Session ordinaire de 2022,
21e et 22e séances plénières – matin & après-midi
ONG/942

Le Comité des ONG recommande le statut consultatif spécial pour quatre ONG, dont la Malala Fund qui poursuit la mission d’éducation chère à la lauréate du Prix Nobel

Le Comité chargé des organisations non gouvernementales (Comité des ONG) a recommandé aujourd’hui le statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social (ECOSOC) pour quatre ONG, dont la Malala Fund, une ONG américaine qui entend perpétuer la mission d’éducation des filles qui a valu à la pakistanaise Malala Yousafzai de recevoir le prix Nobel de la paix à seulement 17 ans.  Le Comité a en outre décidé de reporter sa décision pour 96 organisations qui devront fournir des éléments de réponse aux questions posées par les membres du Comité. 

La Malala Fund a été légalisée le 8 février 2016 aux États-Unis, mais elle se présente comme une organisation à portée internationale qui travaille pour « un monde où chaque fille peut choisir son avenir ».  L’ONG travaille avec d’autres organisations de la société civile, le secteur privé et les gouvernements du monde entier pour concrétiser le droit de chaque fille à 12 années d’éducation gratuite, sûre et de qualité. 

L’ONG entend aussi remettre en question les normes sociales qui limitent le potentiel des filles, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la salle de classe.  Cela passe par la sensibilisation, le dialogue communautaire et le renforcement des cadres juridiques et politiques connexes.  De même, elle œuvre à améliorer la qualité de l’éducation et à veiller à ce que la scolarisation soit exempte de préjugés sexistes. 

 La mission de la Malala Fund s’inspire du combat pour l’éducation des filles mené par Malala Yousafzai qui a été la plus jeune lauréate du prix Nobel de la paix.  Cette militante pakistanaise a été victime d’un attentat en octobre 2012 alors qu’elle revenait de l’école.  Après son rétablissement, elle a créé la Malala Fund, une organisation caritative dédiée à donner à chaque fille la possibilité de réaliser un avenir qu’elle choisit.  Avec plus de 130 millions de filles non scolarisées aujourd’hui, il reste encore du travail à faire, précise la fondation sur son site Internet. 

Le Comité des ONG peut recommander trois différents statuts consultatifs auprès de l’ECOSOC: le statut consultatif général, le statut consultatif spécial et l’inscription sur la Liste. 

Le premier statut est réservé aux grandes ONG internationales dont les domaines d’action et de travail couvrent la majorité des points contenus dans l’agenda de l’ECOSOC et de ses organes subsidiaires.  Ces ONG sont habilitées à soumettre au Conseil des communications écrites et des pétitions, et à proposer l’inscription de points à l’ordre du jour.  Le statut consultatif spécial est octroyé aux ONG travaillant dans un domaine spécifique et les autorise à soumettre des communications écrites et des pétitions à l’ECOSOC.  Enfin, la Liste va aux ONG qui ont tendance à travailler d’une manière plus technique et/ou restreinte.  Elles ne peuvent soumettre au Conseil que des communications écrites. 

Le Comité des ONG poursuivra les travaux demain, vendredi 2 septembre, à partir de 10 heures. 

Octroi du statut consultatif spécial

  1. The Malala Fund (États-Unis)
  2. International Rice Research Institute (Philippines)
  3. John Retreat Center Cameroon (Cameroun)
  4. G.A.T.–Grupo Português de Activistas sobre Tratamentos de VIH/SIDA–Pedro Santos (Portugal)

Examen des demandes de statut consultatif

La Fédération de Russie a demandé à Tai Studies Center (États-Unis) de préciser les contours de son partenariat avec une autre ONG qui l’a financée précédemment.  Les États-Unis ont aussi demandé des détails sur le partenariat envisagé avec l’ECOSOC par l’ONG The Assembly of Representatives of the Peoples Living on the Territory of the Republic of Tatarstan Regional Public Organization (Fédération de Russie).  À l’ONG The Auschwitz Institute for Peace and Reconciliation (États-Unis), la Türkiye a demandé comment elle assure son indépendance, étant donné qu’elle reçoit des subventions gouvernementales.  Pour la Chine, il est important de savoir si les activités à l’étranger de l’ONG The Bar Human Rights Committee (Royaume-Uni) sont supervisées.  La même délégation entend aussi comprendre les mécanismes de coopération mis en place par The Center for Justice and Accountability (États-Unis). 

