La troisième journée de travaux de l’Instance permanente sur les questions autochtones a été marquée par l’intervention, dans le cadre d’une discussion avec plusieurs titulaires de mandat, de la Coordination des organisations autochtones de l’Amazonie brésilienne (COIAB) qui a dénoncé l’inaction du Gouvernement brésilien face aux violations des droits des peuples autochtones par les industries extractives et accusé le Président du Brésil de « politique génocidaire » à l’égard des peuples autochtones qui ont choisi l’isolement comme mode de vie en Amazonie.
En cours au Siège de l'ONU
Instance permanente sur les questions autochtones
« Une note d’espoir » a marqué la fin de la deuxième journée de la vingt et unième session de l’Instance permanente sur les questions autochtones. Au terme d’une discussion sur le thème principal, le Président de l’Instance, M. Darío José Mejía Montalvo, a salué la volonté de certains États de travailler sur un instrument contraignant réglementant les activités des entreprises et leurs relations avec les peuples autochtones en mettant l’accent sur le consentement préalable, libre et éclairé.
L’Instance permanente sur les questions autochtones a donné, aujourd’hui, le coup d’envoi de sa vingt et unième session placée sous le thème: « Les peuples autochtones, le commerce, l’autonomie et les principes des droits humains en matière de diligence requise, y compris le consentement préalable, libre et éclairé. » Alors qu’a démarré, cette année, la célébration de la première Décennie internationale des langues autochtones (2022-2032), cette première journée de travaux a également laissé une place importance à la diversité linguistique, objet d’un échange entre les représentants autochtones réunis en présentiel pour la première fois depuis la pandémie.
L’Instance permanente sur les questions autochtones a achevé, cet après-midi, les travaux de sa vingtième session en adoptant par consensus et tel qu’oralement amendés une série de projets de rapport par lesquels elle recommande notamment la tenue d’une réunion d’experts sur le thème « Peuples autochtones, entreprises, autonomie et principes relatifs aux droits de l’homme de la diligence raisonnable, y compris le consentement libre, préalable et éclairé.
La poursuite, ce matin, du débat sur les six domaines d’action de l’Instance permanente sur les questions autochtones en relation avec la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, a été marquée par de nombreux appels en faveur d’une plus grande participation des jeunes et des enfants autochtones aux travaux de l’Instance.
Le cinquième jour des travaux de l’Instance permanente sur les questions autochtones a été marqué par de nombreux appels à protéger et revitaliser les langues autochtones à l’approche de la Décennie internationale des langues autochtones qui débutera en 2022.
La quatrième journée de la vingtième session de l’Instance permanente sur les questions autochtones a été l’occasion pour les organisations autochtones de renouveler leur demande d’une participation accrue aux travaux de l’ONU et d’une représentation de la « nation » des peuples autochtones à l’Assemblée générale.
Le Rapporteur spécial sur les droits des peuples autochtones, a alerté, ce matin, que le virus de la COVID-19 représente une menace existentielle pour les peuples autochtones, et qu’en l’absence d’une action renforcée des États, la pandémie reléguera encore plus loin ces communautés dont les moyens d’existence et la culture risquent de disparaître.
Plusieurs associations de peuples autochtones ont fait part, ce matin, à l’Instance permanente sur les questions autochtones, de leur crainte de voir l’extermination des populations autochtones en raison de la pandémie de COVID-19 qui a exacerbé leurs vulnérabilités.
Saisie, aujourd’hui, d’une étude sur « les peuples autochtones et les changements climatiques », l’Instance permanente sur les questions autochtones a également été alertée du risque que fait peser la radicalisation sur ces communautés, notamment dans les zones en proie au terrorisme et à l’extrémisme.