Face aux risques que présentent la multiplication des débris spatiaux et la menace d’une course aux armements dans l’espace extra-atmosphérique, les délégations ont appelé, ce matin, devant la Quatrième Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, au renforcement du cadre juridique international régissant ces activités ainsi qu’à une coopération accrue entre nations spatiales et pays émergents. La séance du matin a été suivie d’une table ronde commune avec la Première Commission sur les risques éventuels pour la sécurité et la durabilité spatiales.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
La Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a achevé, ce matin l’examen du chapitre consacré à l’espace extra-atmosphérique et, du même coup, son débat thématique, mené durant 15 séances depuis le 18 octobre. Si les principaux pays occidentaux avaient présenté leurs observations et propositions en matière de sécurité spatiale lors de la séance d’hier, celle d’aujourd’hui a été dominée par la présentation par la Fédération de Russie d’une déclaration commune au nom de huit pays, ainsi que par les initiatives de la Chine.
Sous des applaudissements nourris, l’Assemblée générale a adopté aujourd’hui par 187 voix pour, l’opposition des États-Unis et d’Israël et l’abstention de la République de Moldova, sa résolution annuelle sur la nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba depuis 1962 par les États-Unis.
La Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a débattu aujourd’hui du mécanisme onusien de désarmement et de ses blocages, avant de commencer à étudier le dernier chapitre de son débat thématique: l’espace extra-atmosphérique, menacé de militarisation.
La Troisième Commission, en charge des questions sociales, humanitaires et culturelles a entendu sept experts des droits humains qui ont exposé des violations en Ukraine, en Fédération de Russie, au Bélarus, au Myanmar et en République populaire démocratique de Corée (RPDC). Ces situations, notamment les crimes commis dans une relative indifférence au Myanmar et la pratique systématique de la torture par les autorités russes, qualifiées dans les deux cas de « crimes contre l’humanité », ont suscité l’inquiétude de certaines délégations. D’autres ont rejeté la légitimité des mécanismes consacrés aux situations nationales spécifiques.
Avant de se prononcer, dans l’après-midi, sur le projet de résolution relatif au rapport annuel de la Cour pénale internationale (CPI), l’Assemblée générale a entamé, ce matin, son débat traditionnel sur la « nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par les États-Unis d’Amérique », dont le préjudice chiffré s’élève à plus de 164 milliards de dollars en 62 ans, dont près de 5 milliards l’année dernière, indique Cuba dans le rapport du Secrétaire général.
La Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a terminé, ce matin, ses discussions sur un deuxième groupe de chapitres du rapport annuel de la Commission du droit international (CDI), à savoir le chapitre IV (Règlement des différends auxquels des organisations internationales sont parties) et le chapitre V (Moyens auxiliaires de détermination des règles de droit international).
Devant notre dépendance toujours plus grande aux services spatiaux, il est plus essentiel que jamais de garantir un environnement spatial sûr et durable, ont souligné ce matin de nombreuses délégations devant la Quatrième Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, et qui se réunissait pour tenir son débat général sur cette question.
Poursuivant son examen de la promotion et la protection des droits humains, la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles s’est penchée aujourd’hui sur l’indépendance des juges et des avocats; les exécutions extrajudiciaires, sommaires et arbitraires; et la protection des droits humains dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Elle a aussi discuté de l’impact des mesures coercitives unilatérales et de la dette sur la jouissance des droits humains, et de la promotion d’un ordre international juste et équitable.
L’Assemblée générale s’est penchée aujourd’hui sur le rapport annuel de la Cour pénale internationale (CPI) que présentait sa Présidente, Mme Tomoko Akane, du Japon. Les délégations ont déploré les attaques ciblant la CPI, celle-ci étant, selon les Pays-Bas, « notre atout le plus fort contre l’impunité ».