Les États-Unis ont demandé par la suite à connaître les sources de financement pour les exercices 2022 et 2023 de l’organisation The Global Energy Association on Development of International Research and Projects in the Field of Energy (Fédération de Russie).  La Türkiye veut comprendre pour sa part comment The Global Initiative against Transnational Organized Crime (Suisse) entend créer son indice de vulnérabilité.  De son côté, la Chine a souhaité comprendre comment The ONE Campaign (États-Unis), installée en Amérique du Nord, entend mener des activités en Afrique.  Cuba a souhaité voir plus de détails expliquant l’origine des fonds reçus par Tom Lantos Foundation for Human Rights and Justice (États-Unis), avant de demander à Transitional Justice Working Group (République de Corée) d’expliquer pourquoi les deux tiers de ses ressources sont dédiées aux frais administratifs et non aux projets.  La Grèce a invité Turkish Marine Research Foundation (Türkiye) à fournir davantage d’informations sur la nature de l’audit annuel dont elle fait mention dans son dossier de candidature.  La même délégation a demandé comment Türkiye Gençlik Vakfi (Tügva) (Türkiye) sélectionne ses bénévoles à travers le monde. 

La Chine a ensuite invité United for Human Rights (Suisse) à préciser que Taiwan est une province de Chine et non un pays.  La Fédération de Russie a précisé reposer une question antérieure sur la mise à disposition de la liste des organisations russes partenaires de l’ONG Urgent Action Fund for Women’s Human Rights (États-Unis).  La Chine a pour sa part demandé des détails sur la collaboration entre cette ONG et l’ECOSOC.  Cuba a ensuite souhaité obtenir des informations sur les partenaires de Verein Euro Mea (Suisse), avant que l’Inde ne formule la même demande à la Vithu Trust Fund (Royaume-Uni).  La Chine a invité Youth for Human Rights International (États-Unis) à corriger la dénomination de Taiwan disponible sur son site Internet, et la Grèce a demandé plus de détails sur certaines activités de Österreichischer Rat Für Nachhaltige Entwicklung - Österreichischer Nachhaltigkeitsrat für soziale, ökologische und ökonomische Angelegenheiten (Autriche). 

La Türkiye a demandé des précisions sur le statut vis-à-vis de l’ECOSOC de Armenian Women for Health and Healthy Environment NGO (Arménie) ainsi que sur les missions d’assistance menées par « Mission Armenia » Charitable Non-governmental Organization (Arménie).  Israël entend comprendre comment Adyan Association (Liban) assure son indépendance alors que 68% de ses ressources sont d’origine gouvernementale.  L’Inde a demandé à Arab Media Union (Égypte) de clarifier ses liens avec l’organisation parente.  La Fédération de Russie veut comprendre les procédures de sélection des dirigeants de l’organisation Asia Pacific Transgender Network (Thaïlande).  La même délégation a demandé à quel titre l’Association Tous pour l’intégration des migrants au Maroc (Maroc) a pris part à des activités des Nations Unies.  Quelle est la nature des rapports avec le Gouvernement et d’autres partenaires non gouvernementaux? a demandé de son côté le Nicaragua à l’Association de l’Alliance Nationale des Chourafa Naciryiene et leurs cousins, chargés des affaires de la Zaouia Naciria (Maroc). 

Cuba a par la suite souhaité obtenir de plus amples informations sur les menaces à la paix civile en Amérique latine qu’aurait constatées Associação Nacional de Juristas Evangélicos – ANAJURE (Brésil).  La Türkiye a demandé comment Assyrian Documentation Centre (Afghanistan) garantit la véracité des informations transmises par des ONG et individus partenaires, tandis que le Nicaragua a voulu des précisions sur les réponses reçues en mai dernier de la part de Charity Organization "International Charity Foundation "Global Ukraine" (Ukraine).  La Chine a ensuite demandé des explications sur les liens entre certains organes subsidiaires de l’ECOSOC et Dr. APJ Abdul Kalam International Foundation (Inde).  À Habilian Association (Iran), les États-Unis ont demandé des détails sur l’utilisation des fonds alloués au soutien des personnes vulnérables.  En direction de l’ONG Imam Khomeini Relief Foundation (Iran), la même délégation a demandé des précisions sur les produits qu’elle prétend fabriquer et commercialiser. 

