Venu présenter, ce matin, au Conseil de sécurité, le dernier rapport semestriel du Secrétaire général sur la mise en œuvre de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région.
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
« Une nouvelle dynamique est à l’œuvre en Libye », a déclaré ce matin le Représentant spécial pour la Libye venu présenter au Conseil de sécurité le dernier rapport du Secrétaire général sur la situation dans ce pays, qui souligne que les élections sont « la seule option » pour surmonter l’impasse politique en Libye.
Après un nouveau lancement de missile balistique par la République populaire démocratique de Corée (RPDC) le 13 avril -le pays en a tiré plus de 80 depuis le début de 2022-, le Conseil de sécurité s’est réuni cet après-midi à la demande du Japon et de plusieurs de ses membres occidentaux.
Un vent d’optimisme prudent soufflait ce matin sur le Conseil de sécurité lors de son examen mensuel de la situation au Yémen au lendemain de la libération de près de 900 prisonniers liés au conflit dans ce pays, organisée dans le cadre d’une « dynamique positive » enclenchée par les efforts de médiation de l’Arabie saoudite et d’Oman.
À l’occasion de sa réunion trimestrielle sur la situation en Colombie, le Conseil de sécurité a entendu, ce matin, le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission de vérification des Nations Unies dans ce pays faire état de progrès significatifs dans la mise en œuvre de la « politique de paix totale »
Alors que les situations sécuritaire et humanitaire au Mali ne cessent de se détériorer, en particulier dans les régions de Ménaka et du Centre, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) se heurte à des difficultés pour s’acquitter de son mandat, a averti, ce matin au Conseil de sécurité, le Représentant spécial du Secrétaire général dans ce pays, qui s’est dit « bouleversé » par la détresse des personnes déplacées qu’il a rencontrées il y a trois semaines.
Invitée à s’exprimer, ce matin, devant le Conseil de sécurité à l’occasion d’un débat ouvert sur les « risques découlant de la violation des accords sur la réglementation des exportations d’armes et de matériel militaire », la Haute-Représentante des Nations Unies pour les affaires de désarmement a mis en garde contre les transferts d’armes illicites et non réglementés qui peuvent déclencher, alimenter et prolonger les conflits armés, mais aussi le terrorisme et la criminalité.
Après l’annonce, le 25 mars par le Président Vladimir Putin, d’un accord conclu avec son homologue bélarussien Aleksandr Lukashenko pour installer des armes nucléaires tactiques russes sur le territoire du Bélarus, le Conseil de sécurité s’est réuni aujourd’hui pour examiner ce que le Royaume-Uni a qualifié de « nouvelle tentative d’intimidation et de coercition », mais qui a été présenté tant par la Fédération de Russie que par le Bélarus comme une réponse à des « provocations agressives » de l’Occident.
L’effet des politiques de développement sur la mise en œuvre de l’initiative « Faire taire les armes en Afrique », tel était le thème du débat public du Conseil de sécurité tenu aujourd’hui, auquel ont participé une cinquantaine de délégués.
Dans le prolongement de sa visite en République démocratique du Congo (RDC), du 9 au 12 mars, le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, une déclaration présidentielle dans laquelle il condamne fermement l’augmentation des attaques perpétrées par le Mouvement du 23 mars (M23) au Nord-Kivu et appelle ce groupe armé à cesser les hostilités et à se retirer des zones qu’il occupe.