En cours au Siège de l'ONU

Instance permanente questions autochtones


DH/5434

La session 2019 de l’Instance permanente sur les questions autochtones a poursuivi ses travaux, ce matin, au Siège de l’ONU, l’occasion pour plusieurs intervenants de tirer la sonnette d’alarme face à la prévalence « disproportionnée » de certaines maladies chez les peuples autochtones et aux « discriminations » qu’ils subissent dans l’accès à des soins respectueux de leurs traditions, s’agissant de la tuberculose, du virus du sida ou de la santé mentale des jeunes et personnes LGBT

DH/5433

Au troisième jour de la session annuelle de l’Instance permanente sur les questions autochtones, de nombreux participants ont mis l’accent sur les menaces graves pesant sur les peuples autochtones d’Amazonie, notamment les Yanomami et les tribus isolées de la vallée du Javari, qui ont lancé un « appel à l’aide » face aux « discours haineux » proférés à leur encontre par le nouveau Président du Brésil, M. Jair Bolsonaro.

DH/5432

La deuxième journée de la session annuelle de l’Instance permanente sur les questions autochtones a été marquée par les interventions de représentants kanaks, samis, quechuas, maoris, navajos, métisses de l’Ontario et touarègues, ces derniers ayant tous souligné les vertus environnementales et médicinales de leurs connaissances traditionnelles, qu’elles se fondent sur les racines de plantes ou l’urine et les poils d’animaux. 

DH/5431

Ouvrant ce matin la cérémonie d’ouverture de la dix-huitième session de l’Instance permanente sur les questions autochtones, le chef traditionnel de la nation Onondaga, M. Tadodaho Sid Hill, a appelé à « faire de tous nos esprits un seul esprit et à se rappeler que nous n’avons qu’une seule terre, la Terre Mère ». 

DH/5392

Après 15 jours de travail sur le thème « Les droits collectifs des peuples autochtones sur leurs terres, leurs territoires et leurs ressources », l’Instance permanente a fermé ses portes aujourd’hui, non sans avoir fait plusieurs recommandations au Conseil économique et social (ECOSOC) dans cinq textes de fond oralement amendés* et prévenu que sans le respect de ces droits collectifs, le Programme de développement durable à l’horizon 2030 restera lettre morte.

DH/5391

L’Instance permanente sur les questions autochtones a achevé, aujourd’hui, la première semaine de sa session annuelle qu’elle tient sur le thème « Les droits collectifs des peuples autochtones sur leurs terres, leurs territoires et leurs ressources ».  Elle a tenu un dernier dialogue sur la suite donnée au Document final de la Conférence mondiale sur les peuples autochtones de septembre 2014.  Des organisations autochtones en ont profité pour réclamer à l’Assemblée générale un statut d’observateur et la création d’un tribunal international spécial pour la défense de leurs droits.

DH/5388

Les conflits, l’industrie minière, les grands projets d’infrastructure, l’exploitation commerciale des forêts, les pressions démographiques et socioéconomiques.  Voilà les obstacles à l’exercice par les peuples autochtones de leurs droits collectifs sur leurs terres, leurs territoires et leurs ressources.  L’Instance permanente sur les questions autochtones a poursuivi aujourd’hui son débat sur ce thème central au cours duquel les participants ont dénoncé la multiplication des « manœuvres » pour déposséder leurs communautés.