L’Assemblée générale a entendu aujourd’hui le juge Carmel Agius, Président du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux internationaux pour le Rwanda et l’ex-Yougoslavie, saluer « l’avancée majeure » qu’a été l’arrestation, le 16 mai dernier, en France, de Félicien Kabuga, un des sept fugitifs qui a échappé à la justice pendant plus de 20 ans. Cette arrestation, a souligné le juge qui présentait son huitième rapport d’activités, démontre l’importance « cruciale » de la coopération des États avec le Mécanisme.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a examiné aujourd’hui tout un éventail de questions allant de l’impact de la COVID-19 sur l’extrême pauvreté et le logement, au problème de la privatisation de l’eau en passant par l’hygiène menstruelle dans les écoles et l’impact des changements climatiques à évolution lente sur les déplacements de population.
La Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a poursuivi cet après-midi son débat sur l’état de droit aux niveaux national et international. À l’unanimité, la trentaine de délégations à s’exprimer ont réaffirmé leur attachement à ce principe, tant il est à la base de la démocratie, des droits de l’homme, du développement et du règlement pacifique des différends.
Cet après-midi, la Secrétaire générale adjointe du Département de la communication globale (DCG), Mme Melissa Fleming, a à nouveau pris la parole devant la Quatrième Commission, cette fois-ci pour promouvoir son appel à l’action pour « Marquer une pause » avant de partager une information sur les réseaux sociaux, une initiative qui a pour objectif de lutter contre la désinformation au sujet de la COVID-19. Mais auparavant, elle a remercié les délégations pour leurs nombreuses références positives et suggestions réfléchies à la suite de son intervention de la semaine dernière. Elle leur a assuré avoir pris note des points spécifiques qu’elles avaient soulevés et auxquels le Département répondra dans une communication écrite adressée au Président de la Commission.
Si la pandémie actuelle frappe les populations vulnérables de manière disproportionnée, les migrants figurent au premier rang de ses victimes pour des raisons liées à leur statut: tel est le constat qu’ont partagé, aujourd’hui, plusieurs titulaires de mandat venus dialoguer virtuellement avec les membres de la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, sur le sort des enfants et des travailleurs migrants en cette période de crise mondiale.
La Première Commission, chargée du désarmement et de la sécurité internationale, a achevé aujourd’hui son débat général, auquel elle aura consacré neuf séances, dominées par les appels pressants au désarmement nucléaire dans un contexte de tensions internationales croissantes et de reprise de la course aux armements.
L’examen, cet après-midi, par la Deuxième Commission chargée des questions économiques et financières, de la note* du Secrétaire général sur les « répercussions économiques et sociales de l’occupation israélienne sur les conditions de vie du peuple palestinien dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et de la population arabe du Golan syrien occupé », a conduit une douzaine de délégations à réclamer des dédommagements à Israël pour l’exploitation des ressources naturelles dans ces territoires.
La situation des défenseurs des droits de l’homme dans le contexte de la pandémie de COVID-19 a mobilisé, aujourd’hui, l’attention de la Troisième Commission chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, lors d’un dialogue virtuel avec les titulaires de mandats également marquée par des appels à se mobiliser contre les disparitions forcées et à promouvoir un ordre international démocratique et équitable.
La Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a achevé ce matin un débat inédit sur le renforcement et la promotion du régime conventionnel international en entendant une vingtaine de délégations se prononcer en faveur de la modernisation de l’enregistrement et de la publication des traités, par le recours notamment à des moyens électroniques.
Tout au long de l’histoire de l’ONU, certaines des réponses « les plus fortes, les plus cohérentes et les plus efficaces » aux crises mondiales ont été initiées dans les régions.