Appuyée par plusieurs délégations, la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix a estimé, cet après-midi devant le Conseil de sécurité, que l’intensification des efforts visant à ramener les parties à la table des négociations offre une lueur d’espoir en vue de progrès vers un cessez-le-feu et un règlement pacifique en Ukraine, malgré les attaques de la Fédération de Russie contre son territoire. Les pertes civiles ont en effet augmenté de 50% depuis février en Ukraine, ont noté plusieurs délégations.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Le débat public trimestriel du Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne, organisé aujourd’hui au niveau ministériel, a été l’occasion pour l’immense majorité des participants de réaffirmer leur engagement en faveur de la solution des deux États, moins de deux mois avant la conférence internationale de haut niveau sur sa mise en œuvre, que doivent présider en juin, à New York, la France et l’Arabie saoudite. Israël a cependant estimé que cette conférence est d’ores et déjà « vouée à l’échec » car elle crée, selon lui, « des attentes fallacieuses ».
Le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés s’est inquiété, ce matin devant le Conseil de sécurité, de la « situation dramatique », provoquée par le manque drastique de fonds dont souffrent les agences onusiennes, y compris le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) qu’il dirige.
Réuni ce matin pour examiner la situation politique et humanitaire en Syrie, le Conseil de sécurité a entendu l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour ce pays plaider pour davantage d’inclusion dans la transition politique en cours, faute de quoi ce processus historique pourrait échouer, avec à la clef de « graves conséquences ». Un avertissement lancé en présence du Ministre des affaires étrangères et des expatriés des nouvelles autorités intérimaires syriennes, premier haut responsable de la Syrie à se rendre au Siège de l’ONU à New York depuis la chute du régime de Bachar el-Assad, en décembre 2024.
À l’occasion de sa réunion d’information trimestrielle sur la Colombie, le Conseil de sécurité a entendu, ce matin, le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission de vérification des Nations Unies dans ce pays appeler une nouvelle fois à une accélération de la mise en œuvre de l’Accord final signé en 2016 par le Gouvernement colombien et les ex-Forces armées révolutionnaires de Colombie-Armée populaire (FARC-EP).
L’insécurité s’est tellement aggravée en Haïti, où les gangs criminels lancent des attaques coordonnées pour prendre le contrôle du territoire, que la situation pourrait atteindre « un point de non-retour », a mis en garde, ce matin au Conseil de sécurité, la Représentante spéciale du Secrétaire général pour ce pays qui est en train de « mourir à petit feu », selon les mots de son Représentant permanent.
Deux mois après sa prise de fonction, la nouvelle Représentante spéciale du Secrétaire général pour la Libye et Cheffe de la Mission d’appui des Nations Unies dans ce pays (MANUL) a brossé, ce matin, un tableau de la situation sans concession devant le Conseil de sécurité. Alors que la Libye reste engluée dans une crise politique, économique, sécuritaire et humanitaire, elle a averti qu’un rétablissement de la stabilité ne pourra être envisagé sans une relance du processus politique et la formation d’un gouvernement unifié.
Cet après-midi, au Conseil de sécurité, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la région des Grands Lacs a mis en garde contre les ambitions politiques et sécuritaires concurrentes qui secouent la région, où les conséquences du conflit en République démocratique du Congo (RDC) se font partout ressentir, alors que se multiplient les initiatives diplomatiques pour y mettre fin.
Le Représentant spécial pour le Soudan du Sud, M. Nicholas Haysom, s’est alarmé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, de la détérioration « rapide » de la situation politique et sécuritaire dans ce pays, en y voyant une « sombre réminiscence » des conflits de 2013 et de 2016. Les délégations ont largement partagé son inquiétude et appelé les parties à respecter l’Accord revitalisé sur le règlement du conflit au Soudan du Sud de 2018.
Saisi par l’Algérie et la Somalie, le Conseil de sécurité s’est réuni ce matin pour se pencher sur la multiplication des frappes israéliennes en Syrie, alors que ce pays est engagé dans une transition politique délicate depuis la chute du Gouvernement de Bachar Al-Assad le 8 décembre 2024.