La Chine a invité Instance démocratique pour la citoyenneté et les droits de l’homme (Maroc) à fournir des explications de ses dépenses, avant que le Nicaragua ne demande des informations complémentaires sur les activités de l’ONG International Anti Terrorism Movement (Inde).  Le Pakistan a demandé de son côté à International Human Right Organization (Pakistan) de corriger certaines réponses dans sa demande et de fournir la liste des violations des droits humains répertoriées au Pakistan par l’organisation.  L’Inde a demandé à Life Bliss Foundation (Singapour) de préciser si elle a des relations avec Swami Nithyananda qui fait l’objet de poursuites judiciaires en Inde.  Bahreïn a demandé des précisions sur les dirigeants de Mwatana Organization for Human Rights (Yémen).  Pour la Chine, il est important d’avoir des détails sur les 19 succursales de Non-Governmental Organization « Association Of Wives And Mothers Of Soldiers Participating In Ato » (Ukraine).  La Fédération de Russie a demandé à l’ONG L’Ange Gardien (Bénin) d’expliquer comment les décisions sont prises en son sein. 

À l’ONG Palestinian Association for Human Rights (Witness) (Liban), Israël a demandé comment elle maintient son impartialité alors que 88% de ses fonds proviennent du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).  L’Inde a souhaité recevoir les états financiers audités des années passées de l’organisation Persatuan Penganut Nithyananda Sangha Malaysia (Malaisie).  Il est demandé à Pusat Komas SDN. BHD. (Malaisie) par Israël de préciser si elle mène des activités hors de la Malaisie.  Le Burundi a demandé des détails sur le champ des activités couvert par Solidariteit/Solidarity (Afrique du Sud).  Cuba a souhaité obtenir une liste des donateurs de l’ONG The Union of Non-governmental Associations “The International Non-governmental Organization The World Union of Cossack Atamans" (Kazakhstan).  Une préoccupation similaire a été relevée par le Pakistan à l’endroit de l’organisation The Voice Society (Pakistan) qui doit préciser si elle reçoit exclusivement des fonds étrangers.  La même délégation a convié Zam Zam Foundation (Sri Lanka) à préciser l’origine de ses ressources.  Comment se fait le choix des dirigeants du Centre Idriss El Fakhouri des Études et de Recherches en Sciences Juridiques Oujda (Maroc)? a demandé la Fédération de Russie

À son tour, Bahreïn a demandé quelles sont les ONG partenaires de ALQST Human Rights (Royaume-Uni), tandis que la délégation de Cuba a invité Asociacion enraizados en cristo y en la sociedad (Espagne) à apporter des détails sur des projets qu’elle mène.  S’adressant à Action League for Palestinians of Syria LTD (Royaume-Uni), la Chine a demandé la liste des chercheurs et instituts avec qui elle a des partenariats.  Cuba a ensuite demandé comment l’organisation American Center for International Labor Solidarity (États-Unis) mène des projets dans 60 pays alors que 60% de ses ressources servent à payer les salaires des employés.  À American Sociological Assn. (États-Unis), la Chine a suggéré de corriger l’erreur de dénomination de Taiwan qui est présenté comme un pays sur son site Internet.  Bahreïn a demandé des précisions sur les activités de l’ONG Arab-European Center of Human Rights and International Law (AECHRIL) (Norvège), avant que Cuba ne convie Associazione European Federation for Freedom of Belief (Italie) à apporter d’amples informations sur ses sources de financement. 

Examen des demandes de statut

Quelles sont les activités de l’Associazione Luca Coscioni per la libertà di ricerca scientifica (Italie)? a demandé la Chine.  Quelles sont les contributions aux travaux de l’ECOSOC de l’Assyrian Aid Society of America Inc (États-Unis)? a questionné la Türkiye.  Dans quels domaines d’expertise évoluent les membres de l’Autonomous Non-Profit Organization of promotion the development of international relations in the framework of the BRICS group « International Alliance of BRICS Strategic Projects » (Fédération de Russie)? a souhaité savoir l’Estonie

Quelle est la différence entre les membres de l’Avaaz Foundation (États-Unis) et les donateurs?  Qui prend les décisions? a voulu savoir la Fédération de Russie.  Les organisations peuvent-elles devenir membres de Bahrain Center for Human Rights (Danemark)? a questionné Bahreïn.  Que fait en Égypte C.A.R.E Scandinavia-Citizens Against Radicalism & Extremism (Danemark)? a interrogé Israël.  Quelle est la liste des pays et des projets de Christian Solidarity International (CSI) (Suisse)? a demandé la Fédération de Russie

Comment la Common Good Foundation Inc (États-Unis) prépare et organise ses activités?  Quelles en sont les dépenses? s’est enquise la Chine.  Le Congrès mondial Amazigh–CMA (France) a été prié par la Libye de donner des détails sur ses projets.  Cooperazione Internazionale Sud Sud (Italie) devra dire comment elle travaille dans un environnement impartial à Israël.  

Quelle est la relation entre Coptic Solidarity (États-Unis) et l’organisation mère? a demandé la Chine.  La Fédération de Russie a souhaité obtenir de De Regenboog Groep (Pays-Bas) une liste complète des pays où elle opère.  La Chine a dit à Disability:IN (États-Unis) que Taiwan est une province de Chine et non un pays. 

La Grèce a voulu des mises à jour des projets de l’Eduactive Società Cooperativa (Italie) après la pandémie.  Le Mexique est désireux de savoir si Emberi Méltóság Központ (Hongrie) a reçu des financements de gouvernements ou étrangers.  La Fédération de Russie a voulu que l’Eurazijos žalos mažinimo asociacija (Lituanie) lui donne une liste complète de ses projets en Russie ainsi de ses organisations partenaires. 

Bahreïn a voulu la liste des activités organisées en 2021 par Euro-Mediterranean Human Rights Monitor (Suisse).  La Chine a demandé l’état financier de l’European Foundation for South Asian Studies (Pays-Bas).  Quel est le réseau de formation de l’European Interreligious Forum for Religious Freedom (EIFRF) (France)?  Comment les décisions sont-elles prises au sein de l’organisation? a questionné la Chine

Forum of European Muslim Youth and Student Organisations (Belgique) a été invité par Israël à détailler ses activités en 2022 et 2023.  D’où vient le financement de Foundation for a Drug-Free World (États-Unis)? a souhaité savoir Cuba.  Dans quel domaine d’activités de l’ECOSOC la Fundació Josep Irla (Espagne) veut-elle contribuer? a voulu savoir Israël

La Chine a demandé des détails sur la sélection de ses conseillers et qui contrôle la véracité des informations collectées par Global Detention Project (Suisse)?  Quelle est la durée du mandat des membres du Conseil d’administration du Gulf Centre for Human Rights (GCHR) Limited (Irlande)?  La Fédération de Russie a voulu être informée des modalités d’élection des membres de Harm Reduction Australia Limited (Australie). 

La Türkiye a souhaité comprendre la méthode de Hellenic Institute of Cultural Diplomacy-Non-profit Civil Association (Grèce) pour exécuter ses projets à l’étranger.  Hokok Coalición Internacional Contra la Impunidad (Espagne) a été invitée par Israël à dire quelles entités et quelles activités l’ONG mène avec l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA). 

Comment sont admis les nouveaux membres de IFEX (Canada)? a questionné l’IndeIlankai Thamil Sangam, Inc. (États-Unis) a été priée par l’Inde de présenter des états financiers mis à jour.  Qui sont les membres de l’International Action Network for Gender Equity and Law (États-Unis)? a interrogé la Chine.

Quelles sont les activités de International Dalit Solidarity Network (Danemark) et comment sont choisis les « ambassadeurs » de l’organisation? a demandé l’Inde.  Comment l’International Human Rights Commission La Commission Internationale des Droits de l’homme Mezinárodní komise pro lidská práva - nadační fond, ve zkrácené formě IHRC - nadační fond (République tchèque) a-t-elle pu devenir un consulat? a interrogé l’Estonie

International Young Catholic Students (France) devra transmettre à la Chine la liste de ses projets à l’étranger. 

Dialogue avec les ONG

Autonomous Non-Profit Organization of promotion the development of international relations in the framework of the BRICS group « International Alliance of BRICS Strategic Projects » (Fédération de Russie) œuvre à réaliser les 17 ODD, a dit son représentant.  Ses experts sont des universitaires renommés.  Les États-Unis ont demandé des exemples concrets et spécifiques des activités de l’ONG exigeant une réponse écrite.  Pourquoi le logo de l’OSCE et de quatre autres organisations figure sur le site Web de l’ONG, qui dit pourtant travailler seule? s’est demandé l’Estonie.  Le représentant de l’ONG a dénoncé la politisation des demandes de certaines organisations.  Pourquoi reporter notre demande sans cesse pour des raisons politiques?  Il a demandé à « ouvrir les portes de l’ONU ». 

Examen des demandes de statut consultatif

Le Pakistan a souhaité que l’International Youth Federation (Royaume-Uni) lui explique ses relations avec ses 161 associations partenaires.  Le Nicaragua a voulu connaître la sélection des membres du Conseil d’administration de l’Interregional non-governmental human rights organization « Man and Law » (Fédération de Russie).  Cuba a demandé des explications sur le nombre des membres de L’Institut européen de droit international et les relations internationales (IEDI)-The European Institute for International Law and International Relations (EIIL) (France).  Quels sont les projets de l’ONG en Afrique?  Comment sont-ils financés? a demandé la Chine

Life Bliss Foundation, Inc. (États-Unis) affirme avoir 50 000 membres, ce qui n’est pas indiqué dans la précédente demande d’accréditation.  Le site Internet de l’ONG ne fonctionne pas, a par ailleurs observé l’Inde.  La Chine a demandé à Merciful Souls (Al-Qolub Al-Rahima)(R/A) (Israël) de lui expliquer ses projets en faveur des pauvres et la nature de sa coopération avec le Gouvernement.  Cuba a demandé à Migrant Clinicians Network Inc. (États-Unis) la signification du terme « bourses personnelles » dans son dossier. 

Comment Mnemonic Non-profit Entrepreneurial Company (with limited liability) (Allemagne) peut-elle travailler en Syrie? s’est demandé la Fédération de RussieIsraël a demandé à Muslim Hands (Royaume-Uni) ses relations avec une dizaine d’autres organisations qu’elle a citées.

Les États-Unis ont demandé au National Committee on BRICS Research (Fédération de Russie) une liste des experts russes et internationaux, des centres internationaux, des groupes de réflexion et des ministères russes qui ont élaboré les cours et les matériels pédagogiques pour les initiatives pour les jeunes.  La Fédération de Russie a demandé à la délégation américaine de retirer la question relative aux noms des experts en vertu d’un accord entre les membres du Comité portant sur les noms des membres des ONG ou de leurs partenaires.  Il faut rester impartial, a ajouté la délégation.  Les États-Unis ont dit que demander la liste des ONG n’est pas de la compétence du Comité.  Cuba a déploré que le débat se politise au lieu de rester technique.  Inutile de se présenter comme défenseur des ONG lorsque ce n’est pas le cas, a ajouté cette délégation, cela ne rend pas service au Comité.  Les États-Unis ont dit qu’ils ne font qu’utiliser la résolution 1996/31.  Revenant à la charge, la Fédération de Russie a recommandé de « ne pas voir la paille dans l’œil de l’autre, mais la poutre dans son propre œil ».  Les États-Unis et leurs questions ont bloqué 33 ONG, soit 10% des ONG dont l’examen des demandes est reporté, a relevé Cuba.  Les États-Unis ont rappelé leur déclaration liminaire à la reprise de la session selon laquelle un grand nombre d’ONG de défense des droits de la personne sont bloquées par des questions des membres du Comité.

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