Face à des conflits armés qui se déroulent de plus en plus souvent dans des zones urbaines, et qui ont des conséquences humanitaires dévastatrices pour 50 millions de civils, le Secrétaire général a demandé aux membres du Conseil de sécurité, ce matin, de mettre en place des mesures de protection spéciales et d’utiliser tous les moyens à leur disposition pour mettre fin aux dommages tragiques et évitables causés aux civils.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
La Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix a exhorté, ce matin devant le Conseil de sécurité, l’ensemble des parties prenantes libyennes à se mobiliser en faveur de la tenue, « dans les plus brefs délais », d’élections présidentielle et législatives libres, régulières, inclusives et crédibles, indiquant que des « désaccords persistants » entre les acteurs politiques sur des aspects clefs du processus électoral avaient conduit au report des scrutins prévus le 24 décembre.
À l’approche des élections législatives et présidentielle prévues aux mois de mars et de mai en Colombie, cinq ans après l'Accord final pour la fin du conflit et la construction d’une paix stable et durable, le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission de vérification des Nations Unies dans le pays a insisté, aujourd’hui devant le Conseil de sécurité, sur l’urgence qu’il y a de consolider l’autorité de l’État dans l’ensemble du territoire et d’adopter une politique efficace de démantèlement des groupes armés illégaux.
Intervenant au Conseil de sécurité par visioconférence, ce matin, depuis Jérusalem, le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient a prévenu de la détérioration de la situation économique, sécuritaire et politique dans le Territoire palestinien occupé. M. Tor Wennesland s’est aussi alarmé de la situation fiscale catastrophique de l’Autorité palestinienne et de la violence qui perdure des deux côtés. Tous ces facteurs augmentent les risques d’escalade et amenuisent l’espoir d’une solution négociée sur la voie de la solution des deux États, a-t-il craint.
La Haute-Commissaire aux droits de l’homme a appelé, aujourd’hui, à redoubler d’efforts pour permettre aux femmes de participer aux travaux du Conseil de sécurité sans craintes de représailles et à repousser les attaques visant à les réduire au silence et incriminer leurs droits, avertissant que les décisions sur la paix qui ne prennent pas en compte les opinions et les droits des femmes ne sont pas pérennes.
Présentant ce matin au Conseil de sécurité le trente-quatrième rapport de la Cour pénale internationale (CPI) sur la situation du Soudan, son Procureur, M. Karim Khan, a appelé le Gouvernement soudanais à traduire en actes concrets ses engagements à coopérer, 17 ans après l’adoption de la résolution 1593 (2005) qui a déféré la situation au Darfour à la CPI.
L’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen a témoigné, ce matin, devant le Conseil de sécurité, d’une escalade de l’option militaire au Yémen et de ses difficiles efforts pour mettre sur pied un dialogue politique entre les parties prenantes à ce conflit.
Alors que les Assises nationales de la refondation au Mali se sont terminées le 30 décembre 2021, le Représentant spécial El-Ghassim Wane est venu ce matin présenter au Conseil de sécurité le rapport trimestriel du Secrétaire général sur la situation dans ce pays, en recensant les progrès et défis les plus récents: la mise en œuvre de l’Accord d’Alger et les défis sécuritaires, les dernières sanctions de la CEDEAO, ainsi que la situation humanitaire.
Le Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) a exhorté, ce matin, devant le Conseil de sécurité, la communauté internationale à se préoccuper du caractère urgent « d’une situation qui hypothèque l’avenir des populations et dont les conséquences pourraient se faire ressentir bien au-delà de la sous-région ».
Le Conseil de sécurité a examiné, cet après-midi, le volet « armes chimiques » du dossier syrien en se basant sur le dernier rapport mensuel du Directeur général de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), présenté par la Haute-Représentante des Nations Unies pour les affaires de désarmement, Mme Izumi Nakamitsu.