Réuni en urgence, la deuxième fois en trois jours, pour débattre de la situation en Ukraine, le Conseil de sécurité a entendu d’ultimes appels, dont celui lancé « du fond du cœur » par le Secrétaire général de l’ONU, pour préserver la paix en Ukraine, alors qu’une attaque par la Fédération de Russie était pressentie comme imminente.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Dans son exposé présenté ce matin au Conseil de sécurité, le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient a appelé les parties -Israéliens et Palestiniens- à la retenue après les échauffourées de Cheik Jarrah.
Cet après-midi, le Conseil de sécurité a entendu le dernier exposé du Président du Conseil d’administration de la Commission d’indemnisation des Nations Unies sur les travaux de la Commission, M. Michael Gaffey, de l'Irlande. En début de séance, le Conseil a adopté à l’unanimité la résolution 2621 (2022) par laquelle il décide que la Commission a achevé le mandat qu’il lui avait confié il y a 31 ans après l’invasion du Koweït par l’Iraq.
« Il n’y aura pas de solution militaire exclusive à la crise », a affirmé ce matin devant le Conseil de sécurité le Représentant spécial du Secrétaire général en République centrafricaine et Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation dans ce pays (MINUSCA).
Réuni d’urgence, ce soir, quelques heures après que le Président russe, M. Vladimir Putin, eut décidé de reconnaître « l’indépendance » d’entités séparatistes de l’est de l’Ukraine et d’y déployer des troupes de « maintien de la paix », le Conseil de sécurité a entendu la Fédération de Russie renvoyer au « régime ukrainien de Maïdan » la responsabilité de cette escalade, tandis que la majorité des délégations, unies dans leur condamnation, la priaient de revoir sa position et de faire le choix de la diplomatie pour éviter la survenue d’un conflit armé majeur au cœur de l’Europe.
La Représentante spéciale du Secrétaire général en Haïti a informé ce matin le Conseil de sécurité de la situation en Haïti faisant état, ces derniers mois, d’une polarisation extrême mais aussi de signes de progrès.
Deux semaines après sa dernière séance sur le sujet, le Conseil de sécurité s’est, ce matin, réuni à nouveau pour discuter de la situation « extrêmement dangereuse » en Ukraine et à ses frontières.
Les délégations ont affiché ce matin, devant le Conseil de sécurité, des divergences de vues quant à la réponse apportée par l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) à la crise qu’a connue en janvier dernier l’un de ses États membres, le Kazakhstan.
Alors qu’une paix au Yémen se fait attendre, que pendant « trop longtemps » les Yéménites sont restés sans processus politique et sans espoir de voir ce conflit vieux de sept ans se terminer, et que la situation devient « incontrôlable » sur le terrain, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen, M. Hans Grundberg, a annoncé cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, le lancement la semaine prochaine d’une série de consultations avec toutes les parties yéménites.
Les membres du Conseil de sécurité ont examiné ce matin la situation en Somalie, où le processus électoral, très en retard, a été récemment relancé, et alors que se profilent deux échéances pour le Conseil: la fin de son autorisation donnée à la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) pour lutter contre les Chabab, le 31 mars, et la fin de son autorisation accordée aux États et aux organisations régionales qui coopèrent avec les autorités somaliennes dans la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, le 3 mars