Le Rapporteur spécial sur les droits des peuples autochtones a déclaré, ce matin, que les menaces à l’encontre des peuples autochtones n’ont guère diminué, pointant notamment les conséquences des mégaprojets d’extraction.
En cours au Siège de l'ONU
Instance permanente questions autochtones
C’est sous l’appel à l’union des esprits, au respect de la Terre nourricière et à la paix du Chef de la nation Onondaga, M. Tadodaho Sid Hill, que l’Instance permanente sur les questions autochtones a ouvert, ce matin, les travaux de sa vingt-deuxième session.
L’Instance permanente sur les questions autochtones a achevé, cet après-midi, sa vingt et unième session en adoptant par consensus et tel qu’oralement amendés plusieurs projets de rapport par lesquels elle appelle au respect du principe de consentement libre, préalable et éclairé et formule une série de recommandations pour l’observation de la Décennie internationale des langues autochtones.
L’Instance permanente sur les questions autochtones a poursuivi, cet après-midi, son débat sur ses six domaines d’action (développement économique et social, culture, environnement, éducation, santé et droits humains), avant d’entendre un bilan du Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les peuples autochtones, présenté par sa présidente, Mme Marjolaine Etienne
Une vingtaine de délégations et représentants des peuples autochtones ont pointé ce matin, au quatrième jour des travaux de l’Instance permanente sur les questions autochtones, l’impact désastreux des activités extractives, de la déforestation et de la monoculture intensive et de la militarisation sur le bien-être et les droits humains des populations autochtones.
La troisième journée de travaux de l’Instance permanente sur les questions autochtones a été marquée par l’intervention, dans le cadre d’une discussion avec plusieurs titulaires de mandat, de la Coordination des organisations autochtones de l’Amazonie brésilienne (COIAB) qui a dénoncé l’inaction du Gouvernement brésilien face aux violations des droits des peuples autochtones par les industries extractives et accusé le Président du Brésil de « politique génocidaire » à l’égard des peuples autochtones qui ont choisi l’isolement comme mode de vie en Amazonie.
« Une note d’espoir » a marqué la fin de la deuxième journée de la vingt et unième session de l’Instance permanente sur les questions autochtones. Au terme d’une discussion sur le thème principal, le Président de l’Instance, M. Darío José Mejía Montalvo, a salué la volonté de certains États de travailler sur un instrument contraignant réglementant les activités des entreprises et leurs relations avec les peuples autochtones en mettant l’accent sur le consentement préalable, libre et éclairé.
L’Instance permanente sur les questions autochtones a donné, aujourd’hui, le coup d’envoi de sa vingt et unième session placée sous le thème: « Les peuples autochtones, le commerce, l’autonomie et les principes des droits humains en matière de diligence requise, y compris le consentement préalable, libre et éclairé. » Alors qu’a démarré, cette année, la célébration de la première Décennie internationale des langues autochtones (2022-2032), cette première journée de travaux a également laissé une place importance à la diversité linguistique, objet d’un échange entre les représentants autochtones réunis en présentiel pour la première fois depuis la pandémie.
L’Instance permanente sur les questions autochtones a achevé, cet après-midi, les travaux de sa vingtième session en adoptant par consensus et tel qu’oralement amendés une série de projets de rapport par lesquels elle recommande notamment la tenue d’une réunion d’experts sur le thème « Peuples autochtones, entreprises, autonomie et principes relatifs aux droits de l’homme de la diligence raisonnable, y compris le consentement libre, préalable et éclairé.
La poursuite, ce matin, du débat sur les six domaines d’action de l’Instance permanente sur les questions autochtones en relation avec la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, a été marquée par de nombreux appels en faveur d’une plus grande participation des jeunes et des enfants autochtones aux travaux de l’Instance.