Le Conseil de sécurité a tenu, cet après-midi, sa réunion mensuelle sur la situation au Yémen et entendu l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen, M. Hans Grundberg, et la Directrice des opérations et du plaidoyer du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), Mme Reena Ghelani.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de novembre, M. Harold Adlai Agyeman (Ghana):
Pour la sixième fois cette année, le Conseil de sécurité s’est, ce matin, réuni après un nouveau tir de missile balistique intercontinental effectué par la République populaire démocratique de Corée (RPDC) le 18 novembre dernier, le deuxième ce mois-ci. Cette séance a été l’occasion pour plusieurs membres d’exhorter le Conseil à prendre des mesures « significatives » et à rompre un silence qui, selon eux, encourage des agissements qui violent de manière flagrante les résolutions pertinentes de l’organe chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales et la Charte des Nations Unies.
Le 4 novembre 2022, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1970 (2011) concernant la Libye a tenu des consultations, lors desquelles le Groupe d’experts sur la Libye a présenté son programme de travail relevant du mandat prorogé par la résolution 2644 (2022).
Le Conseil de sécurité a, cet après-midi, prorogé son régime d’embargo partiel sur les armes et de sanctions ciblées concernant la Somalie, deux jours après avoir décidé de le reconduire pour 48 heures, le temps de poursuivre ses négociations. L’interdiction des livraisons d’armes et de matériel militaire à ce pays ne s’applique pas désormais si elles sont destinées exclusivement au développement des institutions de sécurité et de police.
Il est « impérieux » de faire cesser la guerre en Ukraine, dont les infrastructures civiles sont lourdement endommagées, après certains des pires bombardements qu’ait connus ce pays depuis le début du conflit qui l’oppose à la Fédération de Russie, a déclaré, cet après-midi, la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, devant le Conseil de sécurité, au lendemain d’un tir de missile qui a touché la Pologne.
Le Conseil de sécurité a débattu, ce matin, de la « crise » que connaît le G5 Sahel, selon l’expression de la France, dans un contexte de détérioration constante de la situation sécuritaire dans la région. Le retrait du Mali du G5 Sahel et de sa Force conjointe, en mai dernier, et le manque de ressources financières ont été évoqués par les intervenants, qui ont proposé des pistes pour y remédier. Les délégations ont ainsi dit attendre avec impatience les recommandations du Groupe de haut niveau sur la sécurité et le développement au Sahel dirigé par l’ancien Président du Niger, M. Mahamadou Issoufou.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé de 48 heures, jusqu’au 17 novembre 2022, son régime de sanctions relatif à la Somalie, en adoptant à l’unanimité de ses 15 membres la résolution 2661 (2022).
Intervenant de nouveau devant le Conseil de sécurité trois semaines seulement après son tout premier exposé, le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye, M. Abdoulaye Bathily, a présenté aujourd’hui ses activités les plus récentes à l’occasion d’une séance demandée par la Fédération de Russie dont l’opportunité a été mise en doute par plusieurs autres membres, de même que par le représentant libyen.
Le Conseil de sécurité a, cet après-midi, prorogé le mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), plusieurs membres critiquant la délégation porte-plume, la France, pour le déroulement des négociations et le libellé du texte adopté.