La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a achevé cet après-midi les travaux de sa soixante-douzième session, marquée par des échanges parfois vifs entre délégations sur des sujets controversés, comme l’a fait remarquer en clôture son Président, M. Einar Gunnarsson (Islande).
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
Après un débat durant lequel se sont succédé 28 orateurs dont le Chef de l’exécutif afghan, M. Abdullah Abdullah, l’Assemblée générale a adopté aujourd’hui sa résolution annuelle* qui écarte l’idée d’une solution « purement militaire » pour assurer la stabilité en Afghanistan.
À la veille de la clôture de ses travaux, la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a adopté aujourd’hui 14 nouveaux projets de résolution, dont trois ont nécessité une mise aux voix. Divisées come toujours sur le droit du peuple palestinien à l’autodétermination, le principe d’un appel mondial à l’action contre le racisme dans la ligne de la Conférence de Durban et les effets de la mondialisation sur les droits de l’homme, les délégations ont de nouveau exposé leurs divergences concernant le rôle des parents et des tuteurs dans l’éducation des enfants et les références à la Cour pénale internationale.
Le bras de fer entre l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité pour pourvoir le dernier des cinq sièges vacants à la Cour internationale de Justice (CIJ) s’est achevé, cet après-midi, après que le juge britannique, M. Christopher Greenwood, a retiré sa candidature. Un seul tour de scrutin, le douzième depuis le 9 novembre dernier, et le juge indien Dalveer Bhandari était réélu sous les applaudissements de l’Assemblée, avec 183 voix pour, zéro contre et 10 abstentions, sur une majorité absolue de 97 voix.
Le Chef de l’exécutif afghan, M. Abdullah Abdullah, qui a défendu une approche contre les sanctuaires terroristes, a expliqué aujourd’hui à l’Assemblée générale la nouvelle stratégie de sécurité nationale visant à vaincre le terrorisme, à travailler avec les nations qui partagent cette perception de la menace et à protéger le peuple de la violence « politisée ».
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a adopté ce matin 11 nouveaux projets de résolution, dont un seul a nécessité une mise aux voix. Des divergences de vues sont toutefois apparues sur plusieurs textes, illustrées parfois par des propositions d’amendements rejetées par des votes. Ces divergences ont porté sur des questions d’ordre social, notamment sur le droit à l’eau potable et à l’assainissement, la jeunesse et la famille.
L’Assemblée générale a adopté aujourd’hui une résolution sur le rôle du Centre régional des Nations Unies pour la diplomatie préventive en Asie centrale qui fête, cette année, son dixième anniversaire. L’Assemblée a également adopté deux autres textes sur les rapports du Comité des commissaires aux comptes et la planification des programmes, et pourvu des sièges vacants dans certains organes subsidiaires.
La Deuxième Commission, chargée des questions économiques et financières, s’est réunie cet après-midi pour adopter les premiers textes de la session. Sur les huit projets de résolution, quatre ont été adoptés par vote, dont deux portant sur le développement durable.
Le climat n’était pas consensuel, aujourd’hui, à la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, qui devait se prononcer sur divers projets de résolution au titre de divers points de son ordre du jour, notamment la promotion et protection des droits de l’homme, les rapports du Conseil des droits de l’homme et du Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, le droit des peuples à l’autodétermination et l’élimination du racisme, de la discrimination raciale, de la xénophobie et de l’intolérance qui y est associée. Les débats ont été parfois vifs, à l’image de celui qui a porté sur le projet intitulé « Lutte contre la glorification du nazisme, du néonazisme et d’autres pratiques qui contribuent à alimenter les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée ».
La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a examiné, ce matin, les modifications salariales proposées par la Commission de la fonction publique internationale (CFPI), donnant l’occasion aux États-Unis, au Japon et à l’Union européenne d’appuyer la décision, contestée par certaines agences de l’ONU, de réduire de 4,7% les indemnités des fonctionnaires de l’Office des Nations Unies à Genève, après une réévaluation à la baisse du coût de la vie.