Après avoir élu aujourd’hui la Bolivie, l’Éthiopie, le Kazakhstan et la Suède au Conseil de sécurité pour la période 2017-2018, l’Assemblée générale n’a pu départager l’Italie et les Pays-Bas. À l’issue de cinq tours de scrutin extrêmement serrés, les Ministres italien et néerlandais des affaires étrangères ont proposé de se partager le siège disputé, conduisant le Président de l’Assemblée à suspendre la séance, en attendant les conclusions de la réunion que le Groupe des États d’Europe occidentale et autres États a prévue de tenir demain.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
À quelques jours de la fin de sa session 2016, le Comité spécial de la décolonisation a été appelé à rester vigilant et à bien faire la différence entre « décolonisation » et « réforme coloniale » en Polynésie française. Après cette mise en garde, le Comité spécial a adopté des projets de résolution sur la Nouvelle-Calédonie et la consultation populaire prévue en 2018 et sur les 12 petites îles non autonomes et leur droit d’engranger les bénéfices du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
« Toutes les situations de colonisation ne se résolvent pas par le principe d’autodétermination car, dans certains cas, ces situations sont le résultat d’un conflit de souveraineté qui doit être résolu par les parties audit conflit », a affirmé aujourd’hui Mme Susana Malcorra devant le Comité spécial de la décolonisation. Pour l’ancienne Chef de Cabinet du Secrétaire général des Nations Unies, aujourd’hui Ministre des affaires étrangères et du culte de l’Argentine, c’est bien le cas avec les Îles Falkland (Malvinas) dont son pays et le Royaume-Uni se disputent la souveraineté.
La Commission de consolidation de la paix (CCP) a tenu aujourd’hui sa troisième session annuelle, soulignant, dans une déclaration, son engagement à continuer de fournir au Conseil de sécurité des conseils spécifiques, stratégiques et ciblées.
Après que l’Ulu, Chef coutumier, des Tokélaou a demandé que soit entendue la voix « distincte » de son peuple sur le changement climatique, le Comité spécial de la décolonisation a adopté sans vote sa résolution annuelle sur le territoire, invitant les États Membres ainsi que les organismes internationaux et régionaux à contribuer au Fonds international d’affectation spéciale pour les Tokélaou afin d’aider ses 1 400 habitants à surmonter les difficultés que leur posent la petite taille de leur territoire, son isolement et le manque de ressources.
Le Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux a adopté aujourd’hui, sans vote, sa résolution annuelle par laquelle il réaffirme le droit inaliénable du peuple portoricain à l’autodétermination et à l’indépendance. Porto Rico, État libre associé aux États-Unis, a été qualifié de « territoire colonial » par plusieurs pétitionnaires et sa Constitution de 1952 de « farce ».
Le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien organisera à l’Office des Nations Unies à Genève, les 29 et 30 juin, sa Conférence internationale en appui à la paix israélo-palestinienne.
Le Comité spécial de la décolonisation a poursuivi ce matin l’examen de la question du Sahara occidental en entendant le représentant du Front Polisario, qui a accusé la « Puissance occupante » d’avoir « choisi l’option de la confrontation avec la communauté internationale, de mettre fin au processus de paix et de pousser la région dans la direction du pire scénario ».
Après avoir élu le Burundi et le Sri Lanka à la Commission des Nations Unies pour le droit commercial international, l’Assemblée générale a suivi les recommandations de sa Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires et doté les 15 opérations de maintien de la paix de l’ONU d’un budget de 7,8 milliards de dollars pour la période allant du 1er juillet 2016 au 30 juin 2017.
La Deuxième Commission (économique et financière) a achevé, ce matin, les travaux de sa soixante-dixième session, sur une note de déception partagée par certaines délégations qui s’inquiètent de sa capacité à contribuer efficacement à la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 quand, ont-elles fait remarquer, elle n’est pas en mesure d’améliorer ses propres méthodes de travail.