La Commission du développement social a terminé, ce matin, les travaux de sa soixantième session en engageant les États Membres à faciliter l’accès équitable et à prix raisonnable aux services de base.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil économique et social
À la veille de sa séance de clôture, la Commission du développement social a poursuivi, aujourd’hui, son débat général sur le thème prioritaire de sa soixantième session, permettant aux États Membres et aux ONG d’égrener mesures, programmes et recommandations destinés à combattre les fléaux de la faim et de la pauvreté dans l’optique d’une reprise post-COVID-19 inclusive et résiliente. Une longue liste dans laquelle la lutte contre l’exclusion sociale et le développement de l’agriculture durable ont à nouveau figuré en bonne place.
À l’entame de sa seconde semaine de travaux, la Commission du développement social du Conseil économique et social (ECOSOC) a entendu une quarantaine de délégations dans le cadre de sa discussion générale, dont certaines ont appelé à davantage de mesures d’inclusion pour faire reculer la faim et la pauvreté, y compris en impliquant davantage les jeunes, les femmes et les groupes vulnérables.
La Commission du développement social a clos la première semaine de sa soixantième session cet après-midi en entendant les délégations faire le point sur les mesures prises à l’échelon national pour atténuer la faim et la pauvreté exacerbées par la pandémie de COVID-19 et convenir que l’éradication de la pauvreté ne pourra être atteinte sans s’attaquer aux menaces qui pèsent sur la sécurité alimentaire.
Au quatrième jour de sa session 2022, la Commission du développement social a poursuivi, aujourd’hui, sa réflexion sur les moyens de faire reculer la faim et la pauvreté dans le cadre d’une reprise post-COVID-19 inclusive et résiliente en entendant les participants à un forum multipartite centré sur ce thème prioritaire plaider en faveur d’investissements dans l’agriculture durable et la création d’emplois décents, tout particulièrement dans les zones rurales.
À mesure que les pays sortent de la pandémie de COVID-19, l’élaboration de stratégies de relance est l’occasion de commencer à reconstruire en mieux pour surmonter les obstacles à la mise en œuvre du Programme 2030 dans son intégralité, ont convenu en substance aujourd’hui les panélistes qui sont intervenus dans le cadre de deux tables rondes virtuelles organisées par la Commission du développement social. Elles ont permis de passer en revue les politiques nationales et mesures adoptées pour combattre la faim et la pauvreté dans l’optique de mettre intégralement en œuvre le Programme 2030 selon le calendrier prévu*.
La poursuite des travaux de la Commission du développement social a été l’occasion, aujourd’hui, pour nombre d’États Membres, de vanter les mérites des systèmes de protection sociale pour amortir les effets de la pandémie et préparer un relèvement post-COVID-19 inclusif et résilient.
Éliminer la pauvreté et la faim sous toutes leurs formes aux fins de la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030, en assurant un « relèvement inclusif et résilient après la COVID-19 pour garantir à chaque personne des moyens de subsistance, le bien-être et la dignité ». Avec ce thème prioritaire comme fil rouge de ses travaux, la Commission du développement social a ouvert, aujourd’hui, sa soixantième session, qui se déroulera en mode hybride jusqu’au 16 février prochain, date à laquelle seront adoptées les recommandations de cet organe subsidiaire du Conseil économique et social (ECOSOC).
Pour sa seconde journée de débats consacrée à la coordination, le Conseil économique et social (ECOSOC) a continué de mettre l’accent sur les moyens d’assurer le relèvement postpandémie tout en accélérant la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030, les progrès à cet égard ayant été ralentis par les efforts considérables déployés au niveau international pour lutter contre la COVID-19.
Alors que le monde reconnaît l’ampleur de la tâche pour reconstruire en mieux après la pandémie de COVID-19, qui va coûter 13 800 milliards de dollar à l’économie mondiale d’ici à 2024, et atteindre les objectifs de développement durable pour 2030, les membres du Conseil économique et social (ECOSOC) ont discuté avec des nombreux experts, aujourd’hui, sur les moyens de « tirer parti de l’ECOSOC pour une reprise inclusive et résiliente guidée par le Programme 2030 », selon le thème fixé pour les deux jours de débats de la session de coordination.