L’ONU attend toujours de ses États Membres la somme de 1,4 milliard de dollars sur un budget ordinaire 2020 de 2,8 milliards, a annoncé aujourd’hui à la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires, Mme Catherine Pollard, Secrétaire générale adjointe chargée des stratégies et politiques de gestion et de la conformité.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
Cet après-midi, au troisième jour du débat général commun de la Quatrième Commission, la question des utilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique a retenu, entre autres, l’attention des délégations. Qu’il s’agisse de nations se livrant à des activités spatiales ou pas, les délégations ont commenté la place croissante que prennent les applications découlant des technologies et services spatiaux dans le monde moderne.
La pandémie de COVID-19 a une fois encore pesé sur les débats de la Deuxième Commission (questions économiques et financières), qui avaient aujourd’hui pour objet le développement, la sécurité alimentaire et la nutrition.
Bien que son concept reste controversé, le droit au développement a mobilisé aujourd’hui l’attention de la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles.
La Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a poursuivi, ce matin, son débat général au titre de tous les points de son ordre du jour. Une fois encore, le désarmement nucléaire, les différends régionaux et leur cortège de violations supposées de normes internationales du désarmement et de la non-prolifération ont dominé les interventions de la trentaine de délégations entendues ce jour.
Fidèle à son programme de travail, la Sixième Commission, chargée des affaires juridiques, a terminé cet après-midi ses débats sur les crimes contre l’humanité et sur l’administration de la justice à l’ONU. Elle a abordé ensuite un tout nouveau point: la question du renforcement et de la promotion du régime conventionnel international.
La lutte contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants a dominé, aujourd’hui, les échanges entre la Troisième Commission et les titulaires de mandat consacrés, cette fois encore, à la promotion et à la protection des droits de l’homme.
Au deuxième jour du débat général conjoint de la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation, le Groupe des Amis de la langue espagnole au sein des Nations Unies s’est livré à un vibrant plaidoyer en faveur de la parité linguistique entre les six langues officielles de l’ONU et du multilinguisme en appelant le Département de la communication globale à passer d’une « culture de la traduction », qui fonctionne sur la base de textes en anglais, à une authentique « culture multilingue », dans laquelle les particularités de chacune des langues seraient prises en compte à tous les stades de la communication.
Alors que les questions de désarmement et de non-prolifération nucléaires sont aujourd’hui encore restées au cœur des préoccupations exprimées au débat général de la Première Commission (désarmement et sécurité internationale), les questions relatives à la sécurité en Europe ont été abondamment abordées, avec les interventions de l’Ukraine, de la Géorgie et de la Lituanie, dont le représentant a mis en doute la pertinence des mécanismes de règlement de conflit sur le continent.
La Deuxième Commission chargée des questions économiques et financières a examiné, ce matin, le rapport du Secrétaire général de l’ONU sur le Nouveau Programme pour les villes et le renforcement du Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat), l’occasion pour les États Membres de souligner l’importance de soutenir financièrement l’organisme et d’appuyer son rôle dans le relèvement après la pandémie de COVID-19.