L’Assemblée générale a procédé ce matin à l’élection de 14 des 47 membres du Conseil des droits de l’homme. Le vote se déroulait à scrutin secret et les candidats devaient obtenir au moins 97 voix, soit la majorité des 193 États Membres de l’Assemblée.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
L’Assemblée générale a examiné, ce matin, l’application des textes issus des grandes conférences et sommets des Nations Unies dans les domaines économique et social, l’occasion pour le Japon de se focaliser sur le suivi du Sommet mondial de 2005 qui réaffirmait notamment la prééminence de l’état de droit.
La Deuxième Commission (questions économiques et financières) s’est attaquée, ce lundi, aux questions de développement durable, en particulier les mesures à prendre pour atténuer et s’adapter aux effets catastrophiques des changements climatiques.
La Sixième Commission, chargée des affaires juridiques, a entendu aujourd’hui, à l’entame de son débat sur les crimes contre l’humanité, les avis divergents d’une cinquantaine de délégations sur l’opportunité d’une convention sur la prévention et la répression de ces crimes. Une majorité d’entre elles s’est néanmoins prononcée en faveur d’un tel texte. Plus tôt dans la matinée, la Commission a achevé son débat sur le renforcement de l’état de droit aux niveaux national et international.
Ce matin, la dernière audition des pétitionnaires sur le Sahara occidental par la Quatrième Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, a été de nouveau marquée par un débat nourri entre les tenants du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui et ceux du plan d’autonomie proposé par le Maroc.
L’Assemblée générale a procédé, cet après-midi, à la reprise de sa onzième session extraordinaire d’urgence, afin d’examiner un projet de résolution présenté par l’Ukraine. Aux termes du texte, elle condamnerait l’organisation par la Fédération de Russie de soi-disant référendums illégaux dans des régions situées à l’intérieur des frontières internationalement reconnues de l’Ukraine et la tentative d’annexion illégale des régions ukrainiennes de Louhansk, de Donetsk, de Kherson et de Zaporijia qui a suivi.
La Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a poursuivi, cet après-midi, son débat général en entendant des États dotés officiellement ou non d’armes nucléaires défendre leurs actions et doctrines de sécurité dans un contexte de défiance croissante à l’égard de ces arsenaux.
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a poursuivi, aujourd’hui, sa discussion générale sur le thème des droits de l’enfant. Plus de 70 États Membres ont cette fois pris la parole pour réitérer leur engagement en faveur d’un monde plus juste envers les enfants, détailler leurs arsenaux législatifs et, surtout, déplorer le retard pris par la communauté internationale dans la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) qui se rapportent à l’enfance.
Face à la flambée des prix des céréales et des engrais qui mettent en péril la sécurité alimentaire mondiale, les délégations de la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires, ont salué, une nouvelle fois, aujourd’hui l’Initiative sur l’exportation des céréales par la mer Noire et l’Initiative de facilitation du commerce conclues le 22 juillet 2022, à Istanbul, grâce à la médiation du Secrétaire général et de la Türkiye. Pour financer les deux initiatives jusqu’au 31 décembre 2022, les délégations ont promis d’examiner de manière constructive le bien-fondé de l’enveloppe supplémentaire de 3 524 600 dollars que demande le Secrétaire général. Le Groupe des 77 et la Chine ont proposé l’adoption rapide d’un texte court et concis, accordant à M. António Guterres la somme requise.
La Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a poursuivi aujourd’hui ses discussions, entamées hier, sur l’état de droit aux niveaux national et international. La cinquantaine de délégations qui sont intervenues ont souligné l’importance du respect et du renforcement de l’état de droit, pièce maîtresse du développement selon la représentante du Maroc qui s’exprimait au nom du Groupe des États d’Afrique.