À l’occasion d’un débat public de haut niveau du Conseil de sécurité sur le thème « Exclusion, inégalités et conflits » organisé par sa présidence mexicaine, le Conseil de sécurité a adopté, aujourd’hui, une déclaration présidentielle dans laquelle il « constate que l’exclusion et l’inégalité peuvent avoir un impact et être des facteurs aggravants dans les situations dont il est saisi ».
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Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Alors que le conflit et la situation humanitaire dans la région éthiopienne du Tigré ont atteint des « proportions désastreuses », menaçant la stabilité de la Corne de l’Afrique et de l’Éthiopie, « pays stratégique », et devant les risques d’escalade et l’absence de solution militaire, les parties doivent s’engager dans des négociations en vue d’un cessez-le-feu durable et instaurer les conditions favorables à l’entame d’un dialogue politique.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, élu, simultanément avec l’Assemblée générale, Mme Hilary Charlesworth, de l’Australie, au poste de juge à la Cour internationale de Justice (CIJ), pour remplacer son compatriote James Richard Crawford, décédé le 31 mai dernier. Son mandat, qui prend effet à partir d’aujourd’hui, s’achèvera le 5 février 2024.
Le Conseil de sécurité a autorisé, cet après-midi, par la résolution 2604 (2021) adoptée à l’unanimité, la reconduction pour une nouvelle période de 12 mois de l’opération militaire de l’Union européenne en Bosnie-et-Herzégovine (EUFOR ALTHEA), la force multinationale en Bosnie-Herzégovine qui joue « le rôle principal dans la stabilisation de la paix s’agissant des aspects militaires de l’Accord de paix ».
Le Conseil de sécurité a décidé ce matin, de proroger jusqu’au 31 octobre 2022 le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO). L’adoption par 13 voix contre zéro, avec 2 abstentions (Fédération de Russie et Tunisie), de la résolution 2602 (2021) a suscité les commentaires de 7 des 15 membres du Conseil. Le mandat de la MINURSO n’a pas fait l’objet d’un renouvellement consensuel depuis 2017.
« La réalité, c’est que la situation sécuritaire s’est détériorée et la crise s’approfondit » au Mali, a déclaré aujourd’hui devant le Conseil de sécurité le Représentant spécial du Secrétaire général dans ce pays, M. Al-Ghassim Wane, qui a invité le Conseil à réfléchir sur les modalités d’un travail commun et à mieux détailler les rôles et responsabilités respectifs des différents acteurs dans le pays, y compris en termes d’exigence et d’établissement des responsabilités.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, demandé que des mesures préventives et correctives soient prises d’urgence pour assurer l’égalité d’accès à l’éducation dans les situations de conflit armé. En adoptant à l’unanimité de ses 15 membres la résolution 2601 (2021), le Conseil a également condamné l’utilisation d’écoles à des fins militaires par des forces ou des groupes armés, dans la mesure où cela en fait des objectifs légitimes d’attaque, mettant ainsi en danger la sécurité des enfants et des enseignants et empêchant les premiers d’avoir accès à l’éducation. La résolution exhorte en outre toutes les parties à un conflit armé à respecter le caractère civil des écoles et établissements d’enseignement, conformément au droit international humanitaire.
Le Conseil de sécurité a décidé ce matin, par sa résolution 2603 (2021), adoptée à l’unanimité, de reconduire, jusqu’au 31 octobre 2022, le mandat de la Mission de vérification en Colombie. Le Conseil dit prendre acte de la lettre en date du 20 octobre 2021, que lui a adressée le Président de la Colombie en vue d’une telle reconduction.
« Au Mali, la situation est grave », là où au Niger « le modèle démocratique fonctionne et les autorités ont une vraie vision stratégique pour leur pays », a déclaré ce matin la France, venue informer le Conseil de sécurité des conclusions d’une mission qu’elle a conduite dans ces deux pays, aux côtés du Niger, qui est également membre du Conseil.
L’Envoyé spécial pour la Syrie, qui n’a pas caché sa « déception » face à l’issue de la sixième session de la Commission constitutionnelle à Genève, a exhorté, aujourd’hui, les membres du Conseil de sécurité à « une diplomatie constructive » pour sauver des vies, atténuer les souffrances, promouvoir la stabilité et mettre en œuvre intégralement la résolution 2254 (2015). Le Conseil, qui examinait les situations politique et humanitaire en Syrie, a aussi entendu les vives critiques que la Coordonnatrice générale du Congrès national syrien a adressées à une Commission constitutionnelle qui néglige « presque totalement » les mesures de confiance mentionnées dans la résolution précitée.