Les pays en situation particulière, à savoir les pays les moins avancés (PMA), les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement (PEID), ont revendiqué, ce matin à la Deuxième Commission (économique et financière), que leurs partenaires de développement et les institutions financières internationales tiennent davantage compte de leurs vulnérabilités comme l’éloignement, la dispersion de leurs populations, une connectivité limitée ainsi que des infrastructures et des transports déficients. Ils attendent un soutien plus conséquent et régulier pour accompagner leurs processus nationaux de développement.
En cours au Siège de l'ONU
Deuxième Commission
Si l’on s’en tient au rythme actuel de la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030, il ne sera pas possible de réaliser l’objectif 2 qui vise à éliminer la faim dans le monde, ont prévenu de nombreuses délégations qui se sont exprimées aujourd’hui à la Deuxième Commission (économique et financière) en pointant du doigt les systèmes agricoles désuets, l’incidence des conflits et les méfaits des changements climatiques, parmi d’autres entraves à cet objectif.
L’ordre du jour était chargé aujourd’hui à la Commission économique et financière (Deuxième Commission), avec la matinée dédiée à une discussion sur le thème « mondialisation et interdépendance », avant d’enchaîner l’après-midi avec un débat sur « les technologies de l’information et des communications au service du développement ».
« Dans des régions ayant réussi à réduire la pauvreté de manière significative, comme l’Asie de l’Est et le Pacifique, la croissance économique est venue après l’augmentation des emplois dans le secteur industriel » Cette remarque, faite par le Représentant de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), résume plusieurs avis entendus ce matin alors que les délégations de la Commission économique et financière (Deuxième Commission) achevaient leur débat sur l’« élimination de la pauvreté et autres questions liées au développement ».
La traditionnelle séance conjointe du Conseil économique et social (ECOSOC) et de la Deuxième Commission (questions économiques et sociales) s’est penchée, ce matin, sur les avantages et les risques que présentent les avancées technologiques rapides dans un monde qui tend au développement durable, en présence d’experts, d’innovateurs et avec la participation inédite d’un robot humanoïde. La Deuxième Commission a ensuite poursuivi ses travaux, dans l’après-midi, en abordant le point intitulé « Élimination de la pauvreté et autres questions liées au développement ».
La Commission économique et financière (Deuxième Commission) a terminé, ce matin, son débat sur le thème central du développement durable, en entendant les priorités nationales de pays en développement qui sont préoccupés par des questions d’accès à l’énergie renouvelable, de résilience face aux catastrophes naturelles, ou encore qui font face à la désertification et à la dégradation des terres.
« Il faut arriver à des engagements fermes dans le domaine du développement durable au moment où le multilatéralisme est contesté », a exigé le Président de la soixante-douzième session de l’Assemblée générale, M. Miroslav Lajčák, lors de son intervention, ce matin, devant la Deuxième Commission qui s’est penchée aujourd’hui sur le vaste sujet du développement durable.
La Commission chargée des questions économique et financière (Deuxième Commission) a entendu aujourd’hui de nombreux appels en faveur d’un système commercial multilatéral et d’un système financier et économique mondial axés sur l´équité, qui établissent les conditions favorables à l’avènement du développement durable à l’horizon 2030.
Le constat largement partagé par les délégations de la Deuxième Commission (questions économiques et sociales), lors de sa deuxième journée de débat général, a été peu encourageant quant au niveau de mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030. Cela n’a pourtant pas empêché les délégations de soumettre des idées concrètes pour aller de l’avant à la fois dans la restructuration du système onusien chargé de soutenir le développement et dans le pari universel du développement durable.
« Le rythme reste trop lent dans bien des domaines si l’on veut atteindre les objectifs d’ici à 2030 », a déclaré, inquiet, le Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales, M. Liu Zhenmin, à l’ouverture du débat général de la Commission économique et financière (Deuxième Commission), anticipant les réactions de nombreux pays qui ont lancé des appels à mener les actions nécessaires pour y arriver.