Le « monde n’est toujours pas digne de tous les enfants ». C’est l’amer constat dressé aujourd’hui devant la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, par le Directeur des Programmes de l’UNICEF, rejoint dans son analyse par quatre autres experts de la question des droits des enfants avec qui les États Membres ont dialogué. La pandémie de COVID-19, les conflits et autres crises humanitaires et les changements climatiques ont terni plus encore la situation, a diagnostiqué M. Sanjay Wijesekera, craignant que nombre d’enfants marginalisés et vulnérables risquent d’être laissés pour compte ou privés de leur droit.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
La Quatrième Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, a poursuivi aujourd’hui les auditions de pétitionnaires inscrits sur la question du Sahara occidental, qui s’en sont pris tour à tour au Front POLISARIO et au Maroc.
Les crises multiples aggravent encore les inégalités dans l’accès au développement et creusent la fracture numérique. Tel est le constat partagé, ce vendredi, par les experts et les délégations de la Deuxième Commission (questions économiques et financières), qui se penchaient sur la mondialisation et l’interdépendance, les migrations et les technologies de l’information et des communications (TIC).
Après le « carnage climatique dépassant l’imagination » qui a frappé le Pakistan le mois dernier sous forme d’inondations ayant fait plus de 1 700 morts, l’Assemblée générale a exhorté la communauté internationale à apporter tout son appui et toute son assistance au Gouvernement pakistanais pour l’aider à atténuer les effets dévastateurs des inondations et à répondre aux besoins de relèvement et de reconstruction à moyen et à long terme.
« Profitez du week-end pour vous rappeler que nous vivons sur une petite planète qui tourne autour d’une petite étoile et que c’est la seule planète que nous avons », a lancé ce matin, M. Mohan Pieris, Président de la Première Commission (désarmement et sécurité internationale) aux délégations, aux termes de la quatrième journée du débat général, achevée une fois encore par des échanges extrêmement tendus et ponctués aujourd’hui d’allusions et d’accusations réciproques de menaces de recours à l’arme nucléaire.
La Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a tenu, aujourd’hui, son débat sur la question de la responsabilité pénale des fonctionnaires et des experts en mission des Nations Unies. La Commission a également abordé en fin de journée la question de l’état de droit aux niveaux national et international.
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a poursuivi, aujourd’hui, sa discussion générale sur le thème de la promotion des femmes. Au total, près de 90 des États Membres se sont succédé pour exposer les normes juridiques protégeant les femmes selon leurs corpus législatifs nationaux, chiffrer les avancées réalisées pour les femmes et les filles dans leurs sociétés et réitérer leur engagement à promouvoir l’égalité des genres.
De nombreux pétitionnaires ont, cet après-midi, confronté leurs visions contrastées de l’avenir du Sahara occidental, l’un des 17 territoires non autonomes inscrits à l’ordre du jour de la Quatrième Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation. La plupart de ceux qui sont intervenus lors de cette séance, au deuxième jour des auditions, ont pris fait et cause pour le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, tandis qu’en fin de séance, d’autres ont défendu le plan d’autonomie marocain.
Le constat partagé par les experts et les délégations de la Deuxième Commission (questions économiques et financières), qui a étudié, ce jeudi, les questions de politique macroéconomique, a été clair: les règles du système financier international sont devenues obsolètes et doivent absolument être réformées si le monde veut conserver une chance d’atteindre un jour tout ou partie des objectifs de développement durable (ODD).
« Les ressources naturelles ne doivent pas être une malédiction pour les pays qui les possèdent », a déclaré ce matin le Ministre des affaires étrangères du Gabon au cours d’un débat de haut niveau du Conseil de sécurité consacré au renforcement de la lutte contre le financement des groupes armés et terroristes par le trafic illicite des ressources naturelles.