Face à l’aggravation dramatique de la situation en Haïti et après l’appel lancé le 6 octobre par le Gouvernement haïtien aux Nations Unies pour solliciter la « solidarité agissante des pays amis d’Haïti », le Conseil de sécurité s’est réuni cet après-midi pour examiner les propositions du Secrétaire général d’envoyer dans le pays une « force armée spécialisée internationale ». Les États-Unis et le Mexique ont annoncé le dépôt prochain de deux projets conjoints de résolution, tout en insistant sur la nécessité de laisser les autorités haïtiennes aux commandes. Fédération de Russie et Chine ont émis des réserves et plusieurs autres membres du Conseil ont appelé à ne pas reproduire les erreurs des missions de paix passées dans le pays.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’octobre, M. Michel Xavier Biang (Gabon):
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’octobre, M. Michel Xavier Biang (Gabon):
Les membres du Conseil de sécurité ont affiché leur déception ce matin, face à la non-reconduction de la trêve au Yémen, qui a pris fin le 2 octobre, faute d’accord entre les parties au conflit sur le projet de reconduction et d’extension que leur avait présenté l’Envoyé spécial du Secrétaire général, M. Hans Grundberg. Tout en notant que les hostilités n’avaient pas repris depuis la fin officielle de la trêve, ce dernier a averti que, « si le cercle vicieux de la guerre venait à reprendre », il présenterait un risque pour toute la région.
Le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission de vérification des Nations Unies en Colombie, M. Carlos Ruiz Massieu, a déclaré cet après-midi devant les membres du Conseil de sécurité, dont trois ministres, qu’il était « encouragé » par les développements récents survenus en Colombie et par l’approche du nouveau Gouvernement qui donne la priorité à la mise en œuvre de l’Accord de paix final et au dialogue comme principal moyen de résoudre le conflit social et armé.
« Le Conseil de sécurité doit cesser de fermer les yeux et reconnaître que les changements climatiques contribuent consubstantiellement à l’instabilité politique et aux crises dans de nombreux pays en Afrique », a déclaré, ce matin, le Ministre des affaires étrangères du Gabon, M. Michaël Moussa Adamo, lors d’un débat organisé par son pays sur les liens entre climat et sécurité.
On trouvera ci-après le discours que le Secrétaire général, M. António Guterres, a prononcé à la réunion du Conseil de sécurité sur la coopération entre l’ONU et l’Union africaine, aujourd’hui, à New York:
Vingt ans après la création de l’Union africaine, et alors que la portée de la coopération entre l’ONU et l’organisation continentale africaine n’a cessé de s’étendre, des voix ont réclamé, ce matin au Conseil de sécurité, que celle-ci soit davantage « innovante », basée sur une « approche locale et adaptée », fondée sur la confiance, le respect mutuel et une communication ouverte.
Le 30 septembre 2022, le Coordonnateur et les membres du Groupe d’experts ont présenté le plan de travail du Groupe au Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2127 (2013) concernant la République centrafricaine, en application de la résolution 2648 (2022).
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’octobre, M. Michel Xavier Biang (Gabon):