Le Conseil de sécurité a examiné, ce matin, la situation à Abyei en entendant la Sous-Secrétaire générale Martha Ama Akyaa Pobee saluer un « engagement renouvelé dans le processus politique », concernant le statut final d’Abyei et les questions frontalières. Elle a fait part d’avancées considérables en matière de dialogue, sur fond d’amélioration des relations entre le Soudan et le Soudan du Sud. Elle s’est également dite encouragée par l’accord signé le 24 octobre à Khartoum entre les responsables des deux pays pour resserrer leur collaboration sur des questions ayant trait à Abyei et par leur volonté de reprendre les réunions du Comité mixte de contrôle d’Abyei qui ne s’est pas réuni depuis 2017.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Le Conseil de sécurité s’est réuni, cet après-midi, après la plainte déposée par la Fédération de Russie au titre de la Convention sur les armes biologiques, arguant de programmes d’armes biologiques en Ukraine. Pourtant, l’ONU n’a pas connaissance de programme de ce type, selon le Directeur du Bureau de désarmement des Nations Unies, M. Adedeji Ebo. Inquiètes et repoussant de telles allégations, les délégations ont appelé à la désescalade, au dialogue et à la cessation des hostilités en Ukraine.
Le Conseil de sécurité a décidé ce matin à l’unanimité, en adoptant la résolution 2655 (2022), de reconduire pour un an, jusqu’au 31 octobre 2023, le mandat de la Mission de vérification en Colombie
Le Conseil de sécurité s’est réuni, cet après-midi, à la demande de la Fédération de Russie, au motif que certains États Membres s’emploieraient à « donner des instructions » au Secrétariat de l’ONU en violation de l’Article 100 de la Charte des Nations Unies, comme en témoigne selon cette délégation une lettre* adressée par l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni à l’Organisation le 21 octobre 2022. Des accusations catégoriquement rejetées par les pays concernés et plusieurs autres membres du Conseil, qui ont taxé la Fédération de Russie de « cynisme ».
Venu présenter ce matin le rapport sur la mise en œuvre de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région (« Accord-cadre d’Addis-Abeba »), l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la région des Grands Lacs a demandé le soutien du Conseil de sécurité, et de la communauté internationale dans son ensemble, aux efforts régionaux entrepris pour cette mise en œuvre, ce qui n’a pas empêché la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda de continuer, devant les membres du Conseil de sécurité, à s’accuser mutuellement de soutenir des groupes armés.
Comme la plupart des délégations du Conseil de sécurité, la Haute-Représentante des Nations Unies pour les affaires de désarmement a, cet après-midi, constaté le manque de progrès sur la question de l’utilisation présumée d’armes chimiques en République arabe syrienne depuis le mois dernier, une question dont plusieurs membres aujourd’hui ont demandé le changement de la périodicité, qui est actuellement mensuelle.
Les membres du Conseil de sécurité n’ont pu que constater, ce matin, à l’instar de l’Envoyé spécial pour la Syrie, M. Geir Pedersen, l’impasse qui paralyse les travaux de la Commission constitutionnelle et l’ampleur des besoins humanitaires à l’approche de l’hiver dans un contexte marqué par la propagation du choléra et la recrudescence des activités de groupes terroristes.
Les membres du Conseil de sécurité ont été unanimes, ce matin, pour exprimer leurs préoccupations devant l’impasse politique prolongée qui paralyse la Libye, creuse les divisions au sein de la population et retarde la perspective de tenue d’élections inclusives, libres et régulières.
La Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix a alerté, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, que les attaques lancées par la Fédération de Russie contre des infrastructures civiles en Ukraine risquent d’exposer les populations à un hiver potentiellement mortel.
Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, à l’unanimité de ses membres, la résolution 2653 (2022), par laquelle il crée un régime de sanctions concernant Haïti (interdiction de voyager, gel des avoirs et embargo sur les armes ciblé) ainsi qu’un comité et un groupe d’experts pour en assurer l’application. Un texte qui envoie un message clair que les violences doivent cesser et que la communauté internationale n’abandonne pas le peuple haïtien, ont souligné les délégations.