En cours au Siège de l'ONU

9330e séance – matin
CS/15295

Le Conseil de sécurité adopte son rapport d’activités 2022 qui sera présenté ultérieurement à l’Assemblée générale

Le Conseil de sécurité a, ce matin, adopté le rapport annuel couvrant ses activités du 1er janvier au 31 décembre 2022, avant sa présentation à l’Assemblée générale à une date ultérieure.

Préparé par le Brésil, avec l’aide du Secrétariat, ce document est le fruit d’un compromis entre les membres de l’organe chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales, ce qui a permis de parvenir à un texte équilibré et consensuel, a rappelé le représentant de ce pays, M. João Genésio de Almeida Filho.

L’année 2022 a été extrêmement difficile, a-t-il poursuivi, en pointant les incertitudes relatives à la pandémie de COVID-19 et la détérioration préoccupante de « l’environnement politique » au Conseil.  Le délégué s’est cependant réjoui des résultats importants obtenus à « chaque fois que les membres ont placé la nécessité de coopérer au-dessus des positions individuelles », se montrant alors à la hauteur des attentes et des responsabilités placées dans le Conseil.

M. de Almeida Filho s’est ainsi félicité de l’adoption, en juillet 2022, de la résolution 2642 (2022) portant sur la prorogation de six mois de l’autorisation de l’aide humanitaire transfrontière en Syrie, un mécanisme crucial pour atténuer la souffrance de la population civile qui dure depuis plus de douze ans.  En décembre dernier, a-t-il encore relevé, le Conseil a également adopté la résolution 2699 (2022), la toute première sur le Myanmar, le Conseil y exprimant son ferme appui à l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) pour que soient prises des mesures concrètes afin de mettre un terme à la violence dans ce pays.

Dans les deux cas, a poursuivi le délégué, de profonds désaccords sont apparus entre les membres sur la marche à suivre, empêchant un soutien unanime.  Malgré tout, a-t-il dit, la volonté de trouver des solutions pragmatiques pour atténuer la souffrance humaine dans l’une des deux plus graves crises de notre époque l’a emporté sur les divergences politiques.

Le Conseil s’est donc acquitté de son mandat avec succès, s’est réjoui M. de Almeida Filho, même s’il a reconnu qu’il ne sera pas toujours possible d’aplanir les différences.  Toutefois, a-t-il souhaité, l’idée selon laquelle la coopération est viable, même dans les périodes les plus difficiles de l’histoire du Conseil, doit renouveler notre foi dans la mission confiée à cet organe par la Charte des Nations Unies.

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