L’Assemblée générale a commémoré aujourd’hui le cinquantième anniversaire du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et celui du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, avancée « historique » dans les efforts visant à promouvoir et à protéger les droits de l’homme. Mais, en ces temps troublés, marqués par la montée des antagonismes et une « indifférence froide » envers les souffrances humaines engendrées par les conflits et les privations, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme a dit craindre « un possible retour en arrière ».
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale: Couverture des réunions
Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, M. Zeid Ra’ad Al Hussein, qui présentait aujourd’hui son rapport annuel* devant la Troisième Commission, s’est déclaré profondément préoccupé par l’ampleur des violations du droit international humanitaire et du droit international relatif aux droits de l’homme dans le contexte des conflits, lesquelles ont un impact dévastateur en termes de souffrances humaines.
« L’utilisation des six langues officielles s’avère insuffisante pour faire part des activités de l’ONU à des audiences qui ne parlent aucune de ces six langues », a rappelé, cet après-midi, le représentant de l’Inde devant la Quatrième Commission (Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation), argument repris par de nombreuses délégations pour justifier la nécessité de renforcer le multilinguisme dans toutes les activités du Département de l’information des Nations Unies (DPI).
Intervenant pour la dernière fois devant la Troisième Commission, le Rapporteur spécial sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, M. Juan Méndez, a préconisé l’élaboration d’un protocole universel pour favoriser des méthodes d’interrogatoires non coercitives.
La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires s’est penchée, ce matin, sur la phase finale de la réhabilitation du Siège de l’ONU à New York dont le dernier coup de marteau sera donné en avril 2017, après 14 années de travaux et 2,3 milliards de dollars d’investissement.
Au cours du débat de la Deuxième Commission (économique et financière) sur « la mondialisation et l’interdépendance », ce matin, de nombreuses délégations ont appelé à un ordre économique international plus juste et souligné le rôle des migrations dans le développement.
Les États Membres appellent au renforcent des instruments de non-prolifération des armes de destruction massive
La Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a poursuivi, ce matin, son débat thématique sur les armes de destruction massive. Comme hier, l’accent a été mis sur le conflit syrien au cours duquel, d’après le Mécanisme d’enquête conjoint de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) et de l’ONU, le régime syrien a employé au moins deux fois des armes de cette nature.
Si elles permettent de préserver la biodiversité pour le bien de toute l’’humanité, les zones dites « protégées » sont également associées à des violations des droits fondamentaux des peuples autochtones, a souligné, aujourd’hui, devant la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, la Rapporteuse spéciale sur l’es droits des peuples autochtones, Mme Victoria Tauli-Corpuz.
L’éradication de la pauvreté sous toutes ses formes et dimensions, y compris l’extrême pauvreté, demeure le plus grand défi mondial et une condition essentielle pour le développement durable, ont estimé les délégations de la Deuxième Commission, chargée des questions économiques et financières, dont celle de la Thaïlande qui s’exprimait au nom du Groupe des 77 et la Chine (G77).
La Première Commission chargée du désarmement et de la sécurité internationale a achevé aujourd’hui son débat thématique consacré aux armes nucléaires, les points de vue continuant de diverger sur la proposition de convoquer en 2017 des négociations sur un traité d’interdiction des armes nucléaires, seules armes de destruction massive à ne pas être interdites. La Commission a aussi ouvert son débat thématique sur les armes chimiques et biologiques.