Le Conseil de sécurité s’est réuni cet après-midi pour évoquer la coopération accrue entre l’ONU et l’Union africaine (UA). La mise en œuvre de la résolution 2719, sur le financement des opérations de soutien de la paix menées par l’UA, a été au cœur des discussions. Ce texte, adopté à l’unanimité des 15 membres du Conseil le 21 décembre 2023, constitue un cadre pour un financement stable et prévisible des opérations de soutien de la paix menées par l’UA —y compris les opérations de lutte contre le terrorisme–, tout en renforçant les capacités africaines à gérer les conflits de manière autonome. Il s’agit ainsi, comme l’a dit la Sierra Leone au nom du groupe A3+ (Algérie, Mozambique, Sierra Leone et Guyana), de mettre en place des « solutions africaines aux défis africains ».
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
À la demande de la France, le Conseil de sécurité s’est réuni, ce matin, pour faire le point sur l’enchevêtrement des crises qui secouent le Moyen-Orient alors que le conflit qui fait rage dans la bande de Gaza menace de se transporter au Liban, où frappes et représailles se succèdent entre Israël, le Hezbollah et l’Iran, alimentant des tensions qui menacent d’entraîner la région tout entière dans l’abîme.
Dans un contexte géopolitique particulièrement tendu, la Suisse, qui assume la présidence du Conseil de sécurité pour le mois d’octobre, suit de très près et avec « une grande préoccupation » les récents développements au Moyen-Orient, au Soudan et en Ukraine, a annoncé la représentante helvétique, Mme Pascale Christine Baeriswyl, soulignant qu’ils figureront en tête de son programme mensuel.
Sur demande de la Fédération de Russie, le Conseil de sécurité a examiné cet après-midi l’autorisation conférée par la résolution 2240 (2015), qui est arrivée à échéance hier sans être renouvelée. Ce texte, revu il y a un an par la résolution 2698 (2023), permettait notamment aux États Membres d’inspecter des bateaux naviguant au large des côtes libyennes s’ils avaient « des motifs raisonnables de soupçonner qu’ils sont utilisés pour le trafic de migrants ».
La Représentante spéciale du Secrétaire général pour la République démocratique du Congo (RDC) a indiqué ce matin, devant le Conseil de sécurité, que malgré certains progrès, des défis considérables demeurent à être surmontés dans ce pays, précisant notamment que ces derniers mois, la compétition autour de l’exploitation et du commerce des ressources naturelles a exacerbé les dynamiques du conflit dans l’est de la RDC.
Le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, de proroger jusqu’au 2 octobre 2025 le mandat confié à la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS) en Haïti, suite à l’adoption à l’unanimité de la résolution 2751 (2024).
Le 27 septembre 2024, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2653 a approuvé l’ajout des entrées ci-après à sa liste relative aux sanctions concernant les personnes et entités visées par les mesures imposées par le Conseil de sécurité et adoptées en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies.
Le Conseil de sécurité a tenu cet après-midi, une réunion consacrée à la situation dans les territoires palestiniens occupés, l’occasion pour les délégations de tirer la sonnette d’alarme sur un risque d’embrasement de la région du Moyen-Orient, et d’exiger un cessez-le-feu immédiat face au bilan humain désastreux. En deux mandats, « je n’ai jamais vu autant de morts et de destruction à une telle échelle et à une telle vitesse à Gaza », s’est alarmé le Secrétaire général dès l’ouverture de ce débat initié à la demande de l’Algérie..
Le Conseil de sécurité a achevé, dans la soirée, son débat public intitulé « Leadership pour la paix: unis dans le respect de la Charte des Nations Unies et la recherche d’un avenir sûr ».
Cinq jours après une première séance consacrée au Liban, le Conseil de sécurité s’est réuni en urgence ce soir à l’initiative de la France, pour examiner à nouveau une situation décrite comme approchant un « point de non-retour ». « C’est l’enfer sur terre au Liban », s’est emporté le Secrétaire général, qui n’a pu que constater que les précédents appels à la désescalade entre Israël et le Hezbollah étaient restés lettre morte, avant de dresser un bilan alarmant de la situation sur le terrain.