« Un optimisme prudent et un désir de renouveau règnent à Damas. » C’est en ces termes que l’Envoyé spécial pour la Syrie a décrit, ce matin devant le Conseil de sécurité, l’atmosphère dans le pays, une semaine après l’annonce de la levée des sanctions des États-Unis puis de l’Union européenne, une évolution qui a été saluée par la majorité des délégations. M. Geir Otto Pedersen n’a néanmoins pas fait mystère des défis considérables que la Syrie doit relever, notamment sur le plan sécuritaire, après les violences interconfessionnelles qui se sont déroulées en mars puis fin avril. La situation humanitaire demeure par ailleurs très préoccupante comme l’a rappelé le Bureau de la coordination des affaires humanitaires.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
À l’initiative de la présidence grecque pour ce mois de mai, le Conseil de sécurité a tenu, aujourd’hui, un débat public de haut niveau sur le thème « Renforcer la sûreté maritime par la coopération internationale aux fins de la stabilité mondiale ». Au-delà des attaques contre le transport maritime international, qui représentent de graves risques pour la sécurité alimentaire et énergétique, le commerce et l’économie du monde, il a aussi été question de la convergence d’activités illicites pouvant faciliter le terrorisme, ainsi que des effets des changements climatiques et de la dégradation de l’environnement sur la sécurité des voies navigables.
On trouvera, ci-après, le texte de l’allocution du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, prononcée lors du débat public de haut niveau du Conseil de sécurité consacré à la sûreté maritime, à New York, aujourd’hui:
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de mai, M. Evangelos C. Sekeris (Grèce):
À la demande des États-Unis, de la France et du Royaume-Uni, le Conseil de sécurité a tenu, cet après-midi, une séance consacrée aux personnes portées disparues dans le cadre d’un conflit armé, à la lumière de la résolution 2474 (2019) qui exige le respect de la dignité et la protection des civils dans ces circonstances.
C’est une séance événementielle à plus d’un titre que le Conseil a tenue ce matin sur la Libye, malgré l’absence sur place du Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), contraint de s’exprimer par visioconférence après qu’un visa pour s’y rendre en personne lui a été refusé par les États-Unis.
L’Envoyé spécial pour le Yémen a, ce matin devant le Conseil de sécurité, salué l’annonce faite le 6 mai d’une cessation des hostilités entre les États-Unis et les houthistes et y a vu l’opportunité de faire avancer un processus dirigé et contrôlé par les Yéménites eux-mêmes, afin de répondre aux défis « immenses » du pays. « Le statu quo est intenable », a-t-il affirmé lors d’une séance au cours de laquelle les délégations ont également débattu de la place des femmes dans les efforts de paix et de la situation humanitaire critique dans le pays.
Réuni cet après-midi à la demande de ses membres européens (Danemark, France, Grèce, Slovénie et Royaume-Uni), soutenus par l’Algérie, pour examiner la situation humanitaire catastrophique dans la bande de Gaza, le Conseil de sécurité a été informé par le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, M. Thomas Fletcher, des « conditions inhumaines » qu’Israël impose aux civils du Territoire palestinien occupé, singulièrement à Gaza, où, selon la Directrice du Bureau de liaison de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à New York, Mme Angélica Jácome, « le risque de famine est imminent ».
Le Conseil de sécurité a, cet après-midi, prorogé jusqu’au 30 avril 2026 le mandat de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), qui accorde une priorité à la protection des civils. Ce renouvellement intervenait après une prorogation technique de huit jours destinés à permettre aux membres de trouver un terrain d’entente sur les éléments de langage du texte.
Le Sous-Secrétaire général pour le Moyen-Orient, l’Asie et le Pacifique a souligné, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, que tout lien qu’un pays entretient avec la République populaire démocratique de Corée (RPDC) doit se faire dans le respect total des sanctions pertinentes du Conseil de sécurité, insistant en outre sur l’obligation pour tous les États Membres d’appliquer les mesures de sanctions pertinentes.