Ce matin, alors que la liste des intervenants au débat général conjoint de la Commission de questions politiques spéciales et de la décolonisation parvenait à sa fin, deux questions ont dominé ses délibérations, à savoir la situation au Sahara occidental et les activités de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
Dans les propos que le Président de la Cour internationale de Justice (CIJ) a tenus hier, les délégations ont décelé avec satisfaction une confiance accrue dans cette « institution essentielle pour la paix et l’ordre juridique international ».
Malgré ses années d’expérience sur le terrain, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) n’a « jamais connu une crise de cette ampleur ». C’est l’alerte lancée, aujourd’hui, par le chef de cette agence onusienne, qui a profité d’un dialogue virtuel avec la Troisième Commission pour rappeler la vulnérabilité des personnes déplacées, des demandeurs d’asile et des migrants confrontés à une précarité extrême dans le contexte de la pandémie de COVID-19.
Le Président de la Cour pénale internationale (CPI), M. Chile Eboe-Osuji a prononcé, aujourd’hui, devant l’Assemblée générale, un vibrant plaidoyer en faveur de la Cour qui, bien que perfectible, a réussi, depuis sa création dans les années 90 lors d’un « moment de lucidité de l’histoire », à desserrer le « joug de la tyrannie » et à planter fermement « le drapeau de l’établissement des responsabilités ». « Serait-il possible aujourd’hui de créer la CPI au vu des circonstances géopolitiques? », a demandé le Président.
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, s’est penchée, aujourd’hui, sur le mercenariat et l’élimination de la discrimination raciale au cours d’une série de dialogues virtuels pendant lesquels l’impact de la pandémie de COVID-19 et des violences policières sur les personnes d’ascendance africaine a été mis en exergue à plusieurs reprises.
La Première Commission (désarmement et questions de sécurité internationale) a tenu, ce matin, sa troisième et dernière séance virtuelle, consacrée à l’audition de plusieurs dirigeants d’organismes constitutifs du mécanisme de désarmement de l’ONU.
La pandémie de COVID-19 se révèle être « non seulement une crise sanitaire mais aussi une crise majeure des droits de l’homme », ce qui a de fortes répercussions sur les travaux des organes et mécanismes afférents de l’ONU, lesquels continuent néanmoins d’agir malgré les difficultés, a souligné, aujourd’hui, la Présidente du Conseil des droits de l’homme (CDH), lors d’un dialogue virtuel nourri avec les membres de la Troisième Commission.
L’impact sur le respect de la vie privée de l’utilisation de la technologie dans la réponse à la COVID-19 a mobilisé, aujourd’hui, l’attention de la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, qui a également scruté l’impact de la crise sanitaire sur les personnes LGBT et le droit à la santé au cours d’une série de dialogues virtuels avec des titulaires de mandat.
Quelles mesures les États devraient-ils prendre pour lutter efficacement contre la traite des personnes? Sur quoi la communauté internationale devrait-elle concentrer ses efforts pour éliminer le travail des enfants d’ici à 2025? Et comment atténuer l’impact de la COVID-19 sur les victimes des formes contemporaines d’esclavage?
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a poursuivi, aujourd’hui, son dialogue virtuel avec les titulaires de mandat, l’occasion pour les délégations d’examiner des questions aussi variées que la perspective de genre dans les processus de justice transitionnelle, la diligence raisonnable des entreprises opérant dans les zones de conflit ou encore l’approche juridique de la gestion des charniers.