La coopération militaire présumée entre la République populaire démocratique de Corée (RPDC) et la Fédération de Russie, et tout particulièrement en Ukraine, a été au cœur, cet après-midi, des débats du Conseil de sécurité réuni pour examiner l’expansion du programme militaire de Pyongyang et de son arsenal, qui comprend notamment des missiles balistiques intercontinentaux de dernière génération.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Le Conseil de sécurité s’est penché, cet après-midi, sur la question de la mise en œuvre du Plan d’action global commun concernant l’Iran. À 10 mois de l’expiration de la résolution 2231 (2015), l’impasse dans la restauration du Plan d’action sur le programme nucléaire iranien persiste, a déclaré la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix.
Lors de la première séance du Conseil de sécurité se tenant après la chute du régime d’Assad, il y a seulement 11 jours, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie a fait un premier bilan après avoir rencontré des acteurs syriens sur le terrain. Ceux-ci expriment « des espoirs et des craintes », a noté M. Geir Pedersen tout en voyant « un grand espoir que la Syrie ait maintenant une réelle chance d’avancer vers la paix, la stabilité économique et la croissance ». Toutefois, « ce qui n’a pas changé, c’est l’ampleur de la crise humanitaire », a relevé le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, M. Thomas Fletcher, intervenant également en direct de Damas.
Alors que les températures commencent à descendre jusqu’à -20 °C, la crise humanitaire s’aggrave en Ukraine, où l’ONU et ses partenaires ont les plus grandes difficultés à venir en aide aux nécessiteux, en raison des dangers posés par les bombardements russes, mais aussi d’un manque cruel de financement, a expliqué, cet après-midi au Conseil de sécurité, la Directrice de la Division du financement et des partenariats du Bureau de la coordination des affaireshumanitaires (OCHA).
Examinant ce matin la situation en Libye, le Conseil de sécurité a entendu la Représentant spéciale adjointe pour ce pays présenter un projet d’« initiative politique intralibyenne inclusive » afin de sortir de l’impasse politique actuelle, tandis que le Directeur de Libya Crimes Watch a alerté sur les violations des droits humains, en particulier dans les prisons.
Comme il est d’usage en décembre depuis 2002, le Conseil de sécurité a entendu, cet après-midi, les exposés des Présidents sortants de certains de ses organes subsidiaires, notamment des comités des sanctions. Les représentants des cinq délégations qui quitteront le Conseil à la fin de ce mois, à savoir le Japon, Malte, le Mozambique, l’Équateur et la Suisse, ont saisi cette occasion pour faire le point sur l’évolution des travaux des comités ou groupes de travail qu’ils ont présidés pendant leur mandat de deux ans.
Le Conseil de sécurité a débattu, ce matin, de la situation dans une Afrique centrale marquée par des crises sécuritaires et climatiques et des rivalités géopolitiques, alors que la sous-région traverse des cycles électoraux et une situation humanitaire qui devient encore plus complexe.
Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, le Conseil de sécurité a adopté à l’unanimité, ce matin, la résolution 2763 (2024) reconduisant le régime des sanctions contre les Taliban prévu par la résolution 2255 (2015) et prorogeant pour une période de quatorze mois, à compter de la date d’expiration de son mandat actuel en décembre 2024, le mandat de l’Équipe de surveillance qui seconde le Comité créé par la résolution 1988 (2011).
Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, de prolonger jusqu’au 28 février 2025 le régime de sanctions imposé aux Chabab en adoptant à l’unanimité la résolution 2762 (2024).
En dépit de la reconnaissance que l’Afghanistan ne pourra atteindre la stabilité et la paix tant que les violations des droits humains persisteront, la Représentante spéciale et Cheffe de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) a tenu à mettre l’accent sur la volonté des autorités de facto à maintenir le dialogue sur la totalité des défis auxquels elles font face depuis leur retour au pouvoir.