Le Conseil de sécurité a décidé, cet après-midi, de proroger le mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) jusqu’au 15 mai 2022, ainsi que le mandat de la Force défini au paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011), qui l’autorise à protéger le personnel onusien et les civils dans la zone d’Abyei.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Soudan du Sud et Chef de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), M. Nicholas Haysom, a dressé, ce matin, au Conseil de sécurité, un tableau « préoccupant » de la situation au Soudan du Sud, menacé par un risque d’impasses politiques et une crise humanitaire « particulièrement difficile », ce qu’a confirmé la Directrice de la Division de la coordination du Bureau pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), Mme Wafaa Saeed.
Cet après-midi, le Conseil de sécurité s’est réuni pour entendre l’exposé semestriel sur l’application de la résolution 2231 (2015), par laquelle il a approuvé le Plan d’action global commun sur le programme nucléaire iranien.
L’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen, M. Hans Grundberg, a témoigné, ce matin, devant le Conseil de sécurité, de ses difficiles efforts pour mettre sur pied un début de dialogue politique entre les parties prenantes à ce conflit, précisant que les discussions qu’il a tenues aussi bien au Yémen que dans la région ont souvent été difficiles et marquées par un sentiment de frustration et de désespoir.
En empêchant l’adoption d’un texte rédigé par le Niger et l’Irlande, la Fédération de Russie, suivie par l’Inde, a dit non à une initiative soutenue par les 113 États Membres qui s’étaient portés coauteurs d’un projet de résolution dont l’ambition était d’analyser les conflits -y compris ceux à l’ordre du jour du Conseil- en « intégrant des données sur les répercussions des changements climatiques sur la sécurité ».
Le Président du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux, a salué ce matin devant le Conseil, l’accord conclu le 15 novembre 2021 entre le Niger et l’ONU au sujet de la réinstallation de neuf personnes acquittées ou libérées qui vivent dans une résidence surveillée à Arusha, en République-Unie de Tanzanie.
Les cinq présidents sortants des organes subsidiaires du Conseil de sécurité, notamment des comités dits « des sanctions », ont appelé les membres à davantage de coopération et de dialogue, dans un contexte où les sanctions ne sont pas toujours comprises par les pays concernés et où les « divisions politiques » empêchent parfois les organes de jouer pleinement leur rôle.
Le Président du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1591 (2005) concernant le Soudan a fait état ce matin, au Conseil de sécurité, de retards dans la mise en œuvre de l’Accord de paix de Djouba, tandis que le délégué du Soudan a demandé avec insistance la « levée immédiate » des sanctions frappant son pays, tant celles-ci « ne correspondent plus à la réalité ».
Alors que la transition politique du Soudan traverse sa « plus grande crise à ce jour » et que les discussions pour en sortir ont commencé, les décisions à venir mettront à l’épreuve la volonté et la capacité des parties à rechercher une sortie commune à la crise, a affirmé ce matin, devant le Conseil de sécurité, le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Soudan et Chef de la Mission intégrée des Nations Unies pour l’assistance à la transition au Soudan (MINUATS), M. Volker Perthes.
Le Secrétaire général de l’ONU et le Président du Niger ont appelé le Conseil de sécurité, aujourd’hui, à l’occasion d’un débat public de haut niveau, à adopter une approche intégrée et coordonnée sur la base d’une analyse approfondie des risques actuels et futurs posés sur la sécurité par les changements climatiques.