Le Conseil de sécurité s’est penché de nouveau, cet après-midi, sur la question des armes chimiques en Syrie, une séance marquée une fois encore par la frustration de la majorité de ses membres devant le peu de coopération des autorités syriennes avec l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), tandis que Fédération de Russie et Chine demeuraient silencieuses.
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Au Soudan du Sud, alors que peu de progrès ont été accomplis dans la mise en œuvre de l’Accord de paix revitalisé au cours de la période à l’examen et que les délais fixés par la feuille de route n’ont pas été respectés, le Représentant spécial du Secrétaire général pour ce pays a estimé, ce matin au Conseil de sécurité, que 2023 serait l’année du « ça passe ou ça casse » pour toutes les parties prenantes.
Au lendemain du séisme dévastateur du 6 février dernier, la priorité immédiate pour les Syriens est à la réponse humanitaire d’urgence, ont affirmé, ce matin devant le Conseil de sécurité, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie, M. Geir O. Pedersen, et le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, M. Martin Griffiths.
Le Conseil de sécurité a entendu, cet après-midi, le Président du Comité des sanctions créé en vertu de la résolution 751 (1992) concernant la Somalie lui présenter les activités de cet organe depuis le 20 octobre 2022.
Les Libyens exigent la paix, la stabilité et la prospérité, a rappelé ce matin le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye au Conseil de sécurité, qui examinait la situation dans ce pays au moment du douzième anniversaire de la Révolution de 2011.
Le Conseil de sécurité a marqué, ce matin, l’anniversaire de l’invasion russe de l’Ukraine, intervenue le 24 février 2022, en organisant un débat lors duquel le Secrétaire général de l’ONU a insisté sur le « besoin de paix, une paix conforme à la Charte des Nations Unies et au droit international » et a appelé à « encourager chaque effort significatif qui vise à mettre fin à l’effusion de sang et donner une bonne fois pour toutes une chance à la paix ».
Le Conseil de sécurité a tenu ce matin sa séance annuelle consacrée à la coopération entre l’ONU et l’Union européenne (UE). Face au « déficit de multilatéralisme », qui s’est selon lui installé jusqu’au Conseil de sécurité, le Haut Représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, M. Josep Borrell, a dressé aujourd’hui un constat pessimiste pour 2023, raison pour laquelle la coopération entre les deux organisations lui est apparue plus que jamais indispensable, comme à la plupart des membres du Conseil, à l’exception notable de la Fédération de Russie.
Le Conseil de sécurité s’est penché, ce matin, sur la situation en Somalie. À l’initiative de sa présidente maltaise, signataire de la Déclaration sur les engagements partagés du 31 août 2021 concernant la question des femmes et de la paix et de la sécurité, la séance était axée sur ce thème phare du Conseil depuis plus de 22 ans.
La Représentante spéciale du Secrétaire général pour la République centrafricaine (RCA), Mme Valentine Rugwabiza, a estimé que les élections locales qui doivent se tenir cette année, les premières depuis 1988, représentent une « opportunité sans précédent » à saisir pour renforcer la gouvernance et accélérer la réforme du secteur de la sécurité dans le pays.
À la demande de la Fédération de Russie, le Conseil de sécurité a de nouveau examiné aujourd’hui la question du sabotage qui avait visé en septembre dernier les gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2, infrastructures énergétiques devant approvisionner plusieurs pays européens en gaz russe.