Le Conseil de sécurité a rendu compte, cet après-midi, de sa mission effectuée au Bangladesh et au Myanmar du 28 avril au 2 mai 2018, occasion pour ses membres de faire part de leur inquiétude face aux violations des droits de l’homme dont ont été victimes les populations rohingya et à la situation humanitaire alarmante de ceux qui se sont réfugiés au Bangladesh alors qu’approche la saison de la mousson
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Kosovo, M. Zahir Tanin, a déclaré, ce matin, devant le Conseil de sécurité, que l’arrestation au Kosovo, le 26 mars dernier, du négociateur principal serbe pour le dialogue de l’Union européenne, avait provoqué une détérioration des relations entre Pristina et Belgrade, alors même que l’Union européenne -sous l’égide de laquelle Serbes et Kosovars dialoguent- avait établi un calendrier ambitieux pour la région.
Le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, une déclaration présidentielle dans laquelle il salue les initiatives prises par le Secrétaire général pour instaurer, dans toutes les opérations de maintien de la paix de l’ONU, « une culture de l’efficacité ».
Bien que le processus de paix au Darfour continue d’être dans l’impasse, la situation dans la région reste globalement calme, a indiqué, ce matin, au Conseil de sécurité le Représentant spécial conjoint Union africaine-ONU et Chef de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD), M. Jeremiah Nyamane Kingsley Mamabolo, qui présentait le dernier rapport bimestriel en date du Secrétaire général sur la mission.
Les commandants des forces de trois opérations africaines de maintien de la paix de l’ONU ont souligné cet après-midi, au Conseil de sécurité, l’importance d’avoir des troupes pleinement opérationnelles et efficaces, capables de relever les nouveaux défis sur le terrain.
La Procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Mme Fatou Bensouda, a affirmé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, que les enquêtes de son Bureau avançaient, non seulement en ce qui concerne les crimes commis en 2011, mais également pour d’autres plus récents.
Venu, cet après-midi, informer le Conseil de sécurité de la situation au Soudan du Sud, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, M. Jean-Pierre Lacroix, a indiqué que, malgré l’Accord sur la cessation des hostilités signé le 21 décembre 2017, un cessez-le-feu n’était « pas envisageable pour l’instant ».
À l’approche des élections générales convoquées le 7 octobre 2018 en Bosnie-Herzégovine, le Haut-Représentant pour ce pays, M. Valentin Inzko, a dressé ce matin devant le Conseil de sécurité un bilan inquiétant de la situation politique dans ce pays en proie, selon lui, « à trop de polémiques stériles et provocatrices ».
Le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, une déclaration présidentielle dans laquelle il « exprime de nouveau sa préoccupation quant aux liens étroits qui existent entre le terrorisme international et la criminalité transnationale organisée » et engage États Membres et organisations internationales à améliorer la coopération et les stratégies visant à empêcher les terroristes de tirer profit d’activités de criminalité transnationale organisée.
Le Conseil de sécurité a, cet après-midi, prorogé jusqu’au 31 octobre 2018, soit six mois au lieu d’un an habituellement, le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), déployée en septembre 1991 afin d’y surveiller le cessez-le-feu et d’organiser un référendum qui permettrait aux habitants de décider du futur statut de ce territoire.