La dix-septième session de l’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones a adopté, le 27 avril 2018, des recommandations visant à promouvoir les droits des peuples autochtones dans le monde.
En cours au Siège de l'ONU
Instance permanente sur les questions autochtones
L’Instance permanente sur les questions autochtones a achevé, aujourd’hui, la première semaine de sa session annuelle qu’elle tient sur le thème « Les droits collectifs des peuples autochtones sur leurs terres, leurs territoires et leurs ressources ». Elle a tenu un dernier dialogue sur la suite donnée au Document final de la Conférence mondiale sur les peuples autochtones de septembre 2014. Des organisations autochtones en ont profité pour réclamer à l’Assemblée générale un statut d’observateur et la création d’un tribunal international spécial pour la défense de leurs droits.
Les autochtones ont dépeint, aujourd’hui, devant leur Instance permanente, la situation très difficile des femmes, en proie à une véritable « épidémie de meurtres » selon l’Union of BC Indian Chiefs du Canada. Le sort des jeunes, tout aussi dramatique, a aussi été mis en lumière.
Les organisations autochtones ont peint, aujourd’hui, en couleurs sombres le tableau des défenseurs de leurs droits de l’homme, profitant de la troisième journée de travaux de l’Instance permanente sur les questions autochtones pour tirer la sonnette d’alarme.
Les conflits, l’industrie minière, les grands projets d’infrastructure, l’exploitation commerciale des forêts, les pressions démographiques et socioéconomiques. Voilà les obstacles à l’exercice par les peuples autochtones de leurs droits collectifs sur leurs terres, leurs territoires et leurs ressources. L’Instance permanente sur les questions autochtones a poursuivi aujourd’hui son débat sur ce thème central au cours duquel les participants ont dénoncé la multiplication des « manœuvres » pour déposséder leurs communautés.
L’Instance permanente sur les questions autochtones a ouvert, ce matin, sa dix-septième session, sur le thème « Droits collectifs des peuples autochtones sur leurs terres, leurs territoires et leurs ressources », en présence de plus de 1 000 participants et du Président bolivien, M. Evo Morales Ayma, et comme le veut la tradition, après les mots de bienvenue du Chef de la nation onondaga, Tadodaho Sid Hill, de la tribu originelle de New York.
La dix-septième session de l’Instance permanente sur les questions autochtones des Nations Unies (UNPFII) ouvrira ses portes du 16 au 27 avril 2018, au Siège de l’ONU, New York. Plus de 1 000 représentants des communautés autochtones examineront les droits collectifs des peuples autochtones -moins de 6% de la population mondiale, mais 15% des plus pauvres de la planète- sur leurs terres, leurs territoires et leurs ressources
À la clôture, aujourd’hui, des travaux de sa seizième session, l’Instance permanente sur les questions autochtones a dressé un bilan sévère de la situation des autochtones dans le monde, 10 ans après l’adoption de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.
L’Instance permanente sur les questions autochtones s’est penchée, ce matin, sur la manière dont le Programme de développement durable à l’horizon 2030, qui comprend six indicateurs spécifiques aux peuples autochtones parmi ses objectifs de développement durable, peut renforcer les droits de ces peuples, remédier aux nombreuses injustices dont ils continuent d’être victimes et corriger la « dette historique » qu’ont les États envers eux, selon l’expression du délégué du Chili.
L’Instance permanente sur les questions autochtones a poursuivi, aujourd’hui, son examen des suites données à ses recommandations sur l’autonomisation des femmes et des jeunes autochtones, l’occasion pour les délégations d’attirer l’attention sur la vulnérabilité de ces deux groupes.