Ce matin, les présidents respectifs de trois comités de sanctions du Conseil de sécurité - les comités 1267, 1540 et 1373 - ont fait le point sur leurs travaux et la coopération entre ces trois organes subsidiaires du Conseil au cours de l’année écoulée.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Le Conseil de sécurité a examiné ce matin les activités menées en 2022 par le Comité des sanctions créé par la résolution 2374 (2017) concernant le Mali – le « Comité 2374 » - afin de suivre la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali et d’adopter si nécessaire, des mesures – interdiction de voyager ou gel d’avoirs - contre toute personne entravant la mise en œuvre de l’Accord.
Le Conseil de sécurité s’est penché, ce matin, sur le phénomène de la piraterie et des vols à main armée dans le golfe de Guinée. Si la vingtaine d’intervenants au débat s’est réjouie de la baisse du nombre d’incidents signalée dans le rapport du Secrétaire général de l’ONU, les représentants de ce dernier, des organisations régionales, des agences de l’ONU et des pays de la région directement concernés ont rappelé les enjeux à venir
Le Conseil de sécurité a tenu, cet après-midi, sa réunion mensuelle sur la situation au Yémen et entendu l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen, M. Hans Grundberg, et la Directrice des opérations et du plaidoyer du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), Mme Reena Ghelani.
Pour la sixième fois cette année, le Conseil de sécurité s’est, ce matin, réuni après un nouveau tir de missile balistique intercontinental effectué par la République populaire démocratique de Corée (RPDC) le 18 novembre dernier, le deuxième ce mois-ci. Cette séance a été l’occasion pour plusieurs membres d’exhorter le Conseil à prendre des mesures « significatives » et à rompre un silence qui, selon eux, encourage des agissements qui violent de manière flagrante les résolutions pertinentes de l’organe chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales et la Charte des Nations Unies.
Le Conseil de sécurité a, cet après-midi, prorogé son régime d’embargo partiel sur les armes et de sanctions ciblées concernant la Somalie, deux jours après avoir décidé de le reconduire pour 48 heures, le temps de poursuivre ses négociations. L’interdiction des livraisons d’armes et de matériel militaire à ce pays ne s’applique pas désormais si elles sont destinées exclusivement au développement des institutions de sécurité et de police.
Il est « impérieux » de faire cesser la guerre en Ukraine, dont les infrastructures civiles sont lourdement endommagées, après certains des pires bombardements qu’ait connus ce pays depuis le début du conflit qui l’oppose à la Fédération de Russie, a déclaré, cet après-midi, la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, devant le Conseil de sécurité, au lendemain d’un tir de missile qui a touché la Pologne.
Le Conseil de sécurité a débattu, ce matin, de la « crise » que connaît le G5 Sahel, selon l’expression de la France, dans un contexte de détérioration constante de la situation sécuritaire dans la région. Le retrait du Mali du G5 Sahel et de sa Force conjointe, en mai dernier, et le manque de ressources financières ont été évoqués par les intervenants, qui ont proposé des pistes pour y remédier. Les délégations ont ainsi dit attendre avec impatience les recommandations du Groupe de haut niveau sur la sécurité et le développement au Sahel dirigé par l’ancien Président du Niger, M. Mahamadou Issoufou.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé de 48 heures, jusqu’au 17 novembre 2022, son régime de sanctions relatif à la Somalie, en adoptant à l’unanimité de ses 15 membres la résolution 2661 (2022).
Intervenant de nouveau devant le Conseil de sécurité trois semaines seulement après son tout premier exposé, le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye, M. Abdoulaye Bathily, a présenté aujourd’hui ses activités les plus récentes à l’occasion d’une séance demandée par la Fédération de Russie dont l’opportunité a été mise en doute par plusieurs autres membres, de même que par le représentant libyen.