L’Instance permanente sur les questions autochtones a ouvert, ce matin, sa dix-septième session, sur le thème « Droits collectifs des peuples autochtones sur leurs terres, leurs territoires et leurs ressources », en présence de plus de 1 000 participants et du Président bolivien, M. Evo Morales Ayma, et comme le veut la tradition, après les mots de bienvenue du Chef de la nation onondaga, Tadodaho Sid Hill, de la tribu originelle de New York.
En cours au Siège de l'ONU
Instance permanente questions autochtones
La dix-septième session de l’Instance permanente sur les questions autochtones des Nations Unies (UNPFII) ouvrira ses portes du 16 au 27 avril 2018, au Siège de l’ONU, New York. Plus de 1 000 représentants des communautés autochtones examineront les droits collectifs des peuples autochtones -moins de 6% de la population mondiale, mais 15% des plus pauvres de la planète- sur leurs terres, leurs territoires et leurs ressources
À la clôture, aujourd’hui, des travaux de sa seizième session, l’Instance permanente sur les questions autochtones a dressé un bilan sévère de la situation des autochtones dans le monde, 10 ans après l’adoption de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.
L’Instance permanente sur les questions autochtones s’est penchée, ce matin, sur la manière dont le Programme de développement durable à l’horizon 2030, qui comprend six indicateurs spécifiques aux peuples autochtones parmi ses objectifs de développement durable, peut renforcer les droits de ces peuples, remédier aux nombreuses injustices dont ils continuent d’être victimes et corriger la « dette historique » qu’ont les États envers eux, selon l’expression du délégué du Chili.
L’Instance permanente sur les questions autochtones a poursuivi, aujourd’hui, son examen des suites données à ses recommandations sur l’autonomisation des femmes et des jeunes autochtones, l’occasion pour les délégations d’attirer l’attention sur la vulnérabilité de ces deux groupes.
L’Instance permanente sur les questions autochtones a entamé, aujourd’hui, la deuxième semaine des travaux de sa seizième session en examinant la situation des défenseurs des droits de l’homme des peuples autochtones, l’occasion, tant pour les experts que pour les délégations, d’appeler au renforcement de leur protection en raison de la pénalisation et du harcèlement dont ils sont victimes dans de nombreux pays.
L’Instance permanente sur les questions autochtones a examiné, aujourd’hui, les voies et moyens de favoriser la participation des représentants des peuples autochtones aux travaux des Nations Unies, au cours d’une réunion qui a également été marquée par de nombreux appels quant à l’urgence de favoriser une prise de conscience nationale sur la nécessité d’entendre et de répondre aux attentes de ces communautés.
Les enjeux liés à la protection et à l’exploitation des ressources hydriques ont continué de mobiliser l’attention de l’Instance permanente sur les questions autochtones, au quatrième jour des travaux de sa session 2017.
L’Instance permanente sur les questions autochtones a consacré la troisième journée de sa session 2017 à l’examen des activités menées dans les six domaines d’action* de l’Instance en relation avec la Déclaration sur les droits des peuples autochtones, l’occasion pour de nombreux représentants de mouvements autochtones de dénoncer, une fois encore, les nombreux décalages qui subsistent entre les engagements pris et la réalité qui prévaut sur le terrain.
L’Instance permanente sur les questions autochtones a entamé la deuxième journée des travaux de sa seizième session, l’occasion pour de nombreux délégations et représentants de peuples autochtones d’appeler les États Membres à combler le fossé entre les engagements pris dans le cadre de la Déclaration sur les droits des peuples autochtones et sa mise en œuvre effective sur le terrain.