Le lien entre la réforme de la gestion du Secrétariat de l’ONU et des fonctionnaires véritablement comptables de leurs actes est incontournable, ont déclaré les États-Unis, en se félicitant de la version actualisée du « dispositif d’application du principe de responsabilité au Secrétariat » soumise aujourd’hui à l’examen de la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
L’Assemblée générale a élu, ce matin, Mme María Fernanda Espinosa Garcés, Ministre des affaires étrangères de l’Équateur, à la Présidence de sa soixante-treizième session, qui démarrera le 11 septembre 2018. Mme Espinosa Garcés devient ainsi la quatrième femme élue à ce poste depuis la création des Nations Unies, il y a 73 ans.
L’Assemblée générale a adopté sans vote et sous les applaudissements, cet après-midi, une résolution qui, selon le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, marque « la transformation la plus ambitieuse » du système des Nations Unies pour le développement depuis des décennies. Elle redynamise, en particulier, le rôle du système des coordonnateurs résidents.
Nombreuses ont été les délégations, ce matin, à la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires, à applaudir les propositions du Secrétaire général pour réformer la gestion de l’ONU et à plébisciter la stricte séparation entre les politiques de gestion, d’une part, et l’appui opérationnel au terrain, d’autre part.
La logique nous échappe. C’est en substance ce qu’ont dit aujourd’hui le Groupe des 77 et la Chine, les États africains et la République-Unie de Tanzanie alors que la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires examinait le budget révisé de 184 millions de dollars que le Secrétaire général de l’ONU* demande pour les Divisions de La Haye et d’Arusha du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux internationaux pour l’ex-Yougoslavie et pour le Rwanda.
Le Comité chargé des ONG a recommandé aujourd’hui le statut consultatif général auprès du Conseil économique et social (ECOSOC) pour l’organisation iranienne « Imam Ali’s Popular Students Relief Society » et le statut consultatif spécial pour 16 ONG. Le Comité a reporté sa décision sur 41 autres dossiers.
Les États Membres se sont réunis, aujourd’hui, au sein de l’Assemblée générale pour se pencher sur le rapport* de la onzième session de la Commission de consolidation de la paix (CCP) et celui qu’a remis le Secrétaire général sur le Fonds pour la consolidation de la paix. Les délégations ont passé en revue les accomplissements dans ce domaine, tout en préconisant des méthodes de travail plus en synergie avec d’autres organes onusiens, davantage de partenariats, ainsi qu’un financement p
Il est difficile d’imaginer qu’il y a encore 15 ans, aucun instrument international n’existait pour faire face à la corruption et restituer les avoirs volés, s’est exclamé le Directeur exécutif de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), à l’ouverture du débat de haut niveau organisé aujourd’hui par l’Assemblée générale pour célébrer l’adoption, en 2003, de la Convention des Nations Unies contre la corruption et le fait que « nous sommes sur la bonne voie », selon le Président de l’Assemblée.
L’Assemblée générale a adopté par consensus, ce matin, une résolution sur l’interaction entre l’ONU, les parlements nationaux et l’Union interparlementaire (UIP), dans laquelle elle décide de célébrer, chaque année, le 30 juin, la Journée internationale du parlementarisme. La Présidente de l’UIP a appelé les parlementaires à continuer de faire le lien entre l’ONU et les électeurs, pour que les engagements internationaux « se traduisent en actes ».
Imprégné des événements sanglants survenus à Gaza en début de semaine, le deuxième et dernier jour du Forum des Nations Unies sur la question de la Palestine, intitulé « 70 ans après 1948 - Leçons pour parvenir à une paix durable », a oscillé entre espoir et pessimisme.