La Deuxième Commission (questions économiques et financières) s’est penchée, ce mercredi, sur les questions d’élimination de la pauvreté, de développement agricole, de sécurité alimentaire et de nutrition.
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Le Secrétaire général de l’ONU a présenté aujourd’hui, à la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires, un projet de budget-programme d’un montant de 3,2 milliards de dollars pour l’année 2023. M. António Guterres a articulé sa copie autour de quatre propositions, avant de plaider pour que les États Membres paient de manière prévisible leurs contributions pour réduire les contraintes liées au manque de liquidités. Cuba s’est étonnée d’un projet de budget-programme concocté sans une base élaborée ni par les États Membres ni par le Comité du programme et de la coordination (CPC). Plusieurs délégations ont en effet souligné le rôle important dudit Comité qui n’a pu dégager un consensus sur 5 des 28 programmes.
La Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a achevé son débat général, aujourd’hui, en soulignant l’importance que le renforcement du régime de non-prolifération bénéficie aux pays en développement.
« Le Conseil de sécurité doit cesser de fermer les yeux et reconnaître que les changements climatiques contribuent consubstantiellement à l’instabilité politique et aux crises dans de nombreux pays en Afrique », a déclaré, ce matin, le Ministre des affaires étrangères du Gabon, M. Michaël Moussa Adamo, lors d’un débat organisé par son pays sur les liens entre climat et sécurité.
« Nous sommes aujourd’hui dans l’œil du cyclone, mais il ne faut pas que l’histoire se souvienne de nous comme de la génération qui n’a rien fait contre la pauvreté. » C’est ainsi que Mme Rabab Fatima, Haute-Représentante pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement, a posé le débat conjoint que le Conseil économique et social (ECOSOC) et la Deuxième Commission (questions économiques et financières) ont consacré, ce matin, aux nouvelles perspectives sur l’éradication de la pauvreté.
La Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a terminé, ce matin, ses discussions relatives aux crimes contre l’humanité, avant d’examiner la question de l’administration de la justice à l’ONU. Si la vingtaine d’interventions ont, comme hier, mis en évidence des divergences sur l’opportunité d’élaborer une convention sur la base du projet d’articles avancé par la Commission du droit international (CDI), les délégations se sont plutôt concentrées sur divers points de fond dudit projet.
La situation au Sahara occidental s’est à nouveau invitée dans les délibérations de la Quatrième Commission (chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation), qui a repris, ce matin, son débat général.
La Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a poursuivi, cet après-midi, son débat général. De nombreux intervenants ont estimé que les zones exemptes d’armes nucléaires (ZEAN) représentent les mesures le plus concrètes et le meilleur moyen de progresser en matière de désarmement et non-prolifération nucléaire.
En conclusion de sa discussion générale sur les droits de l’enfant, la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a insisté, ce matin, sur le sort des enfants les plus vulnérables face aux crises et conflits que connaît le monde. Les dernières délégations à s’exprimer sur ce point de l’ordre du jour ont fait état de législations et de programmes nationaux visant à mieux les protéger, qu’ils soient enfants des rues, réfugiés ou encore issus des minorités. La Commission a ensuite achevé son débat général sur la promotion des femmes.
Vingt ans après la création de l’Union africaine, et alors que la portée de la coopération entre l’ONU et l’organisation continentale africaine n’a cessé de s’étendre, des voix ont réclamé, ce matin au Conseil de sécurité, que celle-ci soit davantage « innovante », basée sur une « approche locale et adaptée », fondée sur la confiance, le respect mutuel et une communication ouverte.