L’Instance permanente sur les questions autochtones a poursuivi, cet après-midi, son débat sur ses six domaines d’action (développement économique et social, culture, environnement, éducation, santé et droits humains), avant d’entendre un bilan du Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les peuples autochtones, présenté par sa présidente, Mme Marjolaine Etienne
En cours au Siège de l'ONU
Conseil économique et social
La Commission de la population et du développement a conclu, ce matin, sa cinquante-cinquième session sur une note consensuelle en adoptant sans vote une résolution portant sur le thème central de cette semaine de travaux : « Population et développement durable, en particulier une croissance économique soutenue et inclusive ».
Une vingtaine de délégations et représentants des peuples autochtones ont pointé ce matin, au quatrième jour des travaux de l’Instance permanente sur les questions autochtones, l’impact désastreux des activités extractives, de la déforestation et de la monoculture intensive et de la militarisation sur le bien-être et les droits humains des populations autochtones.
Le forum du Conseil économique et social (ECOSOC) consacré au suivi du financement du développement s’est achevé, ce jeudi, avec l’adoption d’un document final détaillant les obstacles à surmonter et les moyens d’atteindre les objectifs de développement durable dans les années à venir par un financement approprié, dans un contexte marqué de multiples crises grevant les budgets des États et compromettant gravement la réalisation du Programme 2030. Un texte qui invite aussi l’Assemblée générale à déterminer s’il y a lieu de convoquer une quatrième Conférence internationale sur le financement du développement.
À la veille de la clôture de sa cinquante-cinquième session, la Commission de la population et du développement a tenu, ce matin, une quatrième et dernière table ronde centrée cette fois sur le programme de travail du Secrétariat de l’ONU dans le domaine de la population, l’occasion pour les intervenants de présenter leurs priorités nationales en termes de données et de capacités.
Cet après-midi, la Commission de la population et du développement a fini son débat général avec les interventions d’une vingtaine d’organisations de la société civile, après avoir également entendu les représentants de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et d’ONUSIDA. Ces organisations, qui opèrent au plus près des populations, ont été nombreuses à souligner l’importance de l’accès à la santé sexuelle et reproductive en tant que facteur déterminant pour l’émancipation des femmes et leur place sur le marché du travail.
La troisième journée de travaux de l’Instance permanente sur les questions autochtones a été marquée par l’intervention, dans le cadre d’une discussion avec plusieurs titulaires de mandat, de la Coordination des organisations autochtones de l’Amazonie brésilienne (COIAB) qui a dénoncé l’inaction du Gouvernement brésilien face aux violations des droits des peuples autochtones par les industries extractives et accusé le Président du Brésil de « politique génocidaire » à l’égard des peuples autochtones qui ont choisi l’isolement comme mode de vie en Amazonie.
Le forum sur le suivi du financement du développement s’est penché, aujourd’hui, sur la construction d’une fiscalité juste et efficace, construction qui résulterait notamment d’une lutte plus efficace contre les flux financiers illicites. Les pays en développement ont estimé que la taxation devait être au cœur des programmes nationaux d’action en faveur du développement, y compris ceux dédiés à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD).
« Une note d’espoir » a marqué la fin de la deuxième journée de la vingt et unième session de l’Instance permanente sur les questions autochtones. Au terme d’une discussion sur le thème principal, le Président de l’Instance, M. Darío José Mejía Montalvo, a salué la volonté de certains États de travailler sur un instrument contraignant réglementant les activités des entreprises et leurs relations avec les peuples autochtones en mettant l’accent sur le consentement préalable, libre et éclairé.
Retrouver le chemin du développement durable dans le contexte actuel ne sera pas chose facile. Les participants de la réunion spéciale de haut niveau tenue aujourd’hui, à New York, en sont tous convenus à des degrés divers.