« Il est impératif de défendre les trois principes du maintien de la paix qui ne sauraient être remis en cause pour assurer le succès des missions », a estimé, ce matin, le représentant de la Chine qui est intervenu lors de la troisième journée du débat sur l’examen de l’ensemble des opérations de maintien de la paix à la Quatrième Commission (questions politiques spéciales et décolonisation).
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale: Couverture des réunions
Quel poids accorder à d’autres acteurs que les États tant dans la détermination du droit international coutumier que dans le cadre des accords et pratique ultérieurs dans le contexte de l’interprétation des traités? C’est la question que se sont posée ce matin de nombreuses délégations à la Sixième Commission, qui poursuivait l’examen du rapport de la Commission du droit international entamé la veille.
Le Rapporteur spécial sur le droit à la vie privée, M. Joseph Cannataci, a, aujourd’hui devant la Troisième Commission, fait part de ses inquiétudes au sujet de la propension croissante des gouvernements à adopter des mesures de surveillance de masse, dont certaines violent des droits fondamentaux tel que celui au silence des individus.
La Sixième Commission (chargée des affaires juridiques) a entamé, ce matin, l’examen du rapport annuel de la Commission du droit international (CDI), point de son ordre du jour qui doit retenir son attention jusqu’au 2 novembre.
La Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a entendu ce matin plusieurs responsables du désarmement régional des Nations Unies alors que les trois centres de l’ONU situés en Afrique, en Asie et en Amérique latine célèbrent cette année leurs 30 ans d’existence.
Si de grands progrès ont été réalisés depuis 1990, près de 800 millions de personnes dans le monde restent sous-alimentées. C’est le constat du Rapport du Secrétaire général sur le développement agricole, la sécurité alimentaire et la nutrition*, présenté ce matin à la Deuxième Commission (économique et financière) par M. Shantanu Mukherjee, de la Division du développement durable du Département des affaires économiques et sociales (DAES).
Les délégations à la Quatrième Commission (chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation) ont poursuivi, aujourd’hui, leur débat sur les questions relatives au maintien de la paix, en mettant l’accent sur la sécurité des soldats de la paix et la tolérance zéro face aux abus sexuels.
La réalité quotidienne de beaucoup de personnes dans le monde est celle d’un empiètement sur leurs droits, plutôt qu’une expansion de ceux-ci, a constaté ce matin, devant la Troisième Commission, le Président de l’Assemblée générale, M. Peter Thomson, en évoquant le sort de millions de réfugiés et de migrants qui fuient les conflits armés, la violence, l’intolérance et la persécution.
De nombreuses délégations de la Deuxième Commission (économique et financière) ont, au cours de la dernière séance consacrée aux questions de politique macroéconomique et sur le suivi et la mise en œuvre des textes issus des conférences internationales sur le financement du développement, averti que la dette souveraine des États pourrait entraver leurs efforts en vue de mettre en œuvre le Programme de développement durable à l’horizon 2030. Elles ont ainsi rappelé que cela avait déjà été le cas dans le contexte de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
La Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a poursuivi, ce matin, son débat thématique sur les armes classiques. Les délégations ont notamment souligné l’importance de parvenir à l’universalisation et à une application équilibrée des traités pertinents, notamment la Convention sur certaines armes classiques et le Traité sur le commerce des armes. Le caractère urgent de l’élimination des mines antipersonnel, obstacle persistant au développement durable et à la stabilité politique a également été souligné.