Devant la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire en Syrie, l’Envoyé spécial du Secrétaire général a demandé, ce matin, au Conseil de sécurité, l’appui de ses membres afin de favoriser la mise en place d’un cessez-le-feu et la relance du processus constitutionnel, tout en assurant la mise en œuvre de la résolution 2642 (2022).
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Depuis mai 2021, la situation des réfugiés palestiniens s’est détériorée, a affirmé le Commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), ce matin, au Conseil de sécurité. Lors de la séance mensuelle sur le Moyen-Orient, M. Philippe Lazzarini a en même temps prévenu de l’affaiblissement de l’agence et du risque de voir son démantèlement complet si son financement continue à se réduire. Il a même parlé de « menace existentielle ».
Six mois, jour pour jour, après le déclenchement de son intervention militaire en Ukraine, le 24 février dernier, la Fédération de Russie a subi, ce matin, le feu nourri de ses détracteurs à l’occasion d’une séance tendue du Conseil de sécurité au cours de laquelle sont intervenus le Président ukrainien, la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix et le Secrétaire général. M. António Guterres a profité de cette réunion pour rendre compte de sa récente visite en Ukraine, faire le point sur l’Initiative céréalière de la mer Noire et dénoncer les risques d’escalade liés aux activités militaires dans et autour de la centrale nucléaire de Zaporijia.
Douze jours après la dernière séance en date du Conseil de sécurité à ce sujet, la Fédération de Russie et l’Ukraine ont continué, cet après-midi, à se rejeter la responsabilité des menaces qui planent sur la centrale nucléaire de Zaporijia. Suivie par plusieurs membres du Conseil, la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix de l’ONU, Mme Rosemary DiCarlo, a repris à son compte l’appel lancé le 11 août par le Directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour que soit déployée dans les meilleurs délais une mission d’expertise sur le site.
Le peuple du Darfour attend toujours que justice soit rendue et place à cet égard de grands espoirs dans la CPI et le Conseil de sécurité, a martelé le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), M. Karim Khan, en présentant ce matin au Conseil le dernier rapport de la Cour sur l’enquête au Soudan en liaison vidéo depuis Khartoum. C’est la première fois dans l’histoire de la CPI que son procureur fait un exposé au Conseil depuis un pays dont il est chargé de la situation, a-t-il d’abord souligné avant de relater avec une certaine émotion les étapes de sa visite, dont trois camps de réfugiés au Darfour. Dix-sept ans après l’adoption de la résolution 1593 (2005) qui a renvoyé cette situation devant la Cour, ces populations « ont toujours soif … pas d’eau, mais de vraie justice! » a-t-il lancé. Son exposé a été ponctué d’appels à laisser le peuple concerné garder ses espoirs dans la justice internationale. « Ils attendent que les mots se traduisent en actes », a insisté M. Khan en souhaitant une coopération renforcée entre la CPI et les autorités soudanaises.
La menace nucléaire s’est, ce matin, invitée au Conseil de sécurité, lors d’une séance que la Chine avait présentée au début du mois comme l’un des temps forts de sa présidence: la promotion de la sécurité commune par le dialogue et la coopération, en présence du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, et du Président de la dixième Conférence des Parties chargée d’examiner le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), M. Gustavo Zlauvinen, qui ont tous deux lancé des appels à la désescalade.
Une nouvelle prorogation de deux mois de la trêve conclue en avril entre le Gouvernement yéménite et les rebelles houthistes constitue un espoir de mettre fin au conflit qui dure depuis plus de sept années, a déclaré ce matin l’Envoyé spécial pour le Yémen. Encouragé par cette trêve aux mêmes conditions que la précédente, M. Hans Grundberg a invité les parties à utiliser les deux prochains mois pour poursuivre les négociations afin de parvenir à une trêve « élargie » d’ici au 2 octobre.
À la demande de la Fédération de Russie, le Conseil de sécurité s’est, cet après-midi, réuni pour entendre un exposé du Directeur général de l’Agence internationale à l’énergie atomique (AIEA), qui a demandé la coopération des deux parties au conflit en Ukraine pour qu’y soit dépêchée, « dans les plus brefs délais », une mission d’expertise à la centrale nucléaire de Zaporijia, « la plus grande d’Europe ».
Le Chef du Bureau de lutte contre le terrorisme des Nations Unies a affirmé ce matin devant le Conseil de sécurité que, malgré sa défaite territoriale et les pertes subies par son leadership, Daech continue de représenter une menace pour la paix et la sécurité internationales, une menace qui n’a cessé de croître depuis le début de la pandémie de COVID-19.
Le Conseil de sécurité s’est penché, hier et aujourd’hui, sur le renforcement des capacités pour pérenniser la paix en Afrique. Le thème de ce débat public organisé par la Chine, qui préside les travaux du Conseil au mois d’août, a été exposé dans ses grandes lignes par des représentants de l’Union africaine (UA), du Secrétaire général de l’ONU et de la Commission de consolidation de la paix (CCP). Les urgences de l’actualité, marquée par le conflit en Ukraine et la donne sécuritaire en Afrique, ont ensuite été au centre des échanges entre pays.