En empêchant l’adoption d’un texte rédigé par le Niger et l’Irlande, la Fédération de Russie, suivie par l’Inde, a dit non à une initiative soutenue par les 113 États Membres qui s’étaient portés coauteurs d’un projet de résolution dont l’ambition était d’analyser les conflits -y compris ceux à l’ordre du jour du Conseil- en « intégrant des données sur les répercussions des changements climatiques sur la sécurité ».
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Le Président du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux, a salué ce matin devant le Conseil, l’accord conclu le 15 novembre 2021 entre le Niger et l’ONU au sujet de la réinstallation de neuf personnes acquittées ou libérées qui vivent dans une résidence surveillée à Arusha, en République-Unie de Tanzanie.
Les cinq présidents sortants des organes subsidiaires du Conseil de sécurité, notamment des comités dits « des sanctions », ont appelé les membres à davantage de coopération et de dialogue, dans un contexte où les sanctions ne sont pas toujours comprises par les pays concernés et où les « divisions politiques » empêchent parfois les organes de jouer pleinement leur rôle.
Le Président du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1591 (2005) concernant le Soudan a fait état ce matin, au Conseil de sécurité, de retards dans la mise en œuvre de l’Accord de paix de Djouba, tandis que le délégué du Soudan a demandé avec insistance la « levée immédiate » des sanctions frappant son pays, tant celles-ci « ne correspondent plus à la réalité ».
Alors que la transition politique du Soudan traverse sa « plus grande crise à ce jour » et que les discussions pour en sortir ont commencé, les décisions à venir mettront à l’épreuve la volonté et la capacité des parties à rechercher une sortie commune à la crise, a affirmé ce matin, devant le Conseil de sécurité, le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Soudan et Chef de la Mission intégrée des Nations Unies pour l’assistance à la transition au Soudan (MINUATS), M. Volker Perthes.
Le Secrétaire général de l’ONU et le Président du Niger ont appelé le Conseil de sécurité, aujourd’hui, à l’occasion d’un débat public de haut niveau, à adopter une approche intégrée et coordonnée sur la base d’une analyse approfondie des risques actuels et futurs posés sur la sécurité par les changements climatiques.
Le Conseil de sécurité a, cet après-midi, examiné les activités du Comité des sanctions créé en 2017 afin d’empêcher les mouvements et geler les avoirs des personnes et entités que le Comité aura désignées comme « responsables ou complices des activités ou politiques faisant peser une menace sur la paix, la sécurité ou la stabilité au Mali ».
Le Conseil de sécurité a, ce matin, tenu un débat sur le programme syrien d’armes chimiques qui a rapidement donné lieu à de vifs échanges d’accusations réciproques.
La politisation de la question migratoire a été dénoncée, ce matin , par le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, M. Filippo Grandi, à l’occasion de son exposé devant le Conseil de sécurité mené sous forme de dialogue interactif avec les membres du Conseil, avec la participation de la Ministre des affaires étrangères de la Norvège.
Les membres du Conseil de sécurité ont, ce matin, été du même avis que la Représentante spéciale du Secrétaire général pour la République démocratique du Congo (RDC) pour dire que les mesures militaires seraient insuffisantes à relever à elles seules les défis sécuritaires toujours préoccupants dans l’est de la RDC, notamment l’activité des groupes armés, le recrutement d’enfants, l’exploitation illégale des ressources minières, les violences sexistes, la montée du tribalisme et les discours de haine.