Le Conseil de sécurité a, cet après-midi, reconduit pour une nouvelle période de 3 mois, au lieu de 12 mois comme précédemment, les autorisations accordées aux États et organisations régionales qui coopèrent avec la Somalie dans la lutte contre la piraterie et les vols à main armée perpétrés au large de ses côtes, précisant que les autorisations reconduites s’appliquent uniquement à la situation en Somalie.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Trois organes subsidiaires du Conseil de sécurité sur le terrorisme, chargés de superviser les sanctions contre Daech et Al-Qaida, ont mis en garde, dans une déclaration conjointe cet après-midi devant le Conseil de sécurité, contre la menace que représente l’EIIL (Daech) et l’expansion de ses activités à travers l’Afrique, en Afghanistan, et par l’entremise de ses filiales régionales, ainsi que sur le regroupement du noyau de Daech en Iraq et en Syrie.
Deux jours après la condamnation, par un tribunal allemand, d’un membre de l’EIIL reconnu coupable de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide, le Chef de l’Équipe d’enquêteurs des Nations Unies chargée de concourir à amener Daech/État islamique d’Iraq et du Levant à répondre de ses crimes (UNITAD) a déclaré ce matin, au Conseil de sécurité, que l’on se trouve à « un tournant », porteur d’une « lueur d’espoir inattendue ».
Intervenant pour la première fois en personne au Conseil de sécurité, ce matin, le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, M. Tor Wennesland, a dressé un bilan inquiétant de la situation sur le terrain.
L’atmosphère politique reste clivée en Libye, alors même que l’ensemble de la population a soif de se rendre aux urnes, a constaté ce matin, par visioconférence depuis Tripoli, l’Envoyé spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission d’appui des Nations Unies dans ce pays (MANUL).
« Les victimes d’atrocités présumées en Libye continuent de souffrir sans avoir de recours réel à la justice et à l’établissement des responsabilités », a déclaré, cet après-midi au Conseil de sécurité, le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), en souhaitant que cette lacune soit comblée sans plus tarder.
Le Conseil de sécurité a procédé ce matin à son examen trimestriel de la situation an Iraq, un mois et demi après la tenue d’élections législatives anticipées jugées généralement pacifiques et bien organisées, avec des améliorations techniques et procédurales importantes.
À l’occasion d’un débat consacré à « l’incidence du détournement et du trafic d’armes sur la paix et la sécurité » organisé par sa présidence mexicaine du Conseil de sécurité, les participants ont mis l’accent sur la nécessité d’une meilleure prévention pour éviter que les armes légères et de petit calibre (ALPC) ne tombent dans des mains criminelles ou terroristes, ou encore contribuent à la prolongation des conflits en contournant les embargos sur les armes mis en place par le Conseil lui-même.
« Abandonner le peuple afghan serait une erreur historique, une erreur déjà commise qui a eu des conséquences tragiques par le passé », a mis en garde cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, la Représentante spéciale du Secrétaire général en Afghanistan.
L’achèvement du processus électoral est « plus important que jamais », afin que tous les efforts puissent revenir aux priorités clefs de la gouvernance, de la sécurité et du développement en Somalie, a expliqué, ce matin, le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM), M. James Swan, venu présenter le rapport du Secrétaire général. Son appel a été relayé par la majorité des délégations, qui ont également insisté sur la nécessité d’aller au « plus vite » et de respecter le quota de 30% de femmes élues.