Trois jours après la réunion quadripartite qui a réuni à Istanbul l’Allemagne, la France, la Fédération de Russie et la Turquie, le Conseil de sécurité a examiné, ce matin, le rapport du Secrétaire général sur la mise en œuvre des résolutions 2139 (2014), 2165 (2014),2191 (2014), 2258 (2015), 2332 (2016), 2393 (2017) et 2401 (2018) du Conseil de sécurité, traitant des aspects humanitaires, sécuritaires et politiques de la crise en Syrie.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
À la demande de la France, des États-Unis et du Royaume-Uni, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie, M. Staffan de Mistura, a, ce matin, informé le Conseil de sécurité des résultats de ses derniers efforts pour faciliter la formation d’un comité constitutionnel dans ce pays, source d’un désaccord avec Damas.
« Ce rapport est un cri d’alarme sur l’échec d’intégration des femmes dans le maintien de la paix », a d’emblée prévenu la Directrice exécutive de l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (ONU-Femmes), Mme Phumzile Gloria Mlambo-Ngcuka.
En dépit de l’opposition de certains de ses membres, le Conseil de sécurité a, cet après-midi, pu entendre l’exposé du Président de la Mission internationale indépendante d’établissement des faits au Myanmar, théâtre selon lui d’une « catastrophe planifiée » et d’un « système d’oppression institutionnalisé » s’exerçant contre la communauté musulmane des Rohingya, « de la naissance à la mort ».
Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence a présenté cet après-midi aux membres du Conseil de sécurité, un bilan alarmant de la situation humanitaire au Yémen où près de 14 millions de personnes sont désormais menacées par la famine.
Depuis le déploiement de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) en 2014, des progrès ont été accomplis pour « éteindre les flammes du conflit intercommunautaire dévastateur » qui ravageait ce pays, même si le Gouvernement et le peuple centrafricains ont plus que jamais besoin du soutien de la Mission, dont le mandat devrait être prorogé d’ici au 15 novembre prochain.
Alors que l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) est en cours de reconfiguration dans la perspective d’un retrait, le processus de paix dans cette région du Soudan est « toujours au point mort », malgré une situation sécuritaire relativement calme au cours des trois derniers mois, a indiqué, ce matin devant le Conseil de sécurité, le Représentant spécial conjoint et Chef de la Mission, M. Jeremiah N. Mamabolo.
Le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, M. Jean-Pierre Lacroix, s’est félicité, devant le Conseil de sécurité, de la situation au Mali depuis la dernière élection présidentielle, qui a « démontré la maturité politique du peuple malien, mais aussi l’adhésion de la classe politique au processus démocratique ».
Au lieu de retrouver le chemin des négociations qui leur permettrait de devenir « maîtres de leur propre destin », Israël et la Palestine prennent une direction différente, vers « un seul État », caractérisé par une occupation « perpétuelle » et une violence de part et d’autre qui desservent la paix, a constaté, ce matin devant le Conseil de sécurité, le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, M. Nickolay Mladenov.
« Tant qu’il tient, l’accord sur Edleb offre une occasion unique de relancer le processus politique en Syrie », a déclaré devant le Conseil de sécurité, ce matin, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie, M. Staffan de Mistura, venu l’informer des dernières avancées politiques en Syrie.