L’Instance permanente sur les questions autochtones, qui a lancé hier sa vingt-troisième session, a poursuivi aujourd’hui ses travaux sur le point 3 de son ordre du jour. Le thème était le suivant: « Promouvoir le droit à l’autodétermination des peuples autochtones dans le contexte de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones: faire entendre les voix des jeunes autochtones. »
En cours au Siège de l'ONU
Instance permanente sur les questions autochtones
L’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones, le plus grand rassemblement annuel mondial des peuples autochtones, a entamé aujourd’hui au Siège de l’ONU (New York) sa vingt-troisième session, qui se tient pendant deux semaines, soit jusqu’au 26 avril 2024.
L’Instance permanente sur les questions autochtones, a entamé, aujourd’hui, les travaux de sa vingt-troisième session qui a pour thème « Renforcer le droit des peuples autochtones à l’autodétermination dans le contexte de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones : mettre l’accent sur la voix des jeunes autochtones ».
L’Instance permanente sur les questions autochtones a achevé, cet après-midi, sa vingt-deuxième session en adoptant par consensus et tel qu’oralement amendés plusieurs projets de rapport par lesquels elle exhorte les États Membres et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à reconnaître que les conceptions autochtones de la santé humaine et de la santé de la planète doivent se retrouver au cœur du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
Les débats de l’Instance permanente sur les questions autochtones se sont axés, ce matin, sur ses six domaines d’action (développement économique et social, culture, environnement, éducation, santé et droits humains), l’occasion pour les représentants des peuples autochtones de multiplier les demandes d’excuses et de réparation.
Le Rapporteur spécial sur les droits des peuples autochtones a déclaré, ce matin, que les menaces à l’encontre des peuples autochtones n’ont guère diminué, pointant notamment les conséquences des mégaprojets d’extraction.
C’est sous l’appel à l’union des esprits, au respect de la Terre nourricière et à la paix du Chef de la nation Onondaga, M. Tadodaho Sid Hill, que l’Instance permanente sur les questions autochtones a ouvert, ce matin, les travaux de sa vingt-deuxième session.
L’Instance permanente sur les questions autochtones a achevé, cet après-midi, sa vingt et unième session en adoptant par consensus et tel qu’oralement amendés plusieurs projets de rapport par lesquels elle appelle au respect du principe de consentement libre, préalable et éclairé et formule une série de recommandations pour l’observation de la Décennie internationale des langues autochtones.
L’Instance permanente sur les questions autochtones a poursuivi, cet après-midi, son débat sur ses six domaines d’action (développement économique et social, culture, environnement, éducation, santé et droits humains), avant d’entendre un bilan du Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les peuples autochtones, présenté par sa présidente, Mme Marjolaine Etienne
Une vingtaine de délégations et représentants des peuples autochtones ont pointé ce matin, au quatrième jour des travaux de l’Instance permanente sur les questions autochtones, l’impact désastreux des activités extractives, de la déforestation et de la monoculture intensive et de la militarisation sur le bien-être et les droits humains des populations autochtones.