Le Conseil de sécurité a, cet après-midi, examiné les activités du Comité des sanctions créé en 2017 afin d’empêcher les mouvements et geler les avoirs des personnes et entités que le Comité aura désignées comme « responsables ou complices des activités ou politiques faisant peser une menace sur la paix, la sécurité ou la stabilité au Mali ».
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Le Conseil de sécurité a, ce matin, tenu un débat sur le programme syrien d’armes chimiques qui a rapidement donné lieu à de vifs échanges d’accusations réciproques.
La politisation de la question migratoire a été dénoncée, ce matin , par le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, M. Filippo Grandi, à l’occasion de son exposé devant le Conseil de sécurité mené sous forme de dialogue interactif avec les membres du Conseil, avec la participation de la Ministre des affaires étrangères de la Norvège.
Les membres du Conseil de sécurité ont, ce matin, été du même avis que la Représentante spéciale du Secrétaire général pour la République démocratique du Congo (RDC) pour dire que les mesures militaires seraient insuffisantes à relever à elles seules les défis sécuritaires toujours préoccupants dans l’est de la RDC, notamment l’activité des groupes armés, le recrutement d’enfants, l’exploitation illégale des ressources minières, les violences sexistes, la montée du tribalisme et les discours de haine.
Le Conseil de sécurité a, cet après-midi, reconduit pour une nouvelle période de 3 mois, au lieu de 12 mois comme précédemment, les autorisations accordées aux États et organisations régionales qui coopèrent avec la Somalie dans la lutte contre la piraterie et les vols à main armée perpétrés au large de ses côtes, précisant que les autorisations reconduites s’appliquent uniquement à la situation en Somalie.
Trois organes subsidiaires du Conseil de sécurité sur le terrorisme, chargés de superviser les sanctions contre Daech et Al-Qaida, ont mis en garde, dans une déclaration conjointe cet après-midi devant le Conseil de sécurité, contre la menace que représente l’EIIL (Daech) et l’expansion de ses activités à travers l’Afrique, en Afghanistan, et par l’entremise de ses filiales régionales, ainsi que sur le regroupement du noyau de Daech en Iraq et en Syrie.
Deux jours après la condamnation, par un tribunal allemand, d’un membre de l’EIIL reconnu coupable de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide, le Chef de l’Équipe d’enquêteurs des Nations Unies chargée de concourir à amener Daech/État islamique d’Iraq et du Levant à répondre de ses crimes (UNITAD) a déclaré ce matin, au Conseil de sécurité, que l’on se trouve à « un tournant », porteur d’une « lueur d’espoir inattendue ».
Intervenant pour la première fois en personne au Conseil de sécurité, ce matin, le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, M. Tor Wennesland, a dressé un bilan inquiétant de la situation sur le terrain.
L’atmosphère politique reste clivée en Libye, alors même que l’ensemble de la population a soif de se rendre aux urnes, a constaté ce matin, par visioconférence depuis Tripoli, l’Envoyé spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission d’appui des Nations Unies dans ce pays (MANUL).
« Les victimes d’atrocités présumées en Libye continuent de souffrir sans avoir de recours réel à la justice et à l’établissement des responsabilités », a déclaré, cet après-midi au Conseil de sécurité, le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), en souhaitant que cette lacune soit comblée sans plus tarder.