Le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (BRENUAC) a exhorté, cet après-midi devant le Conseil de sécurité, les États d’Afrique centrale à ouvrir davantage l’espace politique et civique pour promouvoir une expression pacifique et ordonnée des opinions, et à prendre des dispositions en vue de renforcer l’inclusivité, la diversité et la crédibilité des processus politiques.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Le Conseil de sécurité a entendu, ce matin, un très bref exposé portant sur les activités du Comité créé en application de la résolution 1591 (2005) concernant le Soudan, l’occasion pour la délégation soudanaise d’appeler une nouvelle fois à la levée des sanctions imposées au pays.
Deux jours après sa signature, l’accord-cadre politique destiné à permettre la nomination d’un gouvernement de transition dirigé par des civils au Soudan a été unanimement salué, ce matin, par les membres du Conseil de sécurité. Sa deuxième phase, ont souligné plusieurs d’entre eux, devra conduire à la formation d’un gouvernement civil, et être mise en œuvre rapidement et de manière inclusive, en intégrant notamment femmes et jeunes.
Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, M. Martin Griffiths, a détaillé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, les « tourments colossaux » endurés par le peuple ukrainien depuis le début de la guerre, près de 14 millions de personnes ayant notamment dû quitter leurs foyers. Les délégations ont également évoqué les conséquences pour la sécurité alimentaire mondiale et les moyens à mettre en œuvre pour un retour à la table des négociations.
Une fois de plus, aucun progrès n’a été réalisé sur le dossier des armes chimiques en République arabe syrienne, examiné une fois par mois au Conseil de sécurité, où des voix se sont fait entendre cet après-midi pour demander un changement de périodicité de cette séance.
Le Conseiller spécial et Chef de l’Équipe d’enquêteurs des Nations Unies chargée de concourir à amener Daech/État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL) à répondre de ses crimes (UNITAD), a informé ce matin le Conseil de sécurité de l’avancée des enquêtes que mène l’Équipe, par l’intermédiaire de ses propres groupes d’enquête à Bagdad, Dahouk et Erbil, sur les crimes internationaux commis contre les différentes communautés, en particulier chrétiennes et yézidies.
Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, le Conseil de sécurité a décidé ce matin, à l’unanimité de ses membres, en dépit de quelques déceptions sur le contenu du texte, de proroger de 10 ans supplémentaires le mandat du Comité créé en vertu de la résolution 1540 (2004). Le Comité, chargé de veiller à ce que les États Membres œuvrent efficacement pour la non-prolifération des armes de destruction massive par des acteurs non étatiques, voit donc sa mission se prolonger jusqu’au 30 novembre 2032.
De retour du dix-neuvième cycle de la réunion internationale sur la Syrie en format Astana, tenu les 22 et 23 novembre 2022, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie, M. Geir Pedersen, a prévenu ce matin le Conseil de sécurité que la gravité de l’escalade militaire actuelle ne permet que de s’orienter vers des mesures concrètes à prendre dans les prochaines semaines.
Face à la montée de la violence sur le terrain et alors que le processus de paix est « au point mort », le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, M. Tor Wennesland, a, devant le Conseil de sécurité, jugé nécessaire de prendre des mesures urgentes vers la solution des deux États, « qui recueille toujours un soutien considérable parmi les Palestiniens et les Israéliens ».
À la demande du Président ukrainien, M. Volodymyr Zelenskyy, le Conseil de sécurité s’est de nouveau réuni aujourd’hui après ce que la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques, Mme Rosemary DiCarlo, a décrit comme des « attaques généralisées et inexorables de missiles et de drones » sur les infrastructures énergétiques et des bâtiments civils de plusieurs villes ukrainiennes, qui ont « fait renaître la crainte d’un hiver catastrophique pour les Ukrainiens », privés d’eau, de chauffage et de services de base.