« Nous ne renoncerons jamais au principe de l’autodétermination des peuples. Nous ne l’abandonnerons jamais. Nous le défendrons toujours. » C’est en ces termes que le Chef du Gouvernement de Gibraltar a revendiqué, ce matin devant le Comité spécial de la décolonisation, l’exercice de ce droit, rappelant que le choix des Gibraltariens est de rester à 100% britanniques.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
Le Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux a entamé, aujourd’hui, la deuxième semaine de sa session de fond annuelle en entendant les avis de plusieurs dizaines de pétitionnaires, les uns favorables à l’indépendance de l’île de Porto Rico, les autres plaidant pour le statut d’État fédéré des États-Unis, voire pour la libre association ou encore la réunification avec l’Espagne.
Ce fut un jour spécial aujourd’hui à l’Assemblée générale des Nations Unies qui a proclamé deux journées internationales. L’une, le 27 juin, pour sensibiliser sur les personnes sourdaveugles; l’autre, le 4 décembre, promue comme « Journée internationale contre les mesures coercitives unilatérales », des mesures qui « tuent comme des balles », selon le Nicaragua.
Après cinq jours de délibérations sous le soleil radieux de Nice, et en bordure de son port de plaisance aménagé pour la circonstance, la troisième Conférence des Nations Unies sur l’océan (UNOC3) a conclu ses travaux par l’adoption par consensus de sa déclaration politique, intitulée « Notre océan, notre avenir: unis pour une action urgente », qui consacre une gouvernance multilatérale de l’océan.
« Nous sommes tous ici parce que nous savons que l’océan est notre source de vie et qu’il ne suffit pas de protéger l’océan uniquement à l’intérieur de nos frontières nationales ». C’est en ces termes que la Directrice générale de l’Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources (UICN) a planté le décor de la dixième et dernière table ronde de la Conférence sur l’océan qui s’achève aujourd’hui à Nice, en France.
En ouvrant, ce matin, la neuvième table ronde de la Conférence sur l’océan, qui s’achève aujourd’hui à Nice, l’un de ses Coprésidents, le Vice-Ministre de la politique maritime de la République de Corée, a prévenu que le thème retenu pour cette discussion allait « bien au-delà de la simple valeur de l’alimentation issue de l’océan ».
La table ronde thématique de la Conférence sur l’océan, qui se tient à Nice, en France, jusqu’au 13 juin, a permis de mettre en exergue l’importance capitale de la coopération aux niveaux régional et sous-régional pour relever les défis posés à la gouvernance mondiale des océans. Pour de nombreuses délégations, elle suppose une refonte des mécanismes de coopération actuels, notamment à travers leur alignement et leur décloisonnement.
Au quatrième jour de la Conférence sur l’océan, qui se tient à Nice jusqu’au 13 juin, États Membres, entités onusiennes, organisations internationales et représentants de la société civile ont poursuivi sans relâche leur mobilisation contre la pollution plastique et la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Ce sont toutefois les appels en faveur de la ratification du traité sur la haute mer (dit « Accord BBNJ »), ainsi que les annonces et engagements fermes, qui ont à nouveau dominé les débats, faisant espérer une entrée en vigueur dans un avenir proche.
Organisée ce matin en marge du débat général de la Conférence du l’océan qui se tient à Nice, en France, jusqu’au 13 juin, cette table ronde s’est focalisée sur le fait que l’océan, le climat et la biodiversité sont fortement interconnectés et affectés par trois crises planétaires –le déclin de la santé des océans, les changements climatiques et la perte de biodiversité– qui se renforcent mutuellement, mais qui sont encore trop souvent abordées séparément.
Gravement préoccupée par la situation humanitaire « catastrophique » qui règne actuellement dans la bande de Gaza, l’Assemblée générale a repris sa dixième session extraordinaire d’urgence pour adopter, par 149 voix pour, 12 voix contre -dont celles des États et d’Israël- et 19 abstentions, une résolution exigeant un cessez-le-feu à Gaza et la garantie que l’aide parvienne immédiatement et en quantité suffisante à la population civile palestinienne.