Le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé jusqu’au 24 avril 2019 le mandat du Groupe d’experts chargé d’assister le Comité des sanctions 1718, qui surveille l’application des sanctions imposées par le Conseil de sécurité à la République populaire démocratique de Corée (RPDC).
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Le Représentant spécial pour la Libye, M. Ghassan Salamé, a, ce matin, devant le Conseil de sécurité, exhorté les Libyens à s’unir autour d’un « récit national commun » afin de surmonter les clivages idéologiques et identitaires du pays et jugé cruciale, à cette fin, la tenue « d’élections libres, crédibles et justes » avant la fin de l’année.
Grâce à un vote de procédure, la Fédération de Russie a empêché hier l’adoption de l’ordre du jour -et donc la réunion- d’une séance publique du Conseil de sécurité consacrée à la situation des droits de l’homme en Syrie, lors de laquelle le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, M. Zeid Ra’ad Zeid Al Hussein, devait intervenir.
Dans une déclaration présidentielle adoptée cet après-midi, le Conseil de sécurité prie le Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des anciens tribunaux pénaux internationaux sur l’ex-Yougoslavie et le Rwanda de lui présenter, d’ici au 15 avril 2018, « un rapport sur l’avancement de ses travaux depuis le dernier examen », qui date de décembre 2015.
À l’initiative de la présidence néerlandaise, le Conseil de sécurité a examiné ce matin la situation humanitaire en République démocratique du Congo, dans la perspective de la Conférence internationale qui doit, le 13 avril à Genève, tenter d’obtenir des fonds pour financer un plan de réponse humanitaire de quelque 1,69 milliard de dollars.
L’Envoyé spécial pour la Syrie, M. Staffan de Mistura, a indiqué, ce matin, devant le Conseil de sécurité, que la logique de la guerre l’emportait toujours en Syrie et que la résolution 2401 (2018) demandant une cessation des hostilités d’au moins 30 jours consécutifs pour acheminer de l’aide humanitaire, en particulier dans l’enclave assiégée de la Ghouta orientale, n’était pas appliquée.
« Gravement préoccupé par la dégradation constante de la situation humanitaire au Yémen », le Conseil a, ce matin, dans une déclaration présidentielle, demandé à toutes les parties au conflit d’autoriser et de faciliter « l’accès sûr, rapide et sans entrave » des fournitures et du personnel humanitaires dans le pays. L’ONU estime en effet à 22,2 millions le nombre de personnes ayant besoin d’une aide humanitaire, soit 3,4 millions de plus que l’an dernier.
Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte, le Conseil de sécurité a, ce matin, décidé de proroger jusqu’au 15 mars 2019 la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) avec un mandat mettant l’accent sur la protection des civils, la création des conditions permettant la fourniture de l’assistance humanitaire et le soutien à la mise en œuvre de l’Accord sur le règlement du conflit en République du Soudan du Sud de 2015 et du processus de paix.
Face à une « absence générale de guerre au Darfour », la question est aujourd’hui de savoir ce qu’il convient de faire avec les « conditions de paix relatives » qui y prévalent, a déclaré aujourd’hui, devant le Conseil de sécurité, le Représentant spécial conjoint ONU-Union africaine et Chef de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD), M. Jeremiah Nyamane Kingsley Mamabolo.
Le délégué du Royaume-Uni a, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, accusé la Fédération de Russie d’être responsable de l’empoisonnement de M. Serguei Skripal et de sa fille, Yulia, lors d’une attaque à l’agent neurotoxique le 4 mars, à Salisbury, au Royaume-Uni.