Après deux semaines d’intenses travaux, avec 13 000 participants dont 5 845 ONG et 186 États Membres représentés dont 97 au niveau ministériel, la Commission de la condition de la femme a achevé sa soixante-neuvième session marquée par l’adoption, à l’ouverture, d’une déclaration politique qui réaffirme la détermination à appliquer de manière « intégrale, effective et accélérée » la Déclaration et le Programme d’action de Beijing adoptés il y a maintenant 30 ans.
En cours au Siège de l'ONU
Commission de la condition de la femme
La Commission de la condition de la femme a poursuivi, cet après-midi, sa série de dialogues interactifs avec des expertes, le premier sur le thème « Préservation, protection et régénération de l’environnement », le second consacré aux « sociétés pacifiques et inclusives ».
La Commission de la condition de la femme a poursuivi, aujourd’hui, ses dialogues interactifs avec des expertes de la société civile. Les deux premiers, programmés dans la matinée, ont porté sur la protection contre la violence, la stigmatisation et les stéréotypes, puis sur la participation, la responsabilité et les institutions sensibles au genre. Dans l’après-midi, les échanges se sont à nouveau concentrés sur le rôle que doit jouer la Commission pour contribuer à l’accélération de la mise en œuvre du Programme d’action de Beijing.
Entrée dans la seconde semaine de sa soixante-neuvième session, la Commission de la condition de la femme a tenu, cet après-midi, deux dialogues interactifs dans le cadre de sa réflexion sur l’égalité des genres. Le premier avait pour thème « développement inclusif, prospérité partagée et travail décent », le second portait sur l’élimination de la pauvreté, la protection sociale et les services sociaux.
La Commission de la condition de la femme a conclu la première semaine de sa soixante-neuvième session en organisant, cet après-midi, un dialogue interactif entre un panel de cinq représentants de la nouvelle génération de dirigeants pour l’égalité des genres, des militantes de la société civile et de nombreuses déléguées de la jeunesse.
À l’occasion d’un dialogue interactif de haut niveau, organisé ce matin par la Commission de la condition de la femme, des appels convergents ont résonné en faveur d’une revitalisation de cet organe onusien, principale instance intergouvernementale dédiée exclusivement à la promotion de l’égalité des genres et de l’autonomisation des femmes, afin que ses travaux concourent à accélérer la mise en œuvre du Programme d’action de Beijing, adopté il y a 30 ans mais en perte de vitesse.
Comme la veille, la Commission de la condition de la femme a tenu, ce matin, un débat ministériel sur l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes et des filles, l’occasion pour les intervenants de présenter les mécanismes, législations et partenariats mis en place au niveau national pour traduire dans les faits le Programme d’action de Beijing, 30 ans après son adoption, et ainsi contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD).
Au deuxième jour de sa soixante-neuvième session, la Commission de la condition de la femme a tenu, ce matin, un débat ministériel sur le thème « mécanismes nationaux pour l’égalité des genres et l’avancement des femmes et des filles: renouveler l’engagement de mettre en œuvre le Programme d’action de Beijing, mobiliser les ressources à cet effet et accélérer cette mise en œuvre, en vue également de contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable ».
On trouvera, ci-après, le texte de l’allocution du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, prononcée à l’occasion de l’ouverture de la soixante-neuvième session de la Commission de la condition de la femme, à New York, aujourd’hui:
La Commission de la condition de la femme a donné, aujourd’hui, le coup d’envoi de sa soixante-neuvième session en adoptant une déclaration politique qui réaffirme l’engagement pris voilà 30 ans lors de l’adoption à l’unanimité de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing.