La poursuite des travaux de la Commission du développement social a été l’occasion, aujourd’hui, pour nombre d’États Membres, de vanter les mérites des systèmes de protection sociale pour amortir les effets de la pandémie et préparer un relèvement post-COVID-19 inclusif et résilient.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil économique et social: Couverture des réunions
Éliminer la pauvreté et la faim sous toutes leurs formes aux fins de la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030, en assurant un « relèvement inclusif et résilient après la COVID-19 pour garantir à chaque personne des moyens de subsistance, le bien-être et la dignité ». Avec ce thème prioritaire comme fil rouge de ses travaux, la Commission du développement social a ouvert, aujourd’hui, sa soixantième session, qui se déroulera en mode hybride jusqu’au 16 février prochain, date à laquelle seront adoptées les recommandations de cet organe subsidiaire du Conseil économique et social (ECOSOC).
Pour sa seconde journée de débats consacrée à la coordination, le Conseil économique et social (ECOSOC) a continué de mettre l’accent sur les moyens d’assurer le relèvement postpandémie tout en accélérant la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030, les progrès à cet égard ayant été ralentis par les efforts considérables déployés au niveau international pour lutter contre la COVID-19.
Alors que le monde reconnaît l’ampleur de la tâche pour reconstruire en mieux après la pandémie de COVID-19, qui va coûter 13 800 milliards de dollar à l’économie mondiale d’ici à 2024, et atteindre les objectifs de développement durable pour 2030, les membres du Conseil économique et social (ECOSOC) ont discuté avec des nombreux experts, aujourd’hui, sur les moyens de « tirer parti de l’ECOSOC pour une reprise inclusive et résiliente guidée par le Programme 2030 », selon le thème fixé pour les deux jours de débats de la session de coordination.
La Vice-Secrétaire générale de l’ONU, Mme Amina Mohammed, a appelé, ce matin, à « une mobilisation multilatérale et multipartite sans précédent », ancrée dans les 17 objectifs de développement durable (ODD) pour surmonter les conséquences de la pandémie en cours et accélérer les transitions socioéconomiques essentielles qui feront de ces objectifs une réalité. À la séance plénière du forum des partenariats du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC), qui se tenait ce jour en format hybride, les États et les autres parties prenantes -aux niveaux mondial, régional, national et local- ont réitéré leur engagement au titre de l’ODD 17 qui promeut des partenariats efficaces et inclusifs entre les gouvernements, le secteur privé et la société civile.
La pandémie de COVID-19, les changements climatiques, la hausse de la pauvreté et de la faim ainsi que les conflits persistants menacent notre capacité à respecter la promesse d’une vie meilleure et d’une planète saine, comme le prévoit le Programme de développement durable à l’horizon 2030, a résumé Mme Amina J. Mohammed, Vice-Secrétaire générale de l’ONU, à l’entame, ce matin, d’une réunion conjointe entre le Conseil économique et social (ECOSOC) et la Commission de consolidation de la paix (CCP).
Le Conseil économique et social (ECOSOC) a procédé, ce matin, à des élections visant à pourvoir des postes vacants ou en suspens au sein de huit de ses organes subsidiaires.
Le Conseil économique et social (ECOSOC) a entériné, cet après-midi, sept décisions (E/2022/32 (Part I)) de son Comité des organisations non gouvernementales et ainsi accordé le statut consultatif spécial à 264 ONG. Il a en revanche retiré ce statut à 148 autres organisations. Au cours de cette brève séance, l’ECOSOC a arrêté les dates des sessions de ce Comité et du Comité d’experts sur la gestion de l’information spatiale à l’échelle mondiale, après avoir élu un autre vice-président pour compléter son Bureau.
La traditionnelle séance conjointe du Conseil économique et social (ECOSOC) et de la Deuxième Commission (questions économiques et financières) a jeté la lumière, ce matin, sur l’importance cruciale du renforcement des capacités de production dans les pays en situation particulière et les pays à revenu intermédiaire. Divers moyens pour y arriver ont été défendus, à commencer par des politiques et des investissements pour la diversification des économies, en passant par le numérique, l’innovation, la compétitivité et le capital humain.
Le Comité chargé des ONG, présidé par M. Mohamed Sallam, du Soudan, a adopté, ce matin, le rapport final de sa reprise de session, tenue du 30 août au 17 septembre, soumettant pour approbation au Conseil économique et social (ECOSOC) sept projet de décision.