En cours au Siège de l'ONU

Conseil de sécurité: Couverture des réunions


CS/13244

Le Secrétaire général, M. António Guterres, a déclaré, ce matin, devant le Conseil de sécurité que la résolution 2401 (2018), qui demande sans délai une cessation des hostilités d’au moins 30 jours consécutifs en Syrie pour acheminer de l’aide humanitaire, en particulier dans l’enclave assiégée de la Ghouta orientale, n’était toujours pas appliquée, 15 jours après son adoption.  Il a néanmoins jugé qu’il était toujours possible de la mettre en œuvre et confié son espoir « de voir la Syrie renaître de ses cendres ».  Lors du débat qui a suivi l’exposé du Secrétaire général, les pays occidentaux et la Fédération de Russie se sont rejetés la responsabilité de la non-application de la résolution.

 

 

CS/13241

Le Conseil de sécurité a tenu, cet après-midi, son dialogue annuel avec la présidence en exercice de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), assurée actuellement par le Ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale de l’Italie.  M. Angelino Alfano a rappelé le rôle de cette Organisation qui regroupe 57 membres et précisé les priorités qu’il entendait lui fixer en 2018, sous la devise « Dialogue, appropriation et responsabilité ».  

CS/13240

Le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) jusqu’au 17 mars 2019, au cours d’une séance marquée par de nombreux appels, en particulier du Représentant spécial du Secrétaire général, M. Tadamichi Yamamoto, pour que les Taliban répondent positivement à la proposition de paix « sans précédent » faite, il y a une semaine dans le cadre du Processus de Kaboul, par le Président afghan, M. Ashraf Ghani. 

CS/13238

L’appui de la communauté internationale sera essentiel à la bonne tenue des élections du 23 décembre en République démocratique du Congo (RDC), qui sont elles-mêmes le premier pas sur le long chemin du pays vers une paix durable, ont estimé aujourd’hui plusieurs des membres du Conseil de sécurité, lequel est appelé à se prononcer prochainement sur la prorogation de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), dont le mandat arrive à échéance le 31 mars.

CS/13231

Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, et le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, M. Jeffrey Feltman, ont affirmé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, que la résolution 2401 (2018), votée samedi dernier, qui demande une cessation sans délai des hostilités d’au moins 30 jours consécutifs en Syrie pour acheminer de l’aide humanitaire, en particulier dans la Ghouta orientale, n’est pas appliquée. 

CS/13229

Le Conseil de sécurité a adopté ce matin, à l’unanimité, la résolution 2403 (2018) qui fixe la date de l’élection d’un juge pour pourvoir un siège vacant à la Cour internationale de Justice (CIJ): l’élection aura lieu le 22 juin 2018 au cours de séances simultanées du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale.

CS/13228

La Sous-Secrétaire générale aux opérations de maintien de la paix, Mme Bintou Keita, a appelé, cet après-midi, le Conseil de sécurité à privilégier l’appui consacré par la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) au processus politique dans le pays, y voyant un moyen de protéger les civils, dont plusieurs dizaines de milliers sont morts depuis le début du conflit en 2013.

CS/13227

L’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen, M. Ismail Ould Cheikh Ahmed, a assuré, ce matin devant le Conseil de sécurité, où il intervenait pour la dernière fois en cette qualité, que la « seule chose qui manque » pour mettre fin au conflit dans ce pays en proie à la « pire crise humanitaire au monde causée par l’homme », « c’est l’engagement des parties à faire des concessions et à accorder la priorité à l’intérêt national ».

CS/13225

Le Conseil de sécurité a, cet après-midi, reconduit jusqu’au 26 février 2019 les sanctions applicables aux personnes ou entités qui entravent la réussite de la transition politique au Yémen, empêchent la mise en œuvre des décisions prises par la Conférence de dialogue national sans exclusive ou encore commettent, commanditent ou préparent des actes violant les droits de l’homme ou le droit international humanitaire dans le pays.