En présentant aujourd’hui au Conseil de sécurité le trente-troisième rapport du Secrétaire général sur la mise en œuvre de la résolution 2334 (2016), Mme Sigrid Kaag, Coordonnatrice spéciale pour le processus de paix au Moyen-Orient par intérim, a rappelé au pays concerné que le texte « exige de nouveau d’Israël qu’il arrête immédiatement et complètement toutes ses activités de peuplement dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et respecte pleinement toutes les obligations juridiques qui lui incombent à cet égard ».
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
À la demande des États-Unis, de la France et du Royaume-Uni, le Conseil de sécurité s’est à nouveau réuni, ce matin, pour examiner la situation humanitaire à Gaza, cette fois sous l’angle des otages encore détenus par le Hamas et d’autres groupes armés palestiniens.
Le Conseil de sécurité s’est réuni ce matin pour discuter du blocus imposé par Israël à l’aide humanitaire destinée à Gaza, alors que les frappes israéliennes ont repris hier, faisant des centaines de morts parmi les civils. Nombre d’orateurs, dont le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, ont demandé avec insistance un renouvellement du cessez-le-feu et une reprise de l’aide. De leur côté, Israël et les États-Unis ont expliqué que la reprise des hostilités était imputable au Hamas.
Constatant qu’il importe toujours de régler les problèmes complexes auxquels se heurte l’Afghanistan, le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé d’un an, jusqu’au 17 mars 2026, le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies dans ce pays (MANUA).
Le Conseil de sécurité a, aujourd’hui, dans une déclaration présidentielle, condamné fermement les actes de violence généralisés commis dans les provinces de Lattaquié et de Tartous en Syrie depuis le 6 mars, notamment les massacres de civils, en particulier au sein de la communauté alaouite.
Le Soudan est aujourd’hui confronté à « la crise humanitaire la plus grave et la plus dévastatrice au monde », une « polycrise » qui a le potentiel de provoquer une « catastrophe générationnelle » non seulement pour le Soudan, mais aussi pour la région et au-delà.
La situation en Ukraine a été abondamment évoquée, ce matin au Conseil de sécurité, à l’occasion du débat annuel sur la coopération entre l’ONU et l’Union européenne (UE), « partenaire fiable de choix » selon l’expression de la Haute Représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.
« Comment pouvons-nous aller de l’avant, compte tenu des tendances négatives à l’œuvre en Afghanistan? » a lancé, cet après-midi au Conseil de sécurité, la Représentante spéciale du Secrétaire général pour ce pays. « C’est le moment de faire preuve de réalisme », a estimé Mme Roza Otunbayeva, en regrettant que les Taliban continuent de faire obstacle à la réintégration de Kaboul dans le giron de la communauté internationale.
À l’occasion de sa première séance d’information sur le dossier de l’élimination des armes chimiques en Syrie depuis la chute du régime de Bashar Al-Assad en décembre dernier, les membres du Conseil de sécurité ont pris acte, ce matin, de l’engagement pris par les nouvelles autorités du pays de détruire les restes du programme développé par le pouvoir déchu et de coopérer à cette fin avec le Secrétariat technique de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC). Si tous ont salué cette évolution encourageante, la Chine et la Fédération de Russie ont dit compter sur une approche dépolitisée de l’OIAC pour clore le dossier. Un grand nombre de délégations ont par ailleurs condamné les actions militaires d’Israël en territoire syrien.
Malgré l’absence d’opérations terrestres de grande envergure depuis la trêve négociée par l’ONU il y a trois ans, la trajectoire actuelle du Yémen n’en reste pas moins profondément préoccupante, alors que la crainte d’un retour à un conflit généralisé est palpable, a prévenu ce matin, au Conseil de sécurité, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour ce pays. M. Hans Grundberg intervenait par visioconférence lors d’une séance au cours de laquelle de nombreuses délégations se sont alarmées de la crise humanitaire prolongée du pays, qui touche tout particulièrement les femmes.