À la veille de la clôture de sa cinquante-cinquième session, la Commission de la population et du développement a tenu, ce matin, une quatrième et dernière table ronde centrée cette fois sur le programme de travail du Secrétariat de l’ONU dans le domaine de la population, l’occasion pour les intervenants de présenter leurs priorités nationales en termes de données et de capacités.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil économique et social: Couverture des réunions
Cet après-midi, la Commission de la population et du développement a fini son débat général avec les interventions d’une vingtaine d’organisations de la société civile, après avoir également entendu les représentants de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et d’ONUSIDA. Ces organisations, qui opèrent au plus près des populations, ont été nombreuses à souligner l’importance de l’accès à la santé sexuelle et reproductive en tant que facteur déterminant pour l’émancipation des femmes et leur place sur le marché du travail.
La troisième journée de travaux de l’Instance permanente sur les questions autochtones a été marquée par l’intervention, dans le cadre d’une discussion avec plusieurs titulaires de mandat, de la Coordination des organisations autochtones de l’Amazonie brésilienne (COIAB) qui a dénoncé l’inaction du Gouvernement brésilien face aux violations des droits des peuples autochtones par les industries extractives et accusé le Président du Brésil de « politique génocidaire » à l’égard des peuples autochtones qui ont choisi l’isolement comme mode de vie en Amazonie.
Le forum sur le suivi du financement du développement s’est penché, aujourd’hui, sur la construction d’une fiscalité juste et efficace, construction qui résulterait notamment d’une lutte plus efficace contre les flux financiers illicites. Les pays en développement ont estimé que la taxation devait être au cœur des programmes nationaux d’action en faveur du développement, y compris ceux dédiés à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD).
« Une note d’espoir » a marqué la fin de la deuxième journée de la vingt et unième session de l’Instance permanente sur les questions autochtones. Au terme d’une discussion sur le thème principal, le Président de l’Instance, M. Darío José Mejía Montalvo, a salué la volonté de certains États de travailler sur un instrument contraignant réglementant les activités des entreprises et leurs relations avec les peuples autochtones en mettant l’accent sur le consentement préalable, libre et éclairé.
Retrouver le chemin du développement durable dans le contexte actuel ne sera pas chose facile. Les participants de la réunion spéciale de haut niveau tenue aujourd’hui, à New York, en sont tous convenus à des degrés divers.
Cet après-midi, la Commission de la population et du développement a poursuivi son débat général, entamé hier au niveau ministériel, en plaidant pour de meilleures données et de meilleures informations, mieux ventilées, afin d’optimiser le potentiel du capital humain et d’atteindre les dividendes démographiques, et pour une aide accrue aux systèmes de données en général.
À l’ouverture du forum du Conseil économique et social sur le suivi du financement du développement, qui se tient du 25 au 28 avril, les participants ont entendu l’appel du Secrétaire général du l’ONU à « sauver de toute urgence les objectifs de développement durable » et à venir au secours des pays les plus vulnérables à une économie mondiale sous pression.
La Commission de la population et du développement a lancé, aujourd’hui, les travaux de sa cinquante-cinquième session, avec pour thème central « Population et développement durable, en particulier croissance économique soutenue et inclusive ». Une orientation thématique unanimement saluée par les intervenants de cette séance inaugurale, responsables onusiens, experts et une quarantaine de délégations, alors que la pauvreté et les autres formes d’inégalité font l’objet d’une attention renouvelée à la lumière de la pandémie de COVID-19 et de son impact sur l’économie, et sur fond de guerre en Ukraine.
L’Instance permanente sur les questions autochtones a donné, aujourd’hui, le coup d’envoi de sa vingt et unième session placée sous le thème: « Les peuples autochtones, le commerce, l’autonomie et les principes des droits humains en matière de diligence requise, y compris le consentement préalable, libre et éclairé. » Alors qu’a démarré, cette année, la célébration de la première Décennie internationale des langues autochtones (2022-2032), cette première journée de travaux a également laissé une place importance à la diversité linguistique, objet d’un échange entre les représentants autochtones réunis en présentiel pour la première fois depuis la pandémie.