Le Conseil de sécurité a adopté, cet après-midi, une résolution par laquelle il décide de proroger, jusqu’au 15 novembre 2023, le mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies (FISNUA), ainsi que les tâches qui lui sont confiées, définies au paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011), qui l’autorisent à protéger le personnel onusien et les civils dans la zone d’Abyei.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
À l’occasion de la réunion annuelle du Conseil de sécurité avec les composantes Police des opérations de maintien de la paix et des missions politiques spéciales, tenue ce matin, le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, M. Jean-Pierre Lacroix, a plaidé, en faveur d’un travail collectif afin que la police des Nations Unies soit pleinement préparée, équipée et dotée des ressources nécessaires pour réaliser son mandat.
À l’initiative de sa présidence ghanéenne, le Conseil de sécurité a tenu, ce matin, un débat de haut niveau sur le thème de « la lutte contre le terrorisme en Afrique: un impératif pour la paix, la sécurité et le développement », au cours duquel ont été soulignées la responsabilité des États dans la lutte et la prévention du terrorisme, mais aussi la nécessité d’un soutien international à cet effet.
Le 14 octobre 2022, le Comité du Conseil de sécurité faisant suite à la résolution 751 (1992) sur la Somalie (ci-après « le Comité ») a entendu, dans le cadre de consultations, un exposé du Bureau de la coordination des affaires humanitaires, comme suite à la présentation du rapport du Coordonnateur des secours d’urgence sur l’acheminement de l’aide humanitaire en Somalie et sur tout obstacle qui l’entraverait, établi en application du paragraphe 43 de la résolution 2607 (2021). Le rapport a depuis été transmis au Conseil et publié sous la cote S/2022/766.
Le Conseil de sécurité a entendu, aujourd’hui, l’exposé semestriel que le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) lui présente sur l’état de ses enquêtes en Libye. M. Karim Asad Ahmad Khan s’est exprimé en visioconférence depuis Tripoli, une première, puisque jamais encore le Procureur de la CPI n’avait pu se rendre dans ce pays.
Moins de deux semaines après sa dernière réunion en date sur le dossier des armes chimiques en Syrie, le Conseil de sécurité était de nouveau réuni, ce matin, pour discuter de la question, malgré une totale absence de nouveaux éléments. Cet état de fait a provoqué la réaction de plusieurs membres du Conseil sur l’opportunité de la séance et, au-delà sur le bien-fondé de la fréquence actuellement mensuelle de ces réunions, mettant en lumière des divergences entre partisans d’une réduction du nombre des séances consacrées à l’aspect « armes chimiques » de la situation en Syrie, et tenants d’un rythme permettant de faire pression sur la Syrie et de dénoncer le non-respect de ses engagements.
Saisi par l’Albanie, les États-Unis, la France, l’Irlande, la Norvège et le Royaume-Uni après la multiplication d’essais de missiles balistiques par la République populaire démocratique de Corée (RPDC), les 2 et 3 novembre, le Conseil de sécurité a tenu, cet après-midi, une réunion qui a résonné de condamnations, mais aussi d’appels au dialogue et à la diplomatie, ainsi qu’à l’unité pour ce qui concerne ses membres. C’est la neuvième fois que le Conseil se réunit en 2022 pour discuter des essais de la RPDC, a constaté le Sous-Secrétaire général pour le Moyen-Orient, l’Asie et le Pacifique au Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix (DPPA), qui a exhorté ce pays à revenir à la table des négociations sans tarder. S’adressant également au Conseil de sécurité, il lui a recommandé d’exercer sa pleine responsabilité et ainsi de faire tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher une escalade, ce qui exige son unité.
Ce matin, le Conseil de sécurité a élu, simultanément avec l’Assemblée générale, M. Leonardo Nemer Caldeira Brant, du Brésil, au poste de juge à la Cour internationale de Justice (CIJ), pour remplacer son compatriote, Antônio Augusto Cançado Trindade, décédé le 29 mai dernier. Son mandat, qui prend effet immédiatement, s’achèvera le 5 février 2027.
Le Conseil de sécurité a été appelé, aujourd’hui, dans le cadre d’un débat public ouvert sur la consolidation et la pérennisation de la paix, axé sur « le renforcement efficace de la résilience dans les opérations de paix au service d’une paix durable », à doter les missions de paix des Nations Unies de mandats plus clairs, robustes et résilients. Il lui a aussi été demandé de garantir plus d’inclusivité, en particulier à coopérer avec les États hôtes et les organisations régionales, et à garantir la présence des femmes et des jeunes dans les missions et les processus de paix. Le Conseil a surtout été invité à leur octroyer des financements et des équipements à la hauteur de leurs besoins pour accomplir leurs mandats avec efficacité.
Après l’adoption à l’unanimité de la résolution 2658 (2022), qui étend d’un an le mandat de la force multinationale de stabilisation EUFOR ALTHEA, le Conseil de sécurité a enchaîné avec son débat semestriel sur la situation en Bosnie-Herzégovine, qui a eu lieu sans la présence du Haut-Représentant chargé d’assurer le suivi de l’Accord relatif à ce pays, M. Christian Schmidt, qui avait pourtant soumis un rapport* centré sur les élections générales du 2 octobre. Si la majorité des membres du Conseil ont salué les efforts poursuivis par M. Schmidt, notamment dans le renforcement du cadre démocratique et constitutionnel de la Bosnie-Herzégovine, la délégation de ce pays s’en est vivement prise aux décisions du Haut-Représentant relatives au processus électoral, lorsqu’il a amendé la loi électorale et la Constitution de l’entité de Bosnie-Herzégovine de la Fédération de Bosnie-Herzégovine pour prévenir la fraude.