La Cheffe par intérim du Bureau des Nations Unies en Afrique de l’Ouest et au Sahel (UNOWAS), Mme Giovanie Biha, et le Président de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), M. Omar Alieu Touray, ont dressé, ce matin devant le Conseil de sécurité, un constat alarmant de la situation au Sahel, qui subit un « double fléau »: le terrorisme et une « cascade » de changements anticonstitutionnels de gouvernement. Les délégations ont souligné l’urgence d’y remédier, tout en saluant le travail de l’UNOWAS.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Le Conseil de sécurité a, ce matin, reconduit pour six mois, jusqu’au 10 juillet 2023, le mécanisme d’acheminement de l’aide humanitaire transfrontière, renouvelant ainsi l’autorisation donnée aux agences humanitaires des Nations Unies et leurs partenaires de se rendre en République arabe syrienne à partir du point de passage de Bab el-Haoua.
À la demande initiale de la Chine et des Émirats arabes unis, appuyée ensuite par la France et Malte, le Conseil de sécurité s’est réuni cet après-midi pour une séance d’information publique consacrée à la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne.
Une fois de plus, « aucun progrès » n’a été réalisé dans le dossier relatif à l’utilisation présumée d’armes chimiques en République arabe syrienne, selon les participants à la séance mensuelle du Conseil de sécurité sur cette question, même s’ils ont exprimé leurs désaccords sur les responsabilités de cette impasse.
Je vous remercie d’avoir évité l’arrêt des opérations de l’ONU car nos « huit milliards d’actionnaires » attendent de nous des solutions et auraient eu du mal à comprendre une quelconque impasse, a dit, ce soir, le Président de l’Assemblée générale aux membres de la Cinquième Commission, qui avec une semaine de retard, ont recommandé un budget 3,4 milliards de dollars pour l’Organisation en 2023.
Fidèle à sa réputation, c’est avec une semaine de retard que la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a achevé aujourd’hui sa session principale et doté l’ONU d’un budget de 3,4 milliards de dollars pour 2023. Les délégations se sont félicitées de cette enveloppe consensuelle mais elles ont été nombreuses à dénoncer le nombre de votes demandés, entre autres par la Fédération de Russie, sur les dispositions relatives au financement des mécanismes du Conseil des droits de l’homme
Je suis ici pour deux raisons, a déclaré le Président de l’Assemblée générale, M. Csaba Kőrösi: pour remercier du travail abattu et pour vous implorer de finir votre travail dans les temps impartis. Cette Commission, a-t-il dit, a déjà adopté des décisions importantes pendant sa session et il y a quelques jours à peine, a fait observer le Président, en citant les textes sur la Mission d’appui des Nations Unies en Afghanistan ou encore sur la lutte contre l’insécurité alimentaire dans le monde. Je veux vous encourager à maintenir l’élan et à travailler ensemble pour finir à temps.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, renouvelé le mandat de la FNUOD jusqu’au 30 juin 2023, en priant le Secrétaire général de veiller à ce que la Force dispose des moyens et ressources dont elle a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité. Il demande en outre aux parties de faire preuve de la plus grande retenue et d’empêcher toutes violations du cessez-le-feu et incursions dans la zone de séparation.
Réuni cet après-midi à la demande de la Fédération de Russie pour faire le point sur la situation en Haïti, deux mois après l’imposition d’un régime de sanctions contre ce pays, le Conseil de sécurité a résonné d’appels à la solidarité internationale et à la conclusion d’un accord politique inter-haïtien. Le Conseil a toutefois affiché ses divisions sur le bien-fondé du déploiement d’une force de sécurité internationale appelée à suppléer la Police nationale d’Haïti (PNH) face aux gangs armés, comme le réclame Port-au-Prince.