Le Conseil de sécurité s’est réuni d’urgence, aujourd’hui, à la demande de l’Algérie, de la Chine et de la Fédération de Russie, après les frappes aériennes israéliennes en Iran, samedi dernier.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Un « cauchemar »: c’est le terme employé ce matin par le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, au Conseil de sécurité pour décrire la situation au Soudan, en proie depuis 18 mois à une guerre civile à l’origine de la pire crise humanitaire en cours dans le monde aujourd’hui.
Ce matin, le Conseil de sécurité se réunit pour terminer la liste des orateurs de son débat public annuel sur le programme pour les femmes et la paix et la sécurité. Hier, sous la houlette de la Présidente de la Confédération suisse, 70 orateurs y ont participé, dont la Vice-Secrétaire générale de l’ONU, la Directrice exécutive d’ONU-Femmes, la Coprésidente de FemWise-Africa et la Directrice exécutive du Réseau des femmes pour la paix (Women’s Peace Network).
C’est un constat sans appel qui a été fait aujourd’hui au Conseil de sécurité par les nombreux États Membres venus, à l’invitation de la présidence suisse, au débat public annuel du Conseil de sécurité sur le programme pour les femmes et la paix et la sécurité: presque 25 ans après l’adoption de la résolution 1325, les femmes restent trop peu associées au maintien de la paix et sont toujours affectées de façon disproportionnée par les conflits armés.
« La Syrie ne saurait se transformer en théâtre d’opérations où les acteurs pourraient régler leurs comptes ou attiser les flammes du conflit », a averti, cet après-midi au Conseil de sécurité, M. Geir Otto Pedersen, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie, insistant pour que ce pays soit préservé du conflit qui sévit dans la région.
La Représentante spéciale du Secrétaire général pour la République centrafricaine (RCA), qui est à la tête de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation dans ce pays (MINUSCA), a indiqué, ce matin devant le Conseil de sécurité, que « l’achèvement du prochain cycle électoral 2025-2026 est primordial pour renforcer la stabilité institutionnelle ».
« La voie à suivre pour Haïti est semée d’embûches », a reconnu Mme María Isabel Salvador, Représentante spéciale du Secrétaire général et Cheffe du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH), venue cet après-midi informer le Conseil de sécurité de la détérioration continue de la situation dans ce pays au cours des trois derniers mois.
À l’initiative des États-Unis et de la Slovénie, le Conseil de sécurité s’est penché cet après-midi sur la situation humanitaire « désastreuse » en Ukraine, à l’approche d’un hiver qui promet d’être rude, a averti le Sous-Secrétaire général pour l’Europe, l’Asie centrale et les Amériques.
« Comment défendre nos principes d’humanité face aux risques de guerres déshumanisées? » Cette question posée par le Chef du Département fédéral des affaires étrangères de la Suisse était le point central des débats de la réunion que le Conseil de sécurité a tenue aujourd’hui sur le thème « Anticiper l’impact des évolutions scientifiques sur la paix et la sécurité internationales ».
Constatant que la situation en Haïti continue de menacer la paix et la sécurité internationales, le Conseil de sécurité a, cet après-midi, adopté à l’unanimité de ses 15 membres la résolution 2752 (2024).