Le Conseil de sécurité a rejeté, cet après-midi, par 2 voix pour –Chine et Fédération de Russie-, 3 voix contre –États-Unis, France et Royaume-Uni- et 10 abstentions –tous les membres élus du Conseil- un projet de résolution présenté par la Fédération de Russie relatif à la plainte déposée par ce pays au titre de l’article VI de la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) ou à toxines et sur leur destruction (CIABT).
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Plus de 103 millions de réfugiés et de personnes déplacées dans le monde. Tel est le constat alarmant que M. Filippo Grandi, Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, a dressé ce matin au Conseil de sécurité, appelant la communauté internationale à coopérer d’urgence afin d’inverser la trajectoire actuelle et de faire émerger des solutions.
Le sujet du seul débat public prévu ce mois-ci au Conseil de sécurité portera sur « l’intégration effective du renforcement de la résilience dans les opérations de maintien de la paix en vue d’établir une paix durable ». C’est ce qu’a annoncé, cet après-midi en conférence de presse, le Représentant permanent du Ghana auprès des Nations Unies à New York, M. Harold Agyeman, qui assure la présidence tournante de l’organe en novembre. Un autre débat, entre membres du Conseil seulement, portera sur la lutte antiterroriste en Afrique.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de novembre, M. Harold Adlai Agyeman (Ghana):
Alors que la Fédération de Russie a annoncé, le 29 octobre dernier, son intention de suspendre, temporairement, sa participation à l’Initiative céréalière de la mer Noire, des appels au dialogue ont été lancés, ce matin, au Conseil de sécurité afin de sauver ce mécanisme vital qui représente une « lueur d’espoir » pour des milliards de personnes, lors d’une séance qui a été émaillée d’échanges assez vifs.
Le Conseil de sécurité s’est réuni, ce matin, à l’initiative de l’Albanie, des États-Unis, de la France et du Royaume-Uni, pour examiner le rapport de l’Équipe d’enquête d’établissement des faits sur le déroutement du vol Ryanair FR 4978 du 23 mai 2021, dont les conclusions ont été présentées par le Secrétaire général de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). M. Salvatore Sciacchitano a ainsi déclaré que le déroutement sur Minsk de ce vol avait été « orchestré par des hauts responsables du Bélarus ». Si plusieurs membres du Conseil se sont élevés contre cet acte qui a mis en danger la vie de 122 passagers et membres de l’équipage, en violation du droit international, le Bélarus a déclaré ne pas accepter un rapport « infondé et dépourvu d’informations clefs de plusieurs parties impliquées ».
Le 9 septembre 2022, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2140 (2014) a tenu des consultations en vue d’examiner le bilan à mi-parcours que le Groupe d’experts lui a présenté en application du paragraphe 16 de la résolution 2624 (2022).
Le Conseil de sécurité a prorogé, aujourd’hui, jusqu’au 31 octobre 2023 le mandat et les tâches de la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM), tels que définis dans la résolution 2158 (2014) et la résolution 2592 (2021). Adoptée par 14 voix pour, zéro voix contre et une abstention (Chine), la résolution 2657 (2022) demande à la MANUSOM de maintenir et de renforcer sa présence dans l’ensemble de la Somalie et de continuer à renforcer sa coopération avec la Somalie et la Mission de transition de l’Union africaine en Somalie (ATMIS).
Le désespoir croissant, la colère et la tension ont de nouveau éclaté dans un cycle meurtrier de violence qu’il est de plus en plus difficile de contenir, a alerté, aujourd’hui, le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient. M. Tor Wennesland a expliqué aux membres du Conseil que des décennies de violence et leurs conséquences sur les Israéliens et les Palestiniens, ainsi qu’une absence prolongée de négociations significatives et l’incapacité à résoudre les problèmes clefs qui alimentent le conflit, ont créé un terrain fertile pour cette dynamique. La cinquantaine d’orateurs ayant pris la parole à sa suite ont en majorité appelé à la réalisation de la solution des deux États, en dénonçant pour l’heure un statu quo intenable et des positions toujours aussi crispées entre Palestiniens et Israéliens, lesquels se sont une fois encore mutuellement accusé de bloquer les perspectives de paix.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’octobre, M. Michel Xavier Biang (Gabon):