« Les ressources naturelles ne doivent pas être une malédiction pour les pays qui les possèdent », a déclaré ce matin le Ministre des affaires étrangères du Gabon au cours d’un débat de haut niveau du Conseil de sécurité consacré au renforcement de la lutte contre le financement des groupes armés et terroristes par le trafic illicite des ressources naturelles.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Au lendemain du lancement par la République populaire démocratique de Corée (RPDC) d’un missile balistique à portée intermédiaire, qui a survolé le Japon, la Chambre du Conseil de sécurité a retenti, cet après-midi, d’appels au dialogue et à la retenue à l’occasion d’une séance sur la non-prolifération demandée par l’Albanie, les États-Unis, la France, l’Irlande, la Norvège et le Royaume-Uni. Le Japon a appelé le Conseil à envoyer un message clair à la RPDC pour lui rappeler que ses actions sont contraires au droit international, tandis que la Chine a annoncé soumettre, avec la Fédération de Russie, un projet de résolution visant à atténuer les tensions sur le terrain.
La Représentante spéciale du Secrétaire général pour l’Iraq a alerté ce matin, devant le Conseil de sécurité, des répercussions de l’impasse politique dans laquelle se trouve l’Iraq, faute de formation d’un gouvernement.
Le Conseil de sécurité a, cet après-midi, rejeté un projet de résolution qui condamnait l’organisation, par la Fédération de Russie, de « soi-disant référendums illégaux » dans des régions situées à l’intérieur des frontières internationalement reconnues de l’Ukraine. La délégation russe a exercé son droit de veto, tandis que la Chine, l’Inde, le Brésil et le Gabon se sont abstenus, le texte recueillant 10 voix favorables.
Réunis cet après-midi à la demande de la Fédération de Russie pour examiner la situation après les explosions subies par les gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2 en mer Baltique, les membres du Conseil de sécurité ont entendu ce pays et les États-Unis s’invectiver sur la question, tandis qu’une forte majorité de membres a demandé l’ouverture d’une enquête internationale indépendante pour faire la lumière sur ces « incidents » qui menacent la stabilité internationale.
À l’occasion de l’examen du dernier rapport en date du Secrétaire général sur la situation en République démocratique du Congo, les membres du Conseil de sécurité se sont inquiétés ce matin à la fois de la poursuite des violences dans l’est du pays, des tensions qu’elles génèrent entre le Rwanda et la RDC et de l’escalade de la rhétorique hostile à la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), dont le représentant congolais a jugé « nécessaire » de revoir le calendrier de retrait.
Après avoir constaté une nouvelle fois l’absence de progrès en vue de clarifier les questions en suspens concernant l’utilisation présumée d’armes chimiques en Syrie, la Haute-Représentante des Nations Unies pour les affaires de désarmement a lancé, aujourd’hui, un appel à l’unité du Conseil de sécurité afin d’exclure la possibilité d’une telle utilisation. « C’est notre obligation à tous », a-t-elle rappelé.
En adoptant à l’unanimité de ses membres la résolution 2652 (2022), le Conseil de sécurité a autorisé, ce matin, pendant une nouvelle période d’un an, les États Membres concernés à inspecter les bateaux naviguant en haute mer au large des côtes libyennes, s’ils ont des motifs raisonnables de soupçonner qu’ils sont utilisés pour le trafic de migrants ou la traite d’êtres humains en provenance de Libye. Le Conseil a en effet décidé de reconduire les autorisations visées aux paragraphes 7, 8, 9 et 10 de la résolution 2240 (2015).
La trajectoire actuelle nous conduit dans un état de violence perpétuelle et de conflits, a averti ce matin Tor Wennesland, Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, lors de la séance du Conseil de sécurité consacrée à l’application de la résolution 2334 (2016).
À la demande de l’Ukraine, relayée par les États-Unis et l’Albanie, le Conseil de sécurité s’est réuni, cet après-midi, pour examiner la question des référendums séparatistes organisés dans les territoires ukrainiens sous contrôle russe. Malgré l’opposition de la Fédération de Russie, le Président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a pu prendre part par visioconférence à la séance