale a adopté par consensus une résolution sur la suite donnée au rapport du Secrétaire général « Notre Programme commun »*. Par ce texte, l’Assemblée prie M. António Guterres d’informer les États Membres de ses propositions, d’engager avec eux, ainsi qu’avec toutes les composantes du système des Nations Unies et les autres partenaires concernés, de vastes consultations. Elle demande aussi à son Président d’engager un suivi, dont il assurera la direction d’ensemble, de façon à permettre aux États Membres d’entamer, dans un cadre intergouvernemental inclusif, l’examen des diverses propositions, idées et moyens éventuels de mise en œuvre.
L’Assemblée générale a procédé, ce matin, à l’élection* des 34 juristes qui siègeront à la Commission du droit international pour un mandat de cinq ans à compter du 1er janvier 2023. Créée en application de la résolution 174 (II) en date du 21 novembre 1947, la Commission a pour mandat de promouvoir le développement progressif du droit international et sa codification.
L’Assemblée générale a achevé, aujourd’hui, son débat entamé hier et adopté sa résolution annuelle sur le rapport de la Cour pénale internationale (CPI), avant de pourvoir les sièges vacants dans plusieurs organes des Nations Unies.
Aux 70 États Membres de l’Assemblée générale qui n’ont pas encore adhéré au Statut de Rome, le Président de la Cour pénale internationale (CPI) a demandé, ce matin, d’envisager sérieusement de le faire, « pour l’amour de l’humanité ». M. Piotr Hofmański, qui présentait le rapport de la Cour, dont il assure la présidence depuis le mois de mars, a plaidé en faveur d’une adhésion universelle dans l’intérêt des générations futures et des victimes des crimes les plus graves.
Le Président de l’Assemblée générale a invoqué, aujourd’hui, le fort impact de « l’organe principal de délibération des Nations Unies » pour souligner l’importance de la revitalisation de ses travaux. M. Abdulla Shahid s’exprimait au cours de la réunion désormais biennale de l’Assemblée générale sur une revitalisation qui s’articule, depuis 2007, autour de quatre axes: rôle et pouvoirs, méthodes de travail, processus de sélection et de nomination du secrétaire général et autres chefs de secrétariat, et renforcement de la responsabilisation, de la transparence et de la mémoire institutionnelle du Bureau du Président.
L'Assemblée générale a élu, aujourd’hui, à la Cour internationale de Justice (CIJ) Mme Hilary Charlesworth de l’Australie pour remplacer son compatriote James Richard Crawford, décédé le 31 mai dernier. Mme Charlesworth siègera avec les 14 autres juges de la CIJ jusqu’au 5 février 2